La partie civile dans le cadre du procès de la crise postélectorale requiert une «condamnation solidaire de 2000 milliards F Cfa à titre de dommage et intérêt » contre Simone Gbagbo et ses 82 co-accusés, poursuivis pour "atteinte à la sûreté de l’Etat", ce lundi à la Cour d’assises d’Abidjan.
L’Etat de Côte d’Ivoire, qui s’est constitué partie civile dans ce procès reproche aux partisans de l’ex-Président Laurent Gbagbo détenu à la Cour pénale internationale et surtout, l’ex-Première dame et Aké N’Gbo, dernier Premier ministre de son gouvernement « fantoche » d’avoir agi en toute « illégalité » entraînant avec eux de nombreux Ivoiriens. Précisant que le seul président « légitime » après les élections de 2010 est Alassane Ouattara reconnu par la « Constitution et la communauté » internationale.
Plus de 3.000 personnes avaient péri en cinq mois d’exactions commises par les deux camps du fait du refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir au président Ouattara.
Depuis la crise, la société civile et l’opposition pro-Gbagbo critiquent une "justice des vainqueurs" - aucun dignitaire pro-Ouattara n’a pour l’instant été inquiété.
Ce lundi 2 mars les avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire qui ont conclu dans leur plaidoirie que « les accusés sont tous coupables » des faits qui leur sont reprochés ont souhaité qu’ils « subissent la rigueur de la loi ». Une décision battue en brèche par les avocats des prévenus qui soutiennent qu’il n’y a aucune preuve contre leurs clients.
Le procès est suspendu pour reprendre mardi matin avec la plaidoirie du parquet général.
L’Etat de Côte d’Ivoire, qui s’est constitué partie civile dans ce procès reproche aux partisans de l’ex-Président Laurent Gbagbo détenu à la Cour pénale internationale et surtout, l’ex-Première dame et Aké N’Gbo, dernier Premier ministre de son gouvernement « fantoche » d’avoir agi en toute « illégalité » entraînant avec eux de nombreux Ivoiriens. Précisant que le seul président « légitime » après les élections de 2010 est Alassane Ouattara reconnu par la « Constitution et la communauté » internationale.
Plus de 3.000 personnes avaient péri en cinq mois d’exactions commises par les deux camps du fait du refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir au président Ouattara.
Depuis la crise, la société civile et l’opposition pro-Gbagbo critiquent une "justice des vainqueurs" - aucun dignitaire pro-Ouattara n’a pour l’instant été inquiété.
Ce lundi 2 mars les avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire qui ont conclu dans leur plaidoirie que « les accusés sont tous coupables » des faits qui leur sont reprochés ont souhaité qu’ils « subissent la rigueur de la loi ». Une décision battue en brèche par les avocats des prévenus qui soutiennent qu’il n’y a aucune preuve contre leurs clients.
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