Une leçon pas du tout assimilée par Ouattara
Cette fois le régime Ouattara et ses alliés sont allés très loin. Ils ont décidé d’en finir avec un autre allié qui résiste à leur invitation au ralliement. Bien que pour eux, cet allié ne pèse pas grand-chose dans la balance des élections, sa présence à leur côté pourrait tout de même faire basculer très rapidement, la balance en leur faveur. Anaky Kobéna, puisque c’est de lui qu’il est question, sommé sans succès de clarifier sa position sur l’invitation à lui faite d’adhérer à l’appel de Daoukro, vient de subir la pire des humiliations qu’il ne faut pas orchestrer contre un homme politique, acte pourtant déconseillé par le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne à ses disciples dont se réclament les auteurs de ces agissements. « En politique, il ne faut pas chercher à humilier son adversaire », conseillait le président Houphouët-Boigny qui n’a pas voulu qu’un militant du Pdci affronte Laurent Gbagbo dans son fief de Ouragahio et de le présenter aux yeux de tous comme quelqu’un qui ne pèse pas dans le balance politique nationale, bien qu’il ait obtenu le retour du multipartisme. Une leçon qui n’a certainement pas été assimilée ou du moins n’a, jusque-là, pas fait école devant les nombreux cas vécus par ceux qui, pourtant proclament haut et fort aujourd’hui qu’ils sont les disciples de ses actions. « Nous invitons le président du Mfa à clarifier très rapidement sa position sur l’appel de Daoukro », menaçait récemment à quelques jours du congrès du Rdr, Adama Bictogo. Et, à ce congrès, la participation du président du Mfa, Anaky était conditionnée par la présentation au préalable de son discours. N’ayant donc pas eu satisfaction de cette exigence, le Rdr a préféré collaborer avec l’illégalité en ouvrant sa tribune à la dissidence, là où le même pouvoir refuse de reconnaitre Aboudramane Sangaré et ses amis entrés en dissidence avec Pascal Affi N’Guessan, en évoquant des raisons de légitimité. Ainsi donc le régime Ouattara et ses alliés ont alors décidé de porter le coup fatal au président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) qu’on ne saurait même porter à son pire ennemi. Le faisant, il entend effacer totalement Anaky Kobéna de l’arène politique. Mais chose bizarre, c’est que le président Ouattara, qui est lui-même l’exemple vivant de telles humiliations, serait le chef d’orchestre de ces actes pourtant déconseillés par Félix Houphouët-Boigny à ses disciples, du moins les ‘‘vrais’’, ceux qui ont réellement appris auprès de l’homme. Mais comme on le dit, quand la fin, la chute de quelqu’un approche, plus de maîtrise de soi et ce sont des coups qu’il donne partout.
JEN
Cette fois le régime Ouattara et ses alliés sont allés très loin. Ils ont décidé d’en finir avec un autre allié qui résiste à leur invitation au ralliement. Bien que pour eux, cet allié ne pèse pas grand-chose dans la balance des élections, sa présence à leur côté pourrait tout de même faire basculer très rapidement, la balance en leur faveur. Anaky Kobéna, puisque c’est de lui qu’il est question, sommé sans succès de clarifier sa position sur l’invitation à lui faite d’adhérer à l’appel de Daoukro, vient de subir la pire des humiliations qu’il ne faut pas orchestrer contre un homme politique, acte pourtant déconseillé par le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne à ses disciples dont se réclament les auteurs de ces agissements. « En politique, il ne faut pas chercher à humilier son adversaire », conseillait le président Houphouët-Boigny qui n’a pas voulu qu’un militant du Pdci affronte Laurent Gbagbo dans son fief de Ouragahio et de le présenter aux yeux de tous comme quelqu’un qui ne pèse pas dans le balance politique nationale, bien qu’il ait obtenu le retour du multipartisme. Une leçon qui n’a certainement pas été assimilée ou du moins n’a, jusque-là, pas fait école devant les nombreux cas vécus par ceux qui, pourtant proclament haut et fort aujourd’hui qu’ils sont les disciples de ses actions. « Nous invitons le président du Mfa à clarifier très rapidement sa position sur l’appel de Daoukro », menaçait récemment à quelques jours du congrès du Rdr, Adama Bictogo. Et, à ce congrès, la participation du président du Mfa, Anaky était conditionnée par la présentation au préalable de son discours. N’ayant donc pas eu satisfaction de cette exigence, le Rdr a préféré collaborer avec l’illégalité en ouvrant sa tribune à la dissidence, là où le même pouvoir refuse de reconnaitre Aboudramane Sangaré et ses amis entrés en dissidence avec Pascal Affi N’Guessan, en évoquant des raisons de légitimité. Ainsi donc le régime Ouattara et ses alliés ont alors décidé de porter le coup fatal au président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) qu’on ne saurait même porter à son pire ennemi. Le faisant, il entend effacer totalement Anaky Kobéna de l’arène politique. Mais chose bizarre, c’est que le président Ouattara, qui est lui-même l’exemple vivant de telles humiliations, serait le chef d’orchestre de ces actes pourtant déconseillés par Félix Houphouët-Boigny à ses disciples, du moins les ‘‘vrais’’, ceux qui ont réellement appris auprès de l’homme. Mais comme on le dit, quand la fin, la chute de quelqu’un approche, plus de maîtrise de soi et ce sont des coups qu’il donne partout.
JEN