Les avocats de l’Etat et des victimes ont réclamé hier lundi, 2000 milliards de dommages et intérêts aux 83 pro-Gbagbo accusés d’atteinte à la sureté de l’Etat, constitution de bandes armées, xénophobie, complot contre l’autorité de l’Etat. C’est le 26 Décembre dernier que s’est ouvert le procès en assises relativement à la crise postélectorale qui a fait plus de 3 000 morts. Dans ce procès, l’Etat s’est constitué partie civile et réclame 2000 milliards aux inculpés à travers son Conseil dirigé par Maitre Sounkalo. Lors des différentes audiences, les observateurs et surtout la presse française ont déploré l’absence de preuves matérielles constitutives des infractions à la charge des détenus. Simone Ehivet Gbagbo, Aké N’Gbo, Philippe Henri Dakouri-Tabley, Pascal Affi N’Guessan, Gnamien Yao, Jean Jacques Béchio et tous les autres, se sont succédé à la barre sans que l’accusation ne puisse les confondre. Selon Amnesty international dans son dernier rapport, les autorités ivoiriennes pratiquent « une justice sélective ». Le procès se poursuit ce matin avec le réquisitoire de l’avocat général.
Politique Publié le mardi 3 mars 2015 | Le Bélier Intrépide
Procès de Simone Gbagbo et 82 co-détenus: l’accusation réclame « 2000 milliards de Fcfa »
© Le Bélier Intrépide Par Saliou AmahCôte d’Ivoire: Simone Gbagbo, l’ex-"Dame de fer" face à la justice