En prélude de la campagne agricole qui a démarrée il y a quelque semaines avec l’arrivée des pluies le labour des champs, des semences et les pousses d’herbes fraîches favorables au pâturage pour engraisser le bétail d’où le frottement entre agriculteurs et éleveurs engendrent des conflits souvent mortels au Nord , Nord-est , Nord-ouest et centre de la Côte d’Ivoire. Le président du conseil d’administration (PCA) de l’action pour la défense des droits des éleveurs et agriculteurs (ADDEC) une organisation non gouvernementale (ONG) Neou Lacina Sielé a animé un point de presse le 25 juin dernier sur le traditionnel conflit éleveurs –agriculteurs à son siège situé au quartier haoussabougou de la commune de korhogo au Nord de la Côte d’Ivoire .Attirer la sonnette des pouvoirs publics afin que des dispositions idoines soient prises pour éviter encore des bains de sang au sein des acteurs de ces activités économiques a-t-il avertit . « Le recensement des bouviers locaux, occasionnels ou de transhumance, les éleveurs et agriculteurs dans chaque sous préfecture s’impose pour trouver une solution durable à cet éternel conflit a-t-il indiqué.
« S’il existe un répertoire dans chaque sous préfecture et village placé sous le contrôle des autorités préfectorales et à leurs cotés les chefs de villages et élus locaux accompagnés de campagnes de sensibilisations suivi de répressions on pourra diminuer voire finir ce conflit qui fait des victimes au sein des deux communautés pourtant condamnées à vivre ensemble » a fait savoir Neou Lacina Sielé lui-même fils de père senoufo agriculteur et d’une mère peulh de famille d’éleveurs. Son appartenance biologique à ces deux communautés est un atout « pour semer la paix entre les deux parties en tant que fils de senoufo et neveu de peulh ».
Il faut recenser les éleveurs, les agriculteurs, les bouviers et les agriculteurs dans chaque sous préfecture des zones du du nord, nord- ouest, nord-est et centre du pays afin de connaitre les acteurs de ces activités au point de responsabiliser les auteurs des dégâts de cultures, de vol de bœufs de culture attelé et de conflits fonciers à proposer le président de l’ADDEC aux ministres concernés (agriculture et production animale et ressources halieutiques).« Car de nos jours les éleveurs ne sont plus uniquement des peuhls, mais des ivoiriens se sont intéressés à cette activité lucrative et sont devenus de grands éleveurs de bétails qui recrutent des bouviers peulhs en provenance du Mali ou du Burkina Faso pour la surveillance des troupeaux » .
La transhumance désordonnée constatée et propice aux dégâts de cultures mérite une organisation par les pouvoirs publics a-t-il souligné « car il y a deux sortes de bouviers recrutés pour la transhumance ». Les premiers qui arrivent des pays voisins avec le bétail donc des bouviers étrangers payés à 15000 F par mois par l’éleveur lui même etranger et qui méconnaissent les régions ivoiriennes traversées à la recherche de pâturage et la deuxième sorte de bouviers qui résident dans les régions frontalières de la Côte d’Ivoire sont sollicités pour conduire les bœufs de transhumance vers les régions de pâturage.
Ces derniers sont payés à 25000 F par jour pour avec des jours imposés par le propriétaire du bétail pour atteindre la destination .D’ou nuitamment les dégâts de cultures sont causés par les deux sortes de bouviers qui disparaissent au lever du jour sans laisser de trace. Ensuite l’agriculteur qui découvre son champs dévasté, déboussolé s’en prend directement à l’éleveur du village ou d’à coté et le conflit éclate entre les deux parties .
Il y a aussi poursuit-il des bouviers de mauvaise foi moins nombreux et paresseux qui sciemment mettre les animaux dans les champs des agriculteurs.Un autre phénomène récurant est cité par le PCA de l’ ADDEC . Le vol des bœufs de culture attelée dont la viande se retrouve sur les marchés.« Il faut une présence permanente des agents vétérinaires à l’abattoir et des entrées de chaque ville ou village. Sinon les voleurs de bétail contournent les heures pointes des agents et mettent sur le marché la viande dont l’origine et la qualité restent douteuses et la sécurité du consommateur reste précaire » . Ensuite les tauperions (bœufs mâles) qui sont des bœufs de culture attelée généralement n’ont castrés disparaissent à la vue des vaches de transhumance pour satisfaire leur libido. Et l’agriculteur se retrouve sans animaux.
L’utilisation des produits vétérinaires prohibés de contrebandes en provenance des pays voisins et la mauvaise utilisation des pesticides par les agriculteurs dans le vivrier et le maraîcher qui font des victimes dans les villages et hameaux a attiré l’attention du public
Au titre de la non scolarisation et la lutte contre les pire formes de travail des enfants pratiqués par les deux communautés le président de l’ADDEC dit mener des campagnes de sensibilisation afin d’ éviter les mariages précoces, éviter de mettre les enfants de moins de 15 ans derrière les bœufs de culture ou de surveillance du bétail surtout la petite fille et les mettre à l’école. Des séances de vaccination gratuite des bœufs y compris les bœufs de culture sont faites par la structure a entendre .Lacina Sielé qui conclut par un appel aux partenaires nationaux et internationaux pour booster le développement de l’agriculture et de l’élevage qui offrent un grand nombre d’emplois et pour l’épanouissement des populations qui y vivent.
Benogo TOURE
(Correspondant)
« S’il existe un répertoire dans chaque sous préfecture et village placé sous le contrôle des autorités préfectorales et à leurs cotés les chefs de villages et élus locaux accompagnés de campagnes de sensibilisations suivi de répressions on pourra diminuer voire finir ce conflit qui fait des victimes au sein des deux communautés pourtant condamnées à vivre ensemble » a fait savoir Neou Lacina Sielé lui-même fils de père senoufo agriculteur et d’une mère peulh de famille d’éleveurs. Son appartenance biologique à ces deux communautés est un atout « pour semer la paix entre les deux parties en tant que fils de senoufo et neveu de peulh ».
Il faut recenser les éleveurs, les agriculteurs, les bouviers et les agriculteurs dans chaque sous préfecture des zones du du nord, nord- ouest, nord-est et centre du pays afin de connaitre les acteurs de ces activités au point de responsabiliser les auteurs des dégâts de cultures, de vol de bœufs de culture attelé et de conflits fonciers à proposer le président de l’ADDEC aux ministres concernés (agriculture et production animale et ressources halieutiques).« Car de nos jours les éleveurs ne sont plus uniquement des peuhls, mais des ivoiriens se sont intéressés à cette activité lucrative et sont devenus de grands éleveurs de bétails qui recrutent des bouviers peulhs en provenance du Mali ou du Burkina Faso pour la surveillance des troupeaux » .
La transhumance désordonnée constatée et propice aux dégâts de cultures mérite une organisation par les pouvoirs publics a-t-il souligné « car il y a deux sortes de bouviers recrutés pour la transhumance ». Les premiers qui arrivent des pays voisins avec le bétail donc des bouviers étrangers payés à 15000 F par mois par l’éleveur lui même etranger et qui méconnaissent les régions ivoiriennes traversées à la recherche de pâturage et la deuxième sorte de bouviers qui résident dans les régions frontalières de la Côte d’Ivoire sont sollicités pour conduire les bœufs de transhumance vers les régions de pâturage.
Ces derniers sont payés à 25000 F par jour pour avec des jours imposés par le propriétaire du bétail pour atteindre la destination .D’ou nuitamment les dégâts de cultures sont causés par les deux sortes de bouviers qui disparaissent au lever du jour sans laisser de trace. Ensuite l’agriculteur qui découvre son champs dévasté, déboussolé s’en prend directement à l’éleveur du village ou d’à coté et le conflit éclate entre les deux parties .
Il y a aussi poursuit-il des bouviers de mauvaise foi moins nombreux et paresseux qui sciemment mettre les animaux dans les champs des agriculteurs.Un autre phénomène récurant est cité par le PCA de l’ ADDEC . Le vol des bœufs de culture attelée dont la viande se retrouve sur les marchés.« Il faut une présence permanente des agents vétérinaires à l’abattoir et des entrées de chaque ville ou village. Sinon les voleurs de bétail contournent les heures pointes des agents et mettent sur le marché la viande dont l’origine et la qualité restent douteuses et la sécurité du consommateur reste précaire » . Ensuite les tauperions (bœufs mâles) qui sont des bœufs de culture attelée généralement n’ont castrés disparaissent à la vue des vaches de transhumance pour satisfaire leur libido. Et l’agriculteur se retrouve sans animaux.
L’utilisation des produits vétérinaires prohibés de contrebandes en provenance des pays voisins et la mauvaise utilisation des pesticides par les agriculteurs dans le vivrier et le maraîcher qui font des victimes dans les villages et hameaux a attiré l’attention du public
Au titre de la non scolarisation et la lutte contre les pire formes de travail des enfants pratiqués par les deux communautés le président de l’ADDEC dit mener des campagnes de sensibilisation afin d’ éviter les mariages précoces, éviter de mettre les enfants de moins de 15 ans derrière les bœufs de culture ou de surveillance du bétail surtout la petite fille et les mettre à l’école. Des séances de vaccination gratuite des bœufs y compris les bœufs de culture sont faites par la structure a entendre .Lacina Sielé qui conclut par un appel aux partenaires nationaux et internationaux pour booster le développement de l’agriculture et de l’élevage qui offrent un grand nombre d’emplois et pour l’épanouissement des populations qui y vivent.
Benogo TOURE
(Correspondant)