Abidjan - La commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de la CEDEAO, a rendu, jeudi à Monrovia, un vibrant hommage au Dr Amos Sawyer, ancien président du gouvernement intérimaire du Libéria, objet ce jour-là d’un hommage international à l’occasion du 70ème anniversaire de sa naissance.
Mme Salamatu Hussaini Suleiman qui s’exprimait au nom du président de la Commission de la CEDEAO, a salué l’action multiforme du Dr Sawyer au service de la paix et de la démocratie, à l’instar des autres personnalités, dont la présidente libérienne, Mme Ellen Johnson Sirleaf, à ce symposium international sur l’action et l’œuvre de l’impétrant, rapporte un communiqué de la CEDEAO transmis samedi à l’AIP.
Avec une délégation comprenant son homologue de la CEDEAO chargé des Affaires sociales et du Genre ainsi que des hauts fonctionnaires de l’organisation, Mme Suleiman a notamment remis un présent au Dr Sawyer, grand collaborateur de la CEDEAO dont il assure souvent la présidence des missions d’observation électorale.
La commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité était à Monrovia pour une mission qui, après le Libéria, la conduira en Guinée dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et de consultation des autorités sur le déploiement du Système d’alerte précoce et d’intervention de la CEDEAO au niveau national.
Conformément à sa Vision 2020 et afin de renforcer la coopération, la cohérence et la complémentarité dans la prévention et la résolution des conflits, la CEDEAO, à travers son Centre d’observation et de suivi (Direction de l'alerte précoce), a lancé en janvier le projet intitulé «Mise en œuvre du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse».
Ce projet vise à réduire le fossé entre l’alerte et la réponse dans les Etats membres de l’organisation par le biais du déploiement de l’alerte précoce et la réponse au niveau communautaire.
La réussite de sa mise en œuvre nécessite le renforcement du réseau des moniteurs de terrain ECOWARN (qui sont passés de 3 à 5 par pays) et la mise en place d’un centre pour la coordination du mécanisme national d’alerte et de réponse dans chaque Etat membre de la CEDEAO.
Ce centre qui a pour mandat d’activer, de coordonner et de suivre les activités d’intervention dans les pays, servira d’interface et de lien étroit entre la Salle de veille situé au siège de la CEDEAO à Abuja, au Nigéria, et les institutions chargées de la paix et de la sécurité dans les Etats membres.
Cet important projet dont le démarrage effectif est prévu en août, concerne d’abord les Etats où le président de la Commission dispose de représentants spéciaux, à savoir la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Burkina Faso et le Nigeria.
La commissaire qui est accompagnée du directeur du Centre d’observation et de suivi, d’un chargé de programme et d’un conseiller technique, informera les autorités compétentes des pays visités sur le contexte du déploiement et échangera avec elles sur les modalités administratives liées à la mise en place du mécanisme, mais aussi sur les modalités techniques et financières liées au projet.
En application des dispositions du mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité, il a été mis en place un système d’observation de la paix et de la sécurité à l’échelle sous-régionale dénommé ECOWARN (ECOWAS Early Warning and Response Network), un réseau d’alerte précoce et de réponse géré par la direction de l’alerte précoce, rappelle la note.
(AIP)
cmas
Mme Salamatu Hussaini Suleiman qui s’exprimait au nom du président de la Commission de la CEDEAO, a salué l’action multiforme du Dr Sawyer au service de la paix et de la démocratie, à l’instar des autres personnalités, dont la présidente libérienne, Mme Ellen Johnson Sirleaf, à ce symposium international sur l’action et l’œuvre de l’impétrant, rapporte un communiqué de la CEDEAO transmis samedi à l’AIP.
Avec une délégation comprenant son homologue de la CEDEAO chargé des Affaires sociales et du Genre ainsi que des hauts fonctionnaires de l’organisation, Mme Suleiman a notamment remis un présent au Dr Sawyer, grand collaborateur de la CEDEAO dont il assure souvent la présidence des missions d’observation électorale.
La commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité était à Monrovia pour une mission qui, après le Libéria, la conduira en Guinée dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et de consultation des autorités sur le déploiement du Système d’alerte précoce et d’intervention de la CEDEAO au niveau national.
Conformément à sa Vision 2020 et afin de renforcer la coopération, la cohérence et la complémentarité dans la prévention et la résolution des conflits, la CEDEAO, à travers son Centre d’observation et de suivi (Direction de l'alerte précoce), a lancé en janvier le projet intitulé «Mise en œuvre du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse».
Ce projet vise à réduire le fossé entre l’alerte et la réponse dans les Etats membres de l’organisation par le biais du déploiement de l’alerte précoce et la réponse au niveau communautaire.
La réussite de sa mise en œuvre nécessite le renforcement du réseau des moniteurs de terrain ECOWARN (qui sont passés de 3 à 5 par pays) et la mise en place d’un centre pour la coordination du mécanisme national d’alerte et de réponse dans chaque Etat membre de la CEDEAO.
Ce centre qui a pour mandat d’activer, de coordonner et de suivre les activités d’intervention dans les pays, servira d’interface et de lien étroit entre la Salle de veille situé au siège de la CEDEAO à Abuja, au Nigéria, et les institutions chargées de la paix et de la sécurité dans les Etats membres.
Cet important projet dont le démarrage effectif est prévu en août, concerne d’abord les Etats où le président de la Commission dispose de représentants spéciaux, à savoir la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Burkina Faso et le Nigeria.
La commissaire qui est accompagnée du directeur du Centre d’observation et de suivi, d’un chargé de programme et d’un conseiller technique, informera les autorités compétentes des pays visités sur le contexte du déploiement et échangera avec elles sur les modalités administratives liées à la mise en place du mécanisme, mais aussi sur les modalités techniques et financières liées au projet.
En application des dispositions du mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité, il a été mis en place un système d’observation de la paix et de la sécurité à l’échelle sous-régionale dénommé ECOWARN (ECOWAS Early Warning and Response Network), un réseau d’alerte précoce et de réponse géré par la direction de l’alerte précoce, rappelle la note.
(AIP)
cmas