Finie la pénibilité du travail des producteurs de cacao en Côte d’Ivoire. Depuis le vendredi 19 février dernier, le partenariat liant la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T) et le Conseil du Café-cacao (CCC) est entré dans sa phase active après des séances de travail sur les aspects techniques de la collaboration. Une délégation du CCC conduite par Mme MASSANDJE TOURE-LITSE s’est rendue sur le site de l’I2T à Abidjan-Port-Bouet en vue de toucher de près les installations de l’institution. Sur place, la démonstration d’une technologie innovante de fermentation des fèves de cacao a été faite par les ingénieurs de l’I2T. Pour le directeur général de l’I2T, M. Diarra Oumar, les technologies de son institution sont prêtes à être transférées aux acteurs des chaînes de valeur du cacao et du café, notamment les producteurs. Au nombre des technologies présentées, il y a entre autre, celles relative à rendre facile, sécurisé et rapide l’écabossage avec l’écabosseur ou "cacaobitché". Ensuite, nous avons, la technologie de la serpette de cacao à canne rétractable appelée aussi "sôssô" qui facile une cueillette moins contraignante et efficace des cabosses. Enfin, la troisième technologie présentée est celle du séchoir serre multi-produit. Cet outil a pour avantage de faciliter un séchage régulé et précis de divers produits dont le cacao. Ces trois technologies, comme l’explique M. Diarra, sont le début d’un ensemble de procédés technologiques qui viendront par la suite. Et ce , d’autant plus que la convention signée entre ces deux structures le 05 juin 2014, stipulait que ladite convention devait contribuer à améliorer et à diversifier els revenus des producteurs par la mécanisation des exploitations agricoles, la transformation et la valorisation des sous-produits du café et du cacao. Mme MASSANDJE TOURE-LITSE s’est dit satisfaite du travail abattu par les experts de l’I2T. Tout en faisant la promesse de mettre à disposition de son partenaire le réseau des 13 délégations régionales et des 500 agents du CCC sur tout le territoire national pour la commercialisation de ces outils révolutionnaires, la directrice du CCC a exigé de l’I2T que l’offre soit proportionnelle à la demande. Elle a toutefois rejeté l’option d’offrir gracieusement ces outils aux planteurs, tout en indiquant aux responsables de l’I2T de pratiquer des coûts favorables aux planteurs.
Marina Sidibé
Marina Sidibé