Après l’hommage rendu aux victimes françaises, le jeudi 19 novembre 2015 par les députés ivoiriens, le chef du parlement ivoirien a accordé successivement des audiences aux chefs du haut Sassandra, des cantons de Gnagbodougnoa et à ceux de Gnaliépa, à l’aAsemblée nationale, au Plateau.
« Je voudrais vous rassurer de ma sérénité inébranlable. Nous savons ce que nous faisons et ce que nous disons. Nous ne nous laissons pas distraire (…) Depuis les années de la Fesci (ndlr : Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire), je subis beaucoup de choses. J’ai été arrêté plusieurs fois, j’ai fais la Direction de la surveillance territoriale (DST) et la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Au temps de la Fesci, c’est le PDCI qui m’insultait, parce que pour eux, je soutenais le FPI. Aujourd’hui, c’est le contraire. C’est le FPI qui m’insulte. La boucle est donc bouclée (…) ». Voici des extraits des paroles fortes prononcées par Soro Guillaume, président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, lors de la rencontre avec les différents chefs Bétés. Pour lui, il était important de faire cette rencontre. « Il était important de faire cette rencontre. Avec un taux de participation et un score très honorable, vous avez démontré l’attachement et les liens de fraternité qui nous lient. Nous sommes en Côte d’Ivoire et nous ne pouvons pas continuellement nous haïr. En faisant cela, vous me donnez l’occasion de conserver encore mon poste », a-t-il martelé. Il a remercié les différentes délégations pour le travail qu’elles ont abattu et continuent d’abattre. Le numéro un du parlement ivoirien a rassuré les chefs de son soutien quant au développement de leurs localités.
« Nous sommes avec vous et nous vous accompagnerons dans le cadre des besoins qui relèvent du développement. M’accueillir chez vous n’était pas facile. Mais vous l’avez fait. Et mon devoir, c’est de ne pas vous faire honte. Ils sont embusqués et nous guettent. Mais nous n’allons pas leur donner cette joie. Même par orgueil, je suis prêt à vous accompagner. Nous irons jusqu’au bout, et ensemble », a-t-il promis. Pour M. Zohi Gré, porte-parole des chefs canton de Gnagbodougnoa, les attaques contre Soro Guillaume ne sont pas extraordinaires. À l’en croire, c’est l’importance de sa personnalité qui fait courir ses ennemis. « Beaucoup de choses se racontent et nous avions peur de ne pas vous trouver ici. Mais vous êtes devant nous avec un beau sourire, nos cœurs sont en joie. Quand on est à ce niveau, on est toujours la cible des adversaires. On tire toujours sur vous. Soyez fort ; vous êtes jeune et on a encore besoin de vous », a dit Zohi Gré.
HG
« Je voudrais vous rassurer de ma sérénité inébranlable. Nous savons ce que nous faisons et ce que nous disons. Nous ne nous laissons pas distraire (…) Depuis les années de la Fesci (ndlr : Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire), je subis beaucoup de choses. J’ai été arrêté plusieurs fois, j’ai fais la Direction de la surveillance territoriale (DST) et la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Au temps de la Fesci, c’est le PDCI qui m’insultait, parce que pour eux, je soutenais le FPI. Aujourd’hui, c’est le contraire. C’est le FPI qui m’insulte. La boucle est donc bouclée (…) ». Voici des extraits des paroles fortes prononcées par Soro Guillaume, président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, lors de la rencontre avec les différents chefs Bétés. Pour lui, il était important de faire cette rencontre. « Il était important de faire cette rencontre. Avec un taux de participation et un score très honorable, vous avez démontré l’attachement et les liens de fraternité qui nous lient. Nous sommes en Côte d’Ivoire et nous ne pouvons pas continuellement nous haïr. En faisant cela, vous me donnez l’occasion de conserver encore mon poste », a-t-il martelé. Il a remercié les différentes délégations pour le travail qu’elles ont abattu et continuent d’abattre. Le numéro un du parlement ivoirien a rassuré les chefs de son soutien quant au développement de leurs localités.
« Nous sommes avec vous et nous vous accompagnerons dans le cadre des besoins qui relèvent du développement. M’accueillir chez vous n’était pas facile. Mais vous l’avez fait. Et mon devoir, c’est de ne pas vous faire honte. Ils sont embusqués et nous guettent. Mais nous n’allons pas leur donner cette joie. Même par orgueil, je suis prêt à vous accompagner. Nous irons jusqu’au bout, et ensemble », a-t-il promis. Pour M. Zohi Gré, porte-parole des chefs canton de Gnagbodougnoa, les attaques contre Soro Guillaume ne sont pas extraordinaires. À l’en croire, c’est l’importance de sa personnalité qui fait courir ses ennemis. « Beaucoup de choses se racontent et nous avions peur de ne pas vous trouver ici. Mais vous êtes devant nous avec un beau sourire, nos cœurs sont en joie. Quand on est à ce niveau, on est toujours la cible des adversaires. On tire toujours sur vous. Soyez fort ; vous êtes jeune et on a encore besoin de vous », a dit Zohi Gré.
HG
