Les membres de la commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationales ont adopté, hier, en commission, le projet de loi de finances rectificative du budget pour l’année 2015. Selon le ministre auprès du premier ministre, chargé du budget, Abdourahmane Cissé, qui est allé défendre ledit projet à l’hémicycle, “l’ensemble des modifications se traduit par une hausse nette de 181 701 879 738 Fcfa portant le niveau global du budget à 5 196 037 880 744 Fcfa contre 5 014 336 001 006 Fcfa initialement prévus“. Il a expliqué aux députés que cette hausse est la résultante de “La bonne orientation de certains indicateurs économiques et financiers observée au terme du 1er semestre“. L’émissaire du gouvernement a également indiqué que les prévisions de recettes ont dû être ajustées pour tenir entre autres compte de l’évolution favorable de la taxation des produits pétroliers et du volume de cacao enregistré, de la baisse des ressources perçues à l’importation sur les marchandises générales. Il a aussi indiqué que les prévisions enregistrent une forte augmentation au niveau des ressources non fiscales grâce à l’opération de privatisation de la Sib et au paiement des arriérés de dividendes de la Petroci. Concernant les dépenses publiques notamment l'accroissement des capacités opérationnelles des services de l'armée, des subventions d'écoles privées, l'utilisation du HVO (Heavy Vacuum Oil) pour l'utilisation de l'électricité, le ministre Cissé a expliqué que des ajustements ont été également enregistrés. Les dépenses de personnel, selon le ministre en charge du Budget, ont été eux aussi revues à la baisse. L’envoyé du gouvernement a par ailleurs présenté d’autres détails aux parlementaires de la commission qui prévoit le vote du projet en plénière en principe au terme de la session extraordinaire ouverte par l’Assemblée nationale. Notons que le ministre en charge du Budget a bénéficié du soutien de son collègue du ministère de lʼEntrepreneuriat national, de la promotion des Pme et Pmi et de l’artisanat, Moutayé Anzoumane.
Par FRANÇOIS BECANTHY
Par FRANÇOIS BECANTHY