Abengourou - Le préfet de la région de l’Indénié-Djuablin et du département d’Abengourou, Fadi Ouattara, a procédé jeudi au lancement officiel de la campagne de commercialisation du binôme café-cacao pour la période 2015-2016.
A cette occasion, il a invité tous les acteurs de la filière café-cacao à relever le défi de la quantité et de la qualité. Il n’a pas manqué non plus de les exhorter à un comportement citoyen en évitant de livrer leur production au Ghana voisin au détriment des ports de San Pédro et d’Abidjan.
M. Fadi Ouattara a, par ailleurs, insisté longuement sur le respect strict du prix minimum garanti bord champ qui est de 650 FCFA pour le café et de 1000 CFA pour le cacao. "Le non respect de ces prix peut entrainer des sanc tions graves", a-t-il averti, invitant les producteurs à dénoncer tout acheteur véreux auprès du comité départemental de suivi des activités de la filière café-cacao (CDS) qu’il préside afin que les mesures répressives soient prises à son encontre.
Cette cérémonie de lancement a également permis au représentant du directeur général du conseil du café-cacao, N’cho Serge Pacôme, d’entretenir les producteurs sur les mesures édictées pour assurer le bon déroulement de cette nouvelle campagne agricole.
Ces mesures concernent, notamment, les normes qualités d’entrée usine. "Le taux d’humidité accepté est de 8%. Entre 8 et 9%, le cacao subit une réfaction. Au-delà de 9%, le produit est refoulé", a-t-il indiqu&e acute;, invitant les producteurs à présenter du cacao de bonne qualité à l’entrée des usines des exportateurs. A savoir, du cacao bien fermenté, bien séché et bien trié.
M. N’cho a, également, informé son auditoire sur la péréquation transport qui sera instaurée lors de la campagne intermédiaire. A l’en croire, contrairement à la péréquation de la campagne principale qui est de 20F/kg, celle de la campagne intermédiaire tiendra compte de l’origine du produit.
A sa suite est intervenu le représentant du directeur de la protection des végétaux, du contrôle et de la qualité du ministère de l’agriculture, Akamou Fataye. Ce dernier a demandé aux producteurs d’Abengourou d’adopter les bonnes pratiques agricoles consistant à bien &eac ute;cabosser le cacao, bien le fermenter, bien le sécher, bien le stocker, bien l’emballer et bien le transporter.
Il leur a également demandé d’utiliser les produits phytosanitaires homologués, de respecter les doses d’application de ces produits et de prendre les précautions d’utilisation pour ne pas s’intoxiquer.
Selon le délégué régional du conseil du café-cacao, Elo Evariste, la campagne écoulée (2014-2015) affiche un bilan "satisfaisant" avec une production de 5 000T de café et 75 000T de cacao. Il affirme également que la qualité du produit s’est considérablement améliorée. Ainsi de 13% en 2012-2013, le taux de sous grade est passé à 6% en 2014-2015.
(AIP)
Rkk/ask
A cette occasion, il a invité tous les acteurs de la filière café-cacao à relever le défi de la quantité et de la qualité. Il n’a pas manqué non plus de les exhorter à un comportement citoyen en évitant de livrer leur production au Ghana voisin au détriment des ports de San Pédro et d’Abidjan.
M. Fadi Ouattara a, par ailleurs, insisté longuement sur le respect strict du prix minimum garanti bord champ qui est de 650 FCFA pour le café et de 1000 CFA pour le cacao. "Le non respect de ces prix peut entrainer des sanc tions graves", a-t-il averti, invitant les producteurs à dénoncer tout acheteur véreux auprès du comité départemental de suivi des activités de la filière café-cacao (CDS) qu’il préside afin que les mesures répressives soient prises à son encontre.
Cette cérémonie de lancement a également permis au représentant du directeur général du conseil du café-cacao, N’cho Serge Pacôme, d’entretenir les producteurs sur les mesures édictées pour assurer le bon déroulement de cette nouvelle campagne agricole.
Ces mesures concernent, notamment, les normes qualités d’entrée usine. "Le taux d’humidité accepté est de 8%. Entre 8 et 9%, le cacao subit une réfaction. Au-delà de 9%, le produit est refoulé", a-t-il indiqu&e acute;, invitant les producteurs à présenter du cacao de bonne qualité à l’entrée des usines des exportateurs. A savoir, du cacao bien fermenté, bien séché et bien trié.
M. N’cho a, également, informé son auditoire sur la péréquation transport qui sera instaurée lors de la campagne intermédiaire. A l’en croire, contrairement à la péréquation de la campagne principale qui est de 20F/kg, celle de la campagne intermédiaire tiendra compte de l’origine du produit.
A sa suite est intervenu le représentant du directeur de la protection des végétaux, du contrôle et de la qualité du ministère de l’agriculture, Akamou Fataye. Ce dernier a demandé aux producteurs d’Abengourou d’adopter les bonnes pratiques agricoles consistant à bien &eac ute;cabosser le cacao, bien le fermenter, bien le sécher, bien le stocker, bien l’emballer et bien le transporter.
Il leur a également demandé d’utiliser les produits phytosanitaires homologués, de respecter les doses d’application de ces produits et de prendre les précautions d’utilisation pour ne pas s’intoxiquer.
Selon le délégué régional du conseil du café-cacao, Elo Evariste, la campagne écoulée (2014-2015) affiche un bilan "satisfaisant" avec une production de 5 000T de café et 75 000T de cacao. Il affirme également que la qualité du produit s’est considérablement améliorée. Ainsi de 13% en 2012-2013, le taux de sous grade est passé à 6% en 2014-2015.
(AIP)
Rkk/ask
