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Politique Publié le jeudi 4 juin 2015 | Abidjan.net

Procès de Abéhi et Séka Séka: Les prévenus sont arrivés l’air détendu

© Abidjan.net Par Danielle Tagro
Procès de Abéhi et Séka Séka
Jeudi 4 juin 2015. Abidjan. Ouverture ce matin à 8 heures, à la salle de conférence de l’état-major des Armées au Plateau, du procès des Commandants Jean-Noël Abéhi et Anselme Séka, deux ex-chefs militaires sous l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
C’est aujourd’hui jeudi 4 juin que s’ouvre à 8 heures, à la salle de conférence de l’état-major des Armées au Plateau, le procès des Commandants Jean-Noël Abéhi et Anselme Séka, deux ex-chefs militaires sous l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
Les deux prévenus sont entrés ce matin à 8 heures dans la salle d’audience. L’air détendu, ils saluent des militaires en tenue postés dans la salle.
Jean-Noël Abéhi, pantalon jean couleur kaki, chemise blanche avec une effigie rose sur laquelle est inscrit ’’Marie mère chrétienne de la charité’’, devise avec des personnes en civil.
Le Commandant Séka Séka est quant à lui méconnaissable. Plutôt calme par rapport à son co-prévenu. Il a le visage envahi par la barbe et une coupe de cheveux qui témoigne de ce qu’elle n’a pas été visitée par une tondeuse depuis bien longtemps. Habillé en chemise blanche lin cassé, il fait des aller-retours entre la salle de conférence et l’extérieur dans l’attente du parquet militaire.
Le commandant Jean-Noël Abéhi dirigeait l’escadron blindé d’Agban, le plus grand camp de gendarmerie du pays, basé à Abidjan, une unité qui fut l’un des derniers remparts du régime Gbagbo durant la crise postélectorale. Quant au commandant Anselme Séka Yapo, dit "Séka Séka", ex-chef de la sécurité rapprochée de Simone Gbagbo, il fut l’un des hommes les plus craints de Côte d’Ivoire, décrit par ses détracteurs comme l’un des chefs des "escadrons de la mort" accusés d’avoir sévi sous l’ancien président.

Ils seront jugés dans le cadre des exactions commises pendant la crise postélectorale, de décembre 2010 à avril 2011, qui a fait plus de 3000 morts, selon les chiffres officiels.


Danielle Tagro
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