1960-2015, la Côte d’Ivoire a 55 ans d’indépendance et d’histoire politique. C’est la concomitance d’évènements de 55 ans de vie et d’histoire politique de la Côte d’Ivoire.
S’il est des personnes qui ont marqué ce demi-siècle de souveraineté de la Côte d’Ivoire, c’est bel et bien Félix Houphouët-Boigny et Laurent Gbagbo. «Deux hommes d’Etat» dont la présence particulière et émouvante a dominé ‘’le désert politique’’ de la Côte d’Ivoire. De 1960 à 1993, Félix Houphouët-Boigny a été une richesse politique et d’idées pour le potentiel humain et économique de la Côte d’Ivoire. Dans ces deux ‘‘fonctions publiques’’ de son métier politique, Félix Houphouët-Boigny ne cessait de diriger son pays, comme ceux des grands pays occidentaux, avec une spécialité ivoirienne : le dialogue. Avec cette arme, « l’homme d’Etat » ivoirien à bousculé le monde entier, avant d’illuminer le Palestinien Yasser Arafat, l’Israélien Ben Gourio, l’Américain John Kennedy, le Français Charles de Gaulle. Avec ce dernier, Félix Houphouët-Boigny avait un enjeu majeur dans la phase que traversait l’Afrique francophone dans l’accession à l’indépendance. C’est là où Félix Houphouët-Boigny démarrait son ‘’histoire’’ politique autour du Rda qu’il créa en 1946, le Conseil de l’entente en 1959 et l’Oua en 1963. Félix Houphouët-Boigny avait ses défauts qui soulevaient parfois des controverses. Il s’est fait désavouer par ses compagnons de lutte, quand il a voulu accorder « la double » nationalité aux Voltaïques (aujourd’hui Burkinabé). En 1975, plusieurs chefs d’Etat s’en sont pris à Félix Houphouët-Boigny, pour son dialogue avec les « Blancs » de l’Afrique du Sud, trop ambigu à leurs yeux. Un tableau où les « Blancs » pratiquaient le développement ‘’séparé’’ ou Métis, Noirs, Indiens vivaient en asile interne. A mon avis, Félix Houphouët-Boigny a été moins convaincant dans sa diplomatie africaine. En Angola, au Liberia, au Nigeria pour ces exemples originaux, « l’homme d’Etat» ivoirien soutenait les rébellions de Jonas Savimbi contre Eduardo Dos Santos, Charles Taylor contre Doé Samuel, Odumegwu Ojukwu contre Yakubu Gowon. Félix Houphouët-Boigny mérite d’être enseigné dans les universités, grandes écoles et écoles primaires ivoiriennes. «L’homme d’Etat » ivoirien a marqué son époque, sa voix, ses différentes positions portaient au-delà de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. Le second personnage qui a marqué le demi-siècle de souveraineté de la Côte d’Ivoire, c’est bel et bien Laurent Gbagbo, champion des débats idéologiques et des grandes causes. En 1960, ‘’l’Homme d’Etat’’ d’obédience socialiste ne laisse personne indifférent. Plus d’autorité morale, il exige le bulletin unique, le vote à l’âge de 18 ans… et se présente à l’élection présidentielle face à Félix Houphouët-Boigny. Etrange période où certains Ivoiriens trouvent Laurent Gbagbo ‘’insolent’’. Pour Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire n’est plus, au moins, dans cette phase de ‘’pensée unique’’. Ce qui vaut pour tous les Ivoiriens ‘’la parole libérée’’. Qu’on l’aime ou pas, Laurent Gbagbo est le premier homme politique à s’opposer à Félix Houphouët-Boigny, comme ultime héraut de la Côte d’Ivoire indépendante. Parfois flamboyant, mais surtout pragmatique. A cela, Laurent Gbagbo n’était pas contre Félix Houphouët-Boigny. Peut-être que l’homme avait plus de raisonnement, de charisme. Gbagbo Laurent aimait le débat politique, le débat des idées où il s’affichait à la télévision, où beaucoup d’hommes politiques en Côte d’Ivoire livrent ‘’leurs émotions’’ plus que des arguments. Aujourd’hui en 55 ans d’indépendance, la politique a cessé d’attirer les meilleurs. Il n’existe plus d’‘’Hommes d’Etat’’ comme Félix Houphouët-Boigny. D’hommes d’élite de contre-pouvoir comme Laurent Gbagbo qui s’investissent dans les premiers rangs politiques, porteurs de référence bien capable de définir un projet de société et d’informations spécifiques. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire traverse un ‘’désert politique’’ de débats d’idées. Félix Houphouët-Boigny est décédé en 1993, et Laurent Gbagbo est détenu par la justice internationale à La Haye, en Hollande. A la lecture de leurs ‘’comportements’’ politiques, Félix Houphouët-Boigny et Laurent Gbagbo ont flotté dans les mêmes sigles. : Laurent Gbagbo social-démocrate et Félix Houphouët-Boigny social-libéralisme. Ils ont aussi exercé dans le même mode de gestion culturelle : le «dialogue» et «Asseyons-nous et discutons»… Malheureusement, ils n’ont pas été compris.
Qu’on le veuille ou non, Félix Houphouët-Boigny suscitait admiration tant en Afrique que dans le monde. Laurent Gbagbo qu’on l’aime ou pas, ne laisse personne indifférent : Docteur d’Etat en histoire, enthousiaste avec une culture politique qu’il enseigne à tout le monde. Mais où sont passés les politologues, les écrivains ivoiriens ? Y a-t-il des intellectuels ivoiriens ? En tout cas, il est tant d’évoquer le sillage d’Houphouët-Boigny. L’homme qui cria à la force des « Blancs » en 1932 « Vous nous avez trop volé ». Quant à Laurent Gbagbo, il reste le phénomène politique, avec sa présence particulière pendant 55 ans d’indépendance et de souveraineté de la Côte d’Ivoire.
S’il est des personnes qui ont marqué ce demi-siècle de souveraineté de la Côte d’Ivoire, c’est bel et bien Félix Houphouët-Boigny et Laurent Gbagbo. «Deux hommes d’Etat» dont la présence particulière et émouvante a dominé ‘’le désert politique’’ de la Côte d’Ivoire. De 1960 à 1993, Félix Houphouët-Boigny a été une richesse politique et d’idées pour le potentiel humain et économique de la Côte d’Ivoire. Dans ces deux ‘‘fonctions publiques’’ de son métier politique, Félix Houphouët-Boigny ne cessait de diriger son pays, comme ceux des grands pays occidentaux, avec une spécialité ivoirienne : le dialogue. Avec cette arme, « l’homme d’Etat » ivoirien à bousculé le monde entier, avant d’illuminer le Palestinien Yasser Arafat, l’Israélien Ben Gourio, l’Américain John Kennedy, le Français Charles de Gaulle. Avec ce dernier, Félix Houphouët-Boigny avait un enjeu majeur dans la phase que traversait l’Afrique francophone dans l’accession à l’indépendance. C’est là où Félix Houphouët-Boigny démarrait son ‘’histoire’’ politique autour du Rda qu’il créa en 1946, le Conseil de l’entente en 1959 et l’Oua en 1963. Félix Houphouët-Boigny avait ses défauts qui soulevaient parfois des controverses. Il s’est fait désavouer par ses compagnons de lutte, quand il a voulu accorder « la double » nationalité aux Voltaïques (aujourd’hui Burkinabé). En 1975, plusieurs chefs d’Etat s’en sont pris à Félix Houphouët-Boigny, pour son dialogue avec les « Blancs » de l’Afrique du Sud, trop ambigu à leurs yeux. Un tableau où les « Blancs » pratiquaient le développement ‘’séparé’’ ou Métis, Noirs, Indiens vivaient en asile interne. A mon avis, Félix Houphouët-Boigny a été moins convaincant dans sa diplomatie africaine. En Angola, au Liberia, au Nigeria pour ces exemples originaux, « l’homme d’Etat» ivoirien soutenait les rébellions de Jonas Savimbi contre Eduardo Dos Santos, Charles Taylor contre Doé Samuel, Odumegwu Ojukwu contre Yakubu Gowon. Félix Houphouët-Boigny mérite d’être enseigné dans les universités, grandes écoles et écoles primaires ivoiriennes. «L’homme d’Etat » ivoirien a marqué son époque, sa voix, ses différentes positions portaient au-delà de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. Le second personnage qui a marqué le demi-siècle de souveraineté de la Côte d’Ivoire, c’est bel et bien Laurent Gbagbo, champion des débats idéologiques et des grandes causes. En 1960, ‘’l’Homme d’Etat’’ d’obédience socialiste ne laisse personne indifférent. Plus d’autorité morale, il exige le bulletin unique, le vote à l’âge de 18 ans… et se présente à l’élection présidentielle face à Félix Houphouët-Boigny. Etrange période où certains Ivoiriens trouvent Laurent Gbagbo ‘’insolent’’. Pour Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire n’est plus, au moins, dans cette phase de ‘’pensée unique’’. Ce qui vaut pour tous les Ivoiriens ‘’la parole libérée’’. Qu’on l’aime ou pas, Laurent Gbagbo est le premier homme politique à s’opposer à Félix Houphouët-Boigny, comme ultime héraut de la Côte d’Ivoire indépendante. Parfois flamboyant, mais surtout pragmatique. A cela, Laurent Gbagbo n’était pas contre Félix Houphouët-Boigny. Peut-être que l’homme avait plus de raisonnement, de charisme. Gbagbo Laurent aimait le débat politique, le débat des idées où il s’affichait à la télévision, où beaucoup d’hommes politiques en Côte d’Ivoire livrent ‘’leurs émotions’’ plus que des arguments. Aujourd’hui en 55 ans d’indépendance, la politique a cessé d’attirer les meilleurs. Il n’existe plus d’‘’Hommes d’Etat’’ comme Félix Houphouët-Boigny. D’hommes d’élite de contre-pouvoir comme Laurent Gbagbo qui s’investissent dans les premiers rangs politiques, porteurs de référence bien capable de définir un projet de société et d’informations spécifiques. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire traverse un ‘’désert politique’’ de débats d’idées. Félix Houphouët-Boigny est décédé en 1993, et Laurent Gbagbo est détenu par la justice internationale à La Haye, en Hollande. A la lecture de leurs ‘’comportements’’ politiques, Félix Houphouët-Boigny et Laurent Gbagbo ont flotté dans les mêmes sigles. : Laurent Gbagbo social-démocrate et Félix Houphouët-Boigny social-libéralisme. Ils ont aussi exercé dans le même mode de gestion culturelle : le «dialogue» et «Asseyons-nous et discutons»… Malheureusement, ils n’ont pas été compris.
Qu’on le veuille ou non, Félix Houphouët-Boigny suscitait admiration tant en Afrique que dans le monde. Laurent Gbagbo qu’on l’aime ou pas, ne laisse personne indifférent : Docteur d’Etat en histoire, enthousiaste avec une culture politique qu’il enseigne à tout le monde. Mais où sont passés les politologues, les écrivains ivoiriens ? Y a-t-il des intellectuels ivoiriens ? En tout cas, il est tant d’évoquer le sillage d’Houphouët-Boigny. L’homme qui cria à la force des « Blancs » en 1932 « Vous nous avez trop volé ». Quant à Laurent Gbagbo, il reste le phénomène politique, avec sa présence particulière pendant 55 ans d’indépendance et de souveraineté de la Côte d’Ivoire.