Débuté le mardi 3 mars dernier, le séminaire ministériel d’information et de sensibilisation sur l’harmonisation du baccalauréat dans les Etats membres de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) a pris fin le vendredi 6 mars 2015 dans un hôtel à Abidjan. Un rapport général sur les conditions de mise en œuvre du processus a été fait.
Lors de son allocution, Mme Kandia Camara, ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a indiqué que le séminaire a pour but de doter leur espace communautaire, d’un mécanisme régional d’évaluation des acquisitions des élèves en fin du cycle secondaire, selon les normes internationales. Ainsi, les efforts des experts ont permis entre autres, de disposer d’épreuves normalisées dans les disciplines du Français, de l’Histoire-Géographie, des Sciences de la vie et de la terre (SVT) et des Mathématiques. « Pour nous, l’adoption de la réforme LMD exige que nous mettions notre baccalauréat aux normes de qualité, en vue de faciliter la mobilité des étudiants dans notre espace et au-delà », a-t-elle justifié. Quant à M. Seydou Sessouma, Commissaire de l’Uemoa chargé du Développement humain, il a souligné que depuis huit ans, les experts de l’Uemoa réfléchissent sur les démarches à tenir pour harmoniser les curricula, les contenus d’enseignement, le matériel didactique et les modalités et pratiques de formation des formateurs et d’évaluation en vigueur. Son vœu le plus ardent est de voir à court terme, des épreuves du bac et des procédures d’évaluation du bac mises à niveau dans l’ensemble des Etats membres, et un « baccalauréat blanc Uemoa organisé d’ici 2 à 3 ans ». M. Asmane Abdoul, président du Conseil des ministres a affirmé que la modernisation du baccalauréat dans l’espace communautaire,, constitue l’un des piliers de la mise en place de la réforme LMD dans laquelle les Etats membres se sont engagés pour une relance du système d’enseignement supérieur. Lors de leurs travaux, les experts ont pris quatre (4) trains de mesures. Premièrement, une Charte communautaire d’organisation du bac. Elle prend en compte les similitudes et les disparités constatées dans les modalités d’organisation du bac dans les Etats membres. Deuxièmement, la création de structures régionales et nationales pour un bac harmonisé. A ce propos, l’introduction dès 2018 à titre pilote, d’épreuves communautaires organisées parallèlement ou après la tenue du bac national a été conseillé. Troisièmement, des mesures organisationnelles qui mettent en place un dispositif de sécurisation des diplômes. Et enfin, des mesures d’accompagnement de l’harmonisation du bac. A ce niveau, la formation systématique des personnels impliqués dans l’organisation du bac a été souhaitée.
Olivier Guédé
Lors de son allocution, Mme Kandia Camara, ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique a indiqué que le séminaire a pour but de doter leur espace communautaire, d’un mécanisme régional d’évaluation des acquisitions des élèves en fin du cycle secondaire, selon les normes internationales. Ainsi, les efforts des experts ont permis entre autres, de disposer d’épreuves normalisées dans les disciplines du Français, de l’Histoire-Géographie, des Sciences de la vie et de la terre (SVT) et des Mathématiques. « Pour nous, l’adoption de la réforme LMD exige que nous mettions notre baccalauréat aux normes de qualité, en vue de faciliter la mobilité des étudiants dans notre espace et au-delà », a-t-elle justifié. Quant à M. Seydou Sessouma, Commissaire de l’Uemoa chargé du Développement humain, il a souligné que depuis huit ans, les experts de l’Uemoa réfléchissent sur les démarches à tenir pour harmoniser les curricula, les contenus d’enseignement, le matériel didactique et les modalités et pratiques de formation des formateurs et d’évaluation en vigueur. Son vœu le plus ardent est de voir à court terme, des épreuves du bac et des procédures d’évaluation du bac mises à niveau dans l’ensemble des Etats membres, et un « baccalauréat blanc Uemoa organisé d’ici 2 à 3 ans ». M. Asmane Abdoul, président du Conseil des ministres a affirmé que la modernisation du baccalauréat dans l’espace communautaire,, constitue l’un des piliers de la mise en place de la réforme LMD dans laquelle les Etats membres se sont engagés pour une relance du système d’enseignement supérieur. Lors de leurs travaux, les experts ont pris quatre (4) trains de mesures. Premièrement, une Charte communautaire d’organisation du bac. Elle prend en compte les similitudes et les disparités constatées dans les modalités d’organisation du bac dans les Etats membres. Deuxièmement, la création de structures régionales et nationales pour un bac harmonisé. A ce propos, l’introduction dès 2018 à titre pilote, d’épreuves communautaires organisées parallèlement ou après la tenue du bac national a été conseillé. Troisièmement, des mesures organisationnelles qui mettent en place un dispositif de sécurisation des diplômes. Et enfin, des mesures d’accompagnement de l’harmonisation du bac. A ce niveau, la formation systématique des personnels impliqués dans l’organisation du bac a été souhaitée.
Olivier Guédé