Abidjan – En vue de moderniser la gestion des plantations et de parvenir à la professionnalisation des producteurs d’hévéa, des applications informatiques sont en train d’être vulgarisées auprès des acteurs de la filière par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) et l’Association des professionnels du caoutchouc naturel (APROMAC).
Ces applications ont été présentées lors d’un atelier organisé vendredi à l’hôtel Tiama (Plateau, Abidjan) par les deux structures, sous le regard du ministère de l’Agriculture représenté par le directeur des Cultures de rente, M. Goré Bi.
Sur les nombreuses applications créées, figurent trois qui ont fait l’objet de cette présentation, en l’occurrence la Clinique phytosanitaire en ligne de l’hévéa (www.cliniquehevea-ci.com), la Gestion des plantations d’hévéa (GESPH) et le Programme d’identification clonale (PIC Hévéa).
Présentée par Pr Hortense Atta Diallo, la Clinique phytosanitaire en ligne de l’hévéa vise à contribuer à une meilleure maîtrise de ses maladies et à vulgariser les méthodes de lutte existantes.
C’est un instrument dynamique, consultable sur Internet, en vue de poser le diagnostic et de faire des recommandations de traitement aux planteurs. Ces derniers ainsi que les spécialistes et le public ont un accès libre à ce site pour se former, identifier les maladies à partir de photos et d’images mais aussi d’échanger à distance avec des chercheurs à travers une plateforme créée à cet effet.
Quant à la GESPH, elle est un logiciel gratuitement mis à la disposition des planteurs. Cet instrument qui est la propriété exclusive du FIRCA, agissant pour le compte de la filière représentée par l’APROMAC, propose aux producteurs un schéma de professionnalisation par l’assistance technique des acteurs majeurs de l’exploitation que sont le régisseur, les chefs d’équipe et les ouvriers.
Ce logiciel est donc un outil de contrôle des résultats obtenus sur les exploitations au profit des propriétaires, ce qui pourra les prémunir contre les dérives de leurs employés, notamment les vols de production et une mauvaise productivité de la plantation.
De son côté, le PIC Hévéa est une application résultant du projet "Elaboration d’une clé d’identification clonale" mis en œuvre dans le cadre du 2ème cycle de projets de la filière hévéa.
Pour assurer la vulgarisation de la clé d’identification, cette application informatique accessible aux potentiels utilisateurs participe à la formation des acteurs de la filière (planteurs, pépiniéristes, chercheurs, etc.) à la reconnaissance des clones d’hévéa vulgarisés en Côte d’Ivoire. A ce jour, cinq clones sont recommandés aux producteurs (GT1, PB 217, IRCA 41, IRCA 230, IRCA 331).
A l’ouverture de l’atelier, MM. N’Diaye Oumar et Attobra Akpagni, représentant respectivement le directeur exécutif du FIRCA et le président de l’APROMAC, ont tour à tour exhorté les acteurs à s’approprier ces outils qui ne valent que s’ils sont exploités.
Par ailleurs, au nom de M. Brédoumy Kouassi Soumaïla, directeur général des Productions et de la Sécurité alimentaire, M. Goré Bi a invité les gros producteurs d’hévéa à s’impliquer dans la mise en place de l’Interprofession de la filière. Ce processus démarré depuis 2013, s’il aboutit, permettra ainsi aux autorités d’avoir un interlocuteur crédible.
cmas
Ces applications ont été présentées lors d’un atelier organisé vendredi à l’hôtel Tiama (Plateau, Abidjan) par les deux structures, sous le regard du ministère de l’Agriculture représenté par le directeur des Cultures de rente, M. Goré Bi.
Sur les nombreuses applications créées, figurent trois qui ont fait l’objet de cette présentation, en l’occurrence la Clinique phytosanitaire en ligne de l’hévéa (www.cliniquehevea-ci.com), la Gestion des plantations d’hévéa (GESPH) et le Programme d’identification clonale (PIC Hévéa).
Présentée par Pr Hortense Atta Diallo, la Clinique phytosanitaire en ligne de l’hévéa vise à contribuer à une meilleure maîtrise de ses maladies et à vulgariser les méthodes de lutte existantes.
C’est un instrument dynamique, consultable sur Internet, en vue de poser le diagnostic et de faire des recommandations de traitement aux planteurs. Ces derniers ainsi que les spécialistes et le public ont un accès libre à ce site pour se former, identifier les maladies à partir de photos et d’images mais aussi d’échanger à distance avec des chercheurs à travers une plateforme créée à cet effet.
Quant à la GESPH, elle est un logiciel gratuitement mis à la disposition des planteurs. Cet instrument qui est la propriété exclusive du FIRCA, agissant pour le compte de la filière représentée par l’APROMAC, propose aux producteurs un schéma de professionnalisation par l’assistance technique des acteurs majeurs de l’exploitation que sont le régisseur, les chefs d’équipe et les ouvriers.
Ce logiciel est donc un outil de contrôle des résultats obtenus sur les exploitations au profit des propriétaires, ce qui pourra les prémunir contre les dérives de leurs employés, notamment les vols de production et une mauvaise productivité de la plantation.
De son côté, le PIC Hévéa est une application résultant du projet "Elaboration d’une clé d’identification clonale" mis en œuvre dans le cadre du 2ème cycle de projets de la filière hévéa.
Pour assurer la vulgarisation de la clé d’identification, cette application informatique accessible aux potentiels utilisateurs participe à la formation des acteurs de la filière (planteurs, pépiniéristes, chercheurs, etc.) à la reconnaissance des clones d’hévéa vulgarisés en Côte d’Ivoire. A ce jour, cinq clones sont recommandés aux producteurs (GT1, PB 217, IRCA 41, IRCA 230, IRCA 331).
A l’ouverture de l’atelier, MM. N’Diaye Oumar et Attobra Akpagni, représentant respectivement le directeur exécutif du FIRCA et le président de l’APROMAC, ont tour à tour exhorté les acteurs à s’approprier ces outils qui ne valent que s’ils sont exploités.
Par ailleurs, au nom de M. Brédoumy Kouassi Soumaïla, directeur général des Productions et de la Sécurité alimentaire, M. Goré Bi a invité les gros producteurs d’hévéa à s’impliquer dans la mise en place de l’Interprofession de la filière. Ce processus démarré depuis 2013, s’il aboutit, permettra ainsi aux autorités d’avoir un interlocuteur crédible.
cmas