Le faible niveau d’arriéré de recouvrement au niveau de la fiscalité en Côte d’Ivoire est une préoccupation pour les autorités ivoiriennes. En premier chef, le ministre en charge du Budget, Abdourahmane Cissé. Il l’a fait savoir récemment à Abidjan, à la faveur
d’une rencontre d’échanges sur l’économie nationale avec les membres de PricewaterhouseCoopers (PwC).
« 2 à 3 % du Produit intérieur brut (Pib) se perdent chaque année parce que tout le monde ne paie pas l’impôt. On fait semblant de payer l’impôt, mais en réalité, ce n’est pas le cas. On a, aujourd’hui, des niveaux d’arriérés de recouvrement importants. Et seulement 20 % des entreprises contribuent pour 80 % des recettes fiscales», a révélé le ministre Abdourahmane Cissé. Expliquant que compte tenu du fait que ce sont toujours les mêmes entreprises qui paient l’impôt, cela donne l’impression qu’il y a un harcèlement fiscal alors qu’il y n’en a pas. Selon le ministre, un grand nombre de contribuables ne sont pas du tout contrôlés. Pour y remédier,
Abdourahmane Cissé a préconisé l’élargissement de l’assiette fiscale ‘‘ car il y a un potentiel relativement important’’. Par ailleurs pour le remboursement des
crédits de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva), le ministre Cissé a informé qu’il n’y a plus de créances.
Quant à ceux qui s’évertuaient à créer des passifs malgré les nouvelles dispositions en vigueur, le ministre en charge du Budget a révélé qu’ils sont été soit sanctionnés, soit radiés pour donner un signal fort de bonne gouvernance. Abdourahmane Cissé
s’est dit ouvert aux propositions visant à booster la
santé des entreprises.
JEAN-ERIC ADINGRA
d’une rencontre d’échanges sur l’économie nationale avec les membres de PricewaterhouseCoopers (PwC).
« 2 à 3 % du Produit intérieur brut (Pib) se perdent chaque année parce que tout le monde ne paie pas l’impôt. On fait semblant de payer l’impôt, mais en réalité, ce n’est pas le cas. On a, aujourd’hui, des niveaux d’arriérés de recouvrement importants. Et seulement 20 % des entreprises contribuent pour 80 % des recettes fiscales», a révélé le ministre Abdourahmane Cissé. Expliquant que compte tenu du fait que ce sont toujours les mêmes entreprises qui paient l’impôt, cela donne l’impression qu’il y a un harcèlement fiscal alors qu’il y n’en a pas. Selon le ministre, un grand nombre de contribuables ne sont pas du tout contrôlés. Pour y remédier,
Abdourahmane Cissé a préconisé l’élargissement de l’assiette fiscale ‘‘ car il y a un potentiel relativement important’’. Par ailleurs pour le remboursement des
crédits de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva), le ministre Cissé a informé qu’il n’y a plus de créances.
Quant à ceux qui s’évertuaient à créer des passifs malgré les nouvelles dispositions en vigueur, le ministre en charge du Budget a révélé qu’ils sont été soit sanctionnés, soit radiés pour donner un signal fort de bonne gouvernance. Abdourahmane Cissé
s’est dit ouvert aux propositions visant à booster la
santé des entreprises.
JEAN-ERIC ADINGRA