Yamoussoukro- La pauvreté est le terreau le plus fertile sur lequel prospère le terrorisme, estime le président du parlement ivoirien, Guillaume Soro, soulignant qu’il est impérieux, au sein de nos Etats, d’aborder ces questions avec une vraie conscience nationale qui les renforce à l’intérieur, mais aussi avec une attention plus grande et plus soutenue aux valeurs de solidarité africaine.
Présidant, jeudi à Yamoussoukro (Centre) la 23è Assemblée régionale parlementaire de la francophonie (APF) sur le thème "la lutte contre la pauvreté en Afrique francophone et le terrorisme’’, M. Soro a souligné que cette pauvreté de nos populations, le chômage des générations nouvelles font peser sur les décideurs politiques un poids énorme.
"Nous devons trouver les moyens de nous soulager par l’invention puis la consolidation d’une nouvelle culture centrée sur le travail et la création d’opportunités pour la grande majorité de nos citoyens, largement influencés par de nouveaux modes d’action et de contestation charriés par la mondialisation", a préconisé le chef du parlement.
Il s’est dit convaincu que l’alerte à donner ne consiste pas uniquement à décrier et à dénoncer les torts et souffrances causés par l’ennemi, qu’il soit baptisé "Boko Haram, coalition djihadiste ou autres, estimant que "nos expériences vécues, les failles constatées au sein de nos systèmes sécuritaires en place, nous enjoignent fortement de sonner le tocsin et de nous attaquer aux assises intérieures exploitées par l’ennemi".
Le président de l’Assemblée nationale a insisté sur la nécessité de dresser une conscience nationale qui s’abreuve sur les rives de la cohésion sociale et de la réconciliation des fils et filles de chacun de nos États africains, en vue de servir de rempart sécuritaire contre les "tentacules’’ du terrorisme partout en Afrique.
La 23e Assemblée régionale réunit à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro le secrétaire général de l’APF, Pascal Terrasse, le Président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo et premier Vice-Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Aubin Minaku NDjalandjoko, les présidents des Assemblées nationales du Gabon, Guy N’Zouba-N’Dama, du Sénégal, Moustapha Niasse, du Tchad, Dr Kabadi Haroun, du Mali, Issaka Sidibé, du Niger, Salifou Amadou,
Sont également présents, le Premier ministre de la République du Congo Augustin Mata Ponyo Mapong, le président du Conseil national de transition de la République Centrafrique Alexandre, Ferdinand N’Guendet, le Président du Parlement de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Vincent Mavoungou Bouyou, le premier Vice-Président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Etong Hilarion, le Vice-Président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, Dr Rachadi Chafik, et le deuxième Vice-Président de l’Assemblée nationale du Congo, Sylvestre Ossiala.
Durant trois jours, ces personnalités mettront au cœur de leur agenda et discussions, la question liée à la lutte contre le terrorisme pour tenter d’apporter des solutions, afin de préparer un avenir sans terreur pour les générations à venir.
(AIP)
nam/akn/ask
Présidant, jeudi à Yamoussoukro (Centre) la 23è Assemblée régionale parlementaire de la francophonie (APF) sur le thème "la lutte contre la pauvreté en Afrique francophone et le terrorisme’’, M. Soro a souligné que cette pauvreté de nos populations, le chômage des générations nouvelles font peser sur les décideurs politiques un poids énorme.
"Nous devons trouver les moyens de nous soulager par l’invention puis la consolidation d’une nouvelle culture centrée sur le travail et la création d’opportunités pour la grande majorité de nos citoyens, largement influencés par de nouveaux modes d’action et de contestation charriés par la mondialisation", a préconisé le chef du parlement.
Il s’est dit convaincu que l’alerte à donner ne consiste pas uniquement à décrier et à dénoncer les torts et souffrances causés par l’ennemi, qu’il soit baptisé "Boko Haram, coalition djihadiste ou autres, estimant que "nos expériences vécues, les failles constatées au sein de nos systèmes sécuritaires en place, nous enjoignent fortement de sonner le tocsin et de nous attaquer aux assises intérieures exploitées par l’ennemi".
Le président de l’Assemblée nationale a insisté sur la nécessité de dresser une conscience nationale qui s’abreuve sur les rives de la cohésion sociale et de la réconciliation des fils et filles de chacun de nos États africains, en vue de servir de rempart sécuritaire contre les "tentacules’’ du terrorisme partout en Afrique.
La 23e Assemblée régionale réunit à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro le secrétaire général de l’APF, Pascal Terrasse, le Président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo et premier Vice-Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Aubin Minaku NDjalandjoko, les présidents des Assemblées nationales du Gabon, Guy N’Zouba-N’Dama, du Sénégal, Moustapha Niasse, du Tchad, Dr Kabadi Haroun, du Mali, Issaka Sidibé, du Niger, Salifou Amadou,
Sont également présents, le Premier ministre de la République du Congo Augustin Mata Ponyo Mapong, le président du Conseil national de transition de la République Centrafrique Alexandre, Ferdinand N’Guendet, le Président du Parlement de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Vincent Mavoungou Bouyou, le premier Vice-Président de l’Assemblée nationale du Cameroun, Etong Hilarion, le Vice-Président de la Chambre des représentants du Royaume du Maroc, Dr Rachadi Chafik, et le deuxième Vice-Président de l’Assemblée nationale du Congo, Sylvestre Ossiala.
Durant trois jours, ces personnalités mettront au cœur de leur agenda et discussions, la question liée à la lutte contre le terrorisme pour tenter d’apporter des solutions, afin de préparer un avenir sans terreur pour les générations à venir.
(AIP)
nam/akn/ask