Le ministre auprès du Premier ministre chargé du budget, Cissé Abdourhamane a assuré, à l’occasion d’un forum islamique sur la finance, que la Côte d’Ivoire dispose d’un environnement favorable pour les investissements.
"Le moment est venu d’investir en Côte d’Ivoire", a lancé le ministre du budget lors d’un panel sur le thème "Transformer la Côte d’Ivoire en destination des investisseme nts respectueux de la Charia", citant les nombreuses réformes engagées par le pays.
Le ministre a aussi présenté la vision du président de la République et la stratégie de développement à travers le PND qui ont boosté l’économie de la Côte d’Ivoire après les dix années de crises sociopolitique.
"Nous voulons être la plaque tournante dans la sous région", a-t-il relevé soulignant que face aux besoins d’investissements présentés par le plan national de développement, la Côte d’Ivoire doit élargir son champ de possibilités d’investissement.
Pour le ministre du budget, au regard de ces besoins, "le financement islamique est une opportunité".
Abdourhamane Cissé a relevé, cependant, que beaucoup reste à faire a u niveau réglementaire pour faciliter l’accès à ce financement. Mais toutefois, cette question devrait se régler dans le cadre de l’union sous régionale à laquelle appartient la Côte d’Ivoire, a-t-il indiqué.
La Côte d’Ivoire, pour sa part, fait des efforts pour mettre en place un climat des affaires favorable et assurer la stabilité politique, a précisé le ministre.
"La BID (banque islamique de développement) soutient les efforts des autorités ivoiriennes car elles font ce qu’il faut pour réduire la pauvreté et favoriser l’investissement", a souligné le directeur et conseiller principal de la société islamique pour le développement du secteur privé (SID), Nida Raza.
Il a rappelé que la BID soutient la Côte d’Ivoire dans le secteur des transports not amment dans le financement de l’autoroute du Nord et dans le secteur de l’éducation.
Il a également souligné que son institution apporte une assurance contre les risques politiques pour encourager les investisseurs à investir en Côte d’Ivoire.
M. Raza a relevé par ailleurs que sur un engagement d’environ un milliard de dollars pris en faveur de la Côte d’Ivoire, la banque a déjà décaissé plus de la moitié.
"Ce pays a le potentiel lié aux ressources humaines" a dit pour sa part, le directeur général Africa finance corporation (AFC), Andrew Alli qui a salué la volonté des autorités ivoiriennes à investir.
"Ce pays est le troisième risque le plus important de l’AFC en Afrique", a-t-il assuré notant qu’ils apportent leur soutien à la soci& eacute;té ivoirienne de raffinage (SIR).
Pour Andrew Alli, les perspectives sont "meilleures" du point de vue des investissements à cause de la "détermination" du gouvernement ivoirien à avancer pour faire les réformes nécessaires.
Le premier forum africain de la finance islamique est organisé par le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire conjointement avec la société islamique pour le développement du secteur privé (SID), membre du groupe de la banque islamique de développement qui réunit les représentants des pays africains et du monde entier devant permettre de constituer une plateforme d’échanges et de dialogue sur la problématique de la fiance islamique et de faire de la Côte d’Ivoire un hub.
(AIP)
kkf/akn/kam
"Le moment est venu d’investir en Côte d’Ivoire", a lancé le ministre du budget lors d’un panel sur le thème "Transformer la Côte d’Ivoire en destination des investisseme nts respectueux de la Charia", citant les nombreuses réformes engagées par le pays.
Le ministre a aussi présenté la vision du président de la République et la stratégie de développement à travers le PND qui ont boosté l’économie de la Côte d’Ivoire après les dix années de crises sociopolitique.
"Nous voulons être la plaque tournante dans la sous région", a-t-il relevé soulignant que face aux besoins d’investissements présentés par le plan national de développement, la Côte d’Ivoire doit élargir son champ de possibilités d’investissement.
Pour le ministre du budget, au regard de ces besoins, "le financement islamique est une opportunité".
Abdourhamane Cissé a relevé, cependant, que beaucoup reste à faire a u niveau réglementaire pour faciliter l’accès à ce financement. Mais toutefois, cette question devrait se régler dans le cadre de l’union sous régionale à laquelle appartient la Côte d’Ivoire, a-t-il indiqué.
La Côte d’Ivoire, pour sa part, fait des efforts pour mettre en place un climat des affaires favorable et assurer la stabilité politique, a précisé le ministre.
"La BID (banque islamique de développement) soutient les efforts des autorités ivoiriennes car elles font ce qu’il faut pour réduire la pauvreté et favoriser l’investissement", a souligné le directeur et conseiller principal de la société islamique pour le développement du secteur privé (SID), Nida Raza.
Il a rappelé que la BID soutient la Côte d’Ivoire dans le secteur des transports not amment dans le financement de l’autoroute du Nord et dans le secteur de l’éducation.
Il a également souligné que son institution apporte une assurance contre les risques politiques pour encourager les investisseurs à investir en Côte d’Ivoire.
M. Raza a relevé par ailleurs que sur un engagement d’environ un milliard de dollars pris en faveur de la Côte d’Ivoire, la banque a déjà décaissé plus de la moitié.
"Ce pays a le potentiel lié aux ressources humaines" a dit pour sa part, le directeur général Africa finance corporation (AFC), Andrew Alli qui a salué la volonté des autorités ivoiriennes à investir.
"Ce pays est le troisième risque le plus important de l’AFC en Afrique", a-t-il assuré notant qu’ils apportent leur soutien à la soci& eacute;té ivoirienne de raffinage (SIR).
Pour Andrew Alli, les perspectives sont "meilleures" du point de vue des investissements à cause de la "détermination" du gouvernement ivoirien à avancer pour faire les réformes nécessaires.
Le premier forum africain de la finance islamique est organisé par le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire conjointement avec la société islamique pour le développement du secteur privé (SID), membre du groupe de la banque islamique de développement qui réunit les représentants des pays africains et du monde entier devant permettre de constituer une plateforme d’échanges et de dialogue sur la problématique de la fiance islamique et de faire de la Côte d’Ivoire un hub.
(AIP)
kkf/akn/kam
