Près de quatre (4) ans que le problème dur. De temps à autres, il ressurgit, selon les humeurs des concernés. Des ex-combattants, dont beaucoup estiment être des laissés-pour-compte, descendent dans la rue, crient leur révolte, puis retournent chez eux, satisfaits, peut-être moralement, d’être fait entendre par les autorités ivoiriennes.
Ainsi hier, ils ont assiégé, à Cocody-Angré, la structure chargée de s’occuper de leurs cas. A défaut de leur trouver des emplois, ils réclament chacun la somme de 800.000 Fcfa, afin de se prendre en charge. C’est donc cette revendication qu’ils ont brandi, en faisant beaucoup de bruits. Un mouvement qui n’a été qu’un tempête dans un verre d’eau, car très vite dispersé par les forces de l’ordre. « Ces soldats » démobilisés ont la ferme conviction qu’ils sont à la base de l’avènement du régime Ouattara au Pouvoir. En conséquence, le Pouvoir leur doit beaucoup et ne devrait pas les payer en monnaie de singe, eux qui ont sué sang et eau pour le président Ouattara pour qui ils disent avoir donné leur poitrine, bravant les balles et les chars de l’ « ennemi ».
Sur ce sujet, le régime Ouattara qui estime certainement avoir beaucoup fait montre des signes d’essoufflement et affiche de moins en moins de volonté à en finir cette question. A la limite, le problème semble ne plus être une priorité. Au point où la stratégie du régime pour s’en débarrasser est de jouer sur le temps et avoir donc ces ex-combattants à l’usure.
Mais ces mouvements d’humeur, même s’ils sont loin d’inquiéter le régime Ouattara, qui en a vu des vertes et des pas mûres, constituent des étincelles qui pourraient de façon inattendue produire un grand feu, incontrôlable. Car, « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir », a dit Jean-Jacques Rousseau.
Ainsi hier, ils ont assiégé, à Cocody-Angré, la structure chargée de s’occuper de leurs cas. A défaut de leur trouver des emplois, ils réclament chacun la somme de 800.000 Fcfa, afin de se prendre en charge. C’est donc cette revendication qu’ils ont brandi, en faisant beaucoup de bruits. Un mouvement qui n’a été qu’un tempête dans un verre d’eau, car très vite dispersé par les forces de l’ordre. « Ces soldats » démobilisés ont la ferme conviction qu’ils sont à la base de l’avènement du régime Ouattara au Pouvoir. En conséquence, le Pouvoir leur doit beaucoup et ne devrait pas les payer en monnaie de singe, eux qui ont sué sang et eau pour le président Ouattara pour qui ils disent avoir donné leur poitrine, bravant les balles et les chars de l’ « ennemi ».
Sur ce sujet, le régime Ouattara qui estime certainement avoir beaucoup fait montre des signes d’essoufflement et affiche de moins en moins de volonté à en finir cette question. A la limite, le problème semble ne plus être une priorité. Au point où la stratégie du régime pour s’en débarrasser est de jouer sur le temps et avoir donc ces ex-combattants à l’usure.
Mais ces mouvements d’humeur, même s’ils sont loin d’inquiéter le régime Ouattara, qui en a vu des vertes et des pas mûres, constituent des étincelles qui pourraient de façon inattendue produire un grand feu, incontrôlable. Car, « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir », a dit Jean-Jacques Rousseau.