Les ministres en charge du secteur éducation formation de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine, (Uemoa) étaient réunis, hier, en séminaire ministériel d’information et de sensibilisation sur l’harmonisation du baccalauréat dans l’Union. Au terme des travaux, les Etats membres de l’Uemoa ont convenu, dans deux ou trois ans, de la mise en œuvre de phase d’expérimentation (bac blanc Uemoa) qui va déboucher, dès 2020, à la mise en œuvre concrète d’un bac unique sur l’ensemble des 8 Etats. Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, les ministres ont prévu la normalisation des épreuves au nombre de 4. Il s’agit du français, d’histoire-géographie, des sciences de la vie et de la terre et des mathématiques. Asmane Abdou, ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation du Niger, président de la commission des ministres, a dit de la réunion d’Abidjan qu’elle marquait « un tournant important de la modernisation du bac dans notre espace en impliquant les décideurs politiques dans la réflexion. (…) Face à la similarité de nos pays concernant cet examen, il s’avère plus que jamais nécessaire de poursuivre cette mutualisation de nos expérience ». Pour le commissaire chargé du développement humain de la commission de l’Uemoa, « la mise en place d’un bac unique dans l’Union et les analyses comparatives qu’elle pourrait permettre, constituent une opportunité à saisir pour reformer les enseignements secondaires et s’enrichir des échanges sur les pratiques d’évaluation en vigueur dans les autres pays » a-t-il déclaré. Pour Mme la ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Kandia Camara « cela y va de la crédibilité et de l’harmonisation des diplômes ». Elle a réitéré l’engagement de l’Etat ivoirien à adhérer entièrement au projet. Une charte communautaire d’organisation a été proposée, prenant en compte tous les contours du projet.
Par JEAN PRISCA
Par JEAN PRISCA