La Trade Preferences Extension Act de 2015 : Texte de loi faisant notamment provision pour une extension sur dix ans (jusqu’à fin septembre 2025) de l'African Growth and Opportunity Act (AGOA), a reçu l'aval de Barack Obama.
Le président américain a en effet apposé sa signature sur ce texte de loi lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à la Maison Blanche hier lundi 1er juillet 2015, vers 18 h, Heure de Côte d’Ivoire.
S'adressant à un parterre composé de hauts officiels de l'administration américaine, dont l'United States Trade Representative Michael Froman et des membres influents du Congrès ayant joué un rôle de premier plan pour l'introduction et l'adoption du texte concernant le renouvellement de l'AGOA pour une période de dix ans, le président Obama s'est d'emblée félicité du fait que ce soit « a truly bipartisan bill signing ».
Parlant spécifiquement de la Trade Preferences Extension Act, qui fait également provision pour une assistance aux travailleurs américains affectés par des traités commerciaux, il a souligné que l'AGOA a eu un « strong bipartisan support » depuis plusieurs années déjà et que ce texte de loi a permis d'ouvrir des marchés en Afrique pour les entreprises américaines tout en facilitant la tâche des entreprises africaines désirant vendre leurs produits aux Etats-Unis.
Le président américain a fait ressortir qu'il n'a pas été facile de faire approuver les textes de loi par le Congrès. « I would not be signing these bills if I was not absolutely convinced that these pieces of legislation are ultimately good for American workers. I would not be signing them if I wasn’t convinced they’d be good for American businesses. I would not be signing them if I did not know that they will give us a competitive edge in this new economy, and that that new economy cannot be reversed. We have to embrace it », a-t-il ajouté.
Dans les milieux de l'administration américaine, on se réjouit de l'adoption du texte portant sur l'extension de l'AGOA jusqu'à 2025. « For 15 years, the African Growth and Opportunity Act has provided tangible economic benefits and opportunities to sub-Saharan Africa by helping African companies improve their competitiveness and in building a strong private sector », fait-on remarquer.
Le texte de loi, précise-t-on, fait provision pour des mesures incitatives afin que les pays bénéficiaires puissent adopter des politiques de bonne gouvernance favorisant la croissance, la protection des droits de l'homme ainsi que les droits des travailleurs. Le texte de loi offre à l'administration américaine le droit d'enlever, de suspendre ou de limiter les bénéfices si un des pays d'Afrique subsaharienne concernés ne se conforme pas aux critères d'éligibilité.
Avec l'adoption de la Trade Preferences Extension Act, une réflexion en profondeur doit être engagée sur les voies et moyens pouvant permettre à la Côte d’Ivoire d'en tirer le maximum d'avantages.
Les discussions doivent donc être relancées au niveau de la Commission AGOA-CI et de ses organes afin d’adopter la stratégie nationale d’accès au marché américain.
Par ailleurs, conformément à son chronogramme de travail et en prélude à la prochaine participation du Forum AGOA en Août 2015 à Libreville au Gabon, le Comité Technique de la Commission AGOA-CI (constitué de l’APEX-CI [président dudit comité] et du Ministère du Commerce), fera une proposition dans les plus brefs délais à Son Excellence Monsieur Premier Ministre Daniel Kablan Duncan (Président de la Commission AGOA-CI) et à Monsieur le Ministre du Commerce Jean-Louis Billon (Vice-Président de la Commission AGOA-CI).
Le président américain a en effet apposé sa signature sur ce texte de loi lors d'une cérémonie qui s'est déroulée à la Maison Blanche hier lundi 1er juillet 2015, vers 18 h, Heure de Côte d’Ivoire.
S'adressant à un parterre composé de hauts officiels de l'administration américaine, dont l'United States Trade Representative Michael Froman et des membres influents du Congrès ayant joué un rôle de premier plan pour l'introduction et l'adoption du texte concernant le renouvellement de l'AGOA pour une période de dix ans, le président Obama s'est d'emblée félicité du fait que ce soit « a truly bipartisan bill signing ».
Parlant spécifiquement de la Trade Preferences Extension Act, qui fait également provision pour une assistance aux travailleurs américains affectés par des traités commerciaux, il a souligné que l'AGOA a eu un « strong bipartisan support » depuis plusieurs années déjà et que ce texte de loi a permis d'ouvrir des marchés en Afrique pour les entreprises américaines tout en facilitant la tâche des entreprises africaines désirant vendre leurs produits aux Etats-Unis.
Le président américain a fait ressortir qu'il n'a pas été facile de faire approuver les textes de loi par le Congrès. « I would not be signing these bills if I was not absolutely convinced that these pieces of legislation are ultimately good for American workers. I would not be signing them if I wasn’t convinced they’d be good for American businesses. I would not be signing them if I did not know that they will give us a competitive edge in this new economy, and that that new economy cannot be reversed. We have to embrace it », a-t-il ajouté.
Dans les milieux de l'administration américaine, on se réjouit de l'adoption du texte portant sur l'extension de l'AGOA jusqu'à 2025. « For 15 years, the African Growth and Opportunity Act has provided tangible economic benefits and opportunities to sub-Saharan Africa by helping African companies improve their competitiveness and in building a strong private sector », fait-on remarquer.
Le texte de loi, précise-t-on, fait provision pour des mesures incitatives afin que les pays bénéficiaires puissent adopter des politiques de bonne gouvernance favorisant la croissance, la protection des droits de l'homme ainsi que les droits des travailleurs. Le texte de loi offre à l'administration américaine le droit d'enlever, de suspendre ou de limiter les bénéfices si un des pays d'Afrique subsaharienne concernés ne se conforme pas aux critères d'éligibilité.
Avec l'adoption de la Trade Preferences Extension Act, une réflexion en profondeur doit être engagée sur les voies et moyens pouvant permettre à la Côte d’Ivoire d'en tirer le maximum d'avantages.
Les discussions doivent donc être relancées au niveau de la Commission AGOA-CI et de ses organes afin d’adopter la stratégie nationale d’accès au marché américain.
Par ailleurs, conformément à son chronogramme de travail et en prélude à la prochaine participation du Forum AGOA en Août 2015 à Libreville au Gabon, le Comité Technique de la Commission AGOA-CI (constitué de l’APEX-CI [président dudit comité] et du Ministère du Commerce), fera une proposition dans les plus brefs délais à Son Excellence Monsieur Premier Ministre Daniel Kablan Duncan (Président de la Commission AGOA-CI) et à Monsieur le Ministre du Commerce Jean-Louis Billon (Vice-Président de la Commission AGOA-CI).