Abidjan - L’expert indépendant de l’ONU, le marocain Mohammed Ayat a exhorté mardi à Abidjan, la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) à accélérer le processus d'indemnisation des victimes de la crise postélectorale, afin de "contenir leur impatience".
"Les victimes que j’ai rencontrées trouvent que le processus est lent, il faut faire vite parce qu’elles commencent à s’impatienter", a indiqué Mohammed Ayat lors d’une séance de travail avec la directrice générale du programme national de cohésion sociale (PNCS), Pr Koné Mariatou.
L'expert des droits de l’homme a relevé qu'en dépit du travail abattu en matière de réconciliation, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire. "Je pense que l’idée c’est de souligner l’importance de la réconciliation nationale, ce qui est évident pour tout le monde. Je crois que le président de la République dans son discours d’investiture en a parlé, ce qui est une très bonne chose", a-t-il déclaré.
"Je comprends l’impatience des victimes et nous sommes nous-mêmes impsatients", a pour sa part souligné la directrice du PNCS, par ailleurs secrétaire exécutive de la CONARIV. Selon Pr Koné, la patience doit toujours gagner les victimes qui, au demeurant seront tous indemnisées. "Il faut qu’on ait un barème, car on ne peut rien faire si on n’a pas la liste des victimes", a-t-elle indiqué, se félicitant par ailleurs du démarrage du processus d’indemnisation des victimes.
gak/ask
"Les victimes que j’ai rencontrées trouvent que le processus est lent, il faut faire vite parce qu’elles commencent à s’impatienter", a indiqué Mohammed Ayat lors d’une séance de travail avec la directrice générale du programme national de cohésion sociale (PNCS), Pr Koné Mariatou.
L'expert des droits de l’homme a relevé qu'en dépit du travail abattu en matière de réconciliation, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire. "Je pense que l’idée c’est de souligner l’importance de la réconciliation nationale, ce qui est évident pour tout le monde. Je crois que le président de la République dans son discours d’investiture en a parlé, ce qui est une très bonne chose", a-t-il déclaré.
"Je comprends l’impatience des victimes et nous sommes nous-mêmes impsatients", a pour sa part souligné la directrice du PNCS, par ailleurs secrétaire exécutive de la CONARIV. Selon Pr Koné, la patience doit toujours gagner les victimes qui, au demeurant seront tous indemnisées. "Il faut qu’on ait un barème, car on ne peut rien faire si on n’a pas la liste des victimes", a-t-elle indiqué, se félicitant par ailleurs du démarrage du processus d’indemnisation des victimes.
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