Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’Expert indépendant de l’Organisation des Nations unies sur le renforcement de capacités et de la coopération technique avec la Côte d’Ivoire dans le domaine des droits de l’homme, Mohammed Ayat, a relevé, mardi, à Abidjan que les victimes des différentes crises ivoiriennes sont gagnées par "l’impatience", quelques mois après le lancement par les autorités du processus de leur indemnisation.
"J’ai eu une rencontre avec les victimes ce matin (mardi). Elles trouvent que le processus est lent. Elles s’impatientent", a déclaré Mohammed Ayat au cours d’une rencontre avec la Directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS), Pr Mariatou Koné.
"Il reste beaucoup à faire pour la réconciliation", a fait observer M. Ayat, ajoutant que "cette réconciliation n’est pas simple", car, "elle a besoin d’un fondement solide et que les cœurs s’associent". Selon lui, "la réconciliation est comme une blessure. On la pense doucement".
Le processus d’indemnisation et de réparation des préjudices subis par les victimes des différentes crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990 a été officiellement lancé le mardi 04 août dernier, à Abidjan au cours d’une cérémonie symbolique présidée par le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
Pour cette première phase, 4500 victimes dont 3500 ayants-droit des victimes décédées et 1000 blessés ont été identifiées par le PNCS, chargé de la mise en œuvre de l’indemnisation des victimes recensées par la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) dirigée par Mgr Paul Siméon Ahouana.
Depuis le début de ce processus de réparation, plus 1500 ayants-droit ont reçu chacun un million de FCFA et plus de 200 blessés reçoivent depuis lors, des prises en charges médicales et psychologiques.
A ce propos, la Directrice générale du PNCS, Pr Mariatou Koné a informé, l’Expert onusien qu’à "ce jour nous avons indemnisé plus de la moitié". "A peine, 10% sont des militaires", a-t-elle poursuivi en précisant qu’il y a sur cette liste "80 policiers, 173 gendarmes et une centaine de militaires". Mohammed Ayat a entamé le lundi 2 novembre dernier sa troisième visite en Côte d’Ivoire où il rencontre les différents acteurs du pays.
LS
"J’ai eu une rencontre avec les victimes ce matin (mardi). Elles trouvent que le processus est lent. Elles s’impatientent", a déclaré Mohammed Ayat au cours d’une rencontre avec la Directrice générale du Programme national de cohésion sociale (PNCS), Pr Mariatou Koné.
"Il reste beaucoup à faire pour la réconciliation", a fait observer M. Ayat, ajoutant que "cette réconciliation n’est pas simple", car, "elle a besoin d’un fondement solide et que les cœurs s’associent". Selon lui, "la réconciliation est comme une blessure. On la pense doucement".
Le processus d’indemnisation et de réparation des préjudices subis par les victimes des différentes crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990 a été officiellement lancé le mardi 04 août dernier, à Abidjan au cours d’une cérémonie symbolique présidée par le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
Pour cette première phase, 4500 victimes dont 3500 ayants-droit des victimes décédées et 1000 blessés ont été identifiées par le PNCS, chargé de la mise en œuvre de l’indemnisation des victimes recensées par la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) dirigée par Mgr Paul Siméon Ahouana.
Depuis le début de ce processus de réparation, plus 1500 ayants-droit ont reçu chacun un million de FCFA et plus de 200 blessés reçoivent depuis lors, des prises en charges médicales et psychologiques.
A ce propos, la Directrice générale du PNCS, Pr Mariatou Koné a informé, l’Expert onusien qu’à "ce jour nous avons indemnisé plus de la moitié". "A peine, 10% sont des militaires", a-t-elle poursuivi en précisant qu’il y a sur cette liste "80 policiers, 173 gendarmes et une centaine de militaires". Mohammed Ayat a entamé le lundi 2 novembre dernier sa troisième visite en Côte d’Ivoire où il rencontre les différents acteurs du pays.
LS
