Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le Bureau de l’Assemblée nationale ivoirienne se réunit, mardi après-midi, à Abidjan en session extraordinaire pour donner sa position sur le mandat d’amener lancé à l’encontre du Chef du parlement ivoirien Guillaume Kigbafori Soro par la justice française.
‘'En mission officielle en France pour rencontrer ses homologues du parlement français et prendre part à la Conférence sur le climat (COP 21) au nom de la République de Côte d'Ivoire, le Président Soro Guillaume fait l'objet d'un mandat d'amener, délivré'' par Sabine Khéris, juge au Tribunal de grande instance de Paris, a rappelé M. Latte Ahouanzi, Secrétaire général de l'Assemblée nationale ivoirienne au cours d'un point de presse.
‘'Devant cette situation, le Bureau de l'Assemblée nationale se réunira, en session extraordinaire, ce jour 8 décembre 2015, à 15 heures'', a-t-il ajouté, soulignant que ‘'ces faits remontent à la crise post-électorale de 2010 à la suite de laquelle des dirigeants et militants de l'ancien régime, dont Michel Gbagbo, citoyen ivoirien, ont été arrêtés et incarcérés pour les faits d'atteinte à la sureté de l'Etat, constitution de bandes armées, meurtres et assassinats''.
‘'Nous avons demandé l'annulation de ce mandat d'amener'', a déclaré le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères Charles Koffi Diby qui a convoqué l'Ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire Georges Serre.
En novembre 2011, Michel Gbagbo a porté une première plainte contre M. Guillaume Soro et dix officiers des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), pour ‘' séquestration, traitement dégradant et inhumain'', devant le tribunal de Paris. Cette plainte a été classée sans suite par le parquet de Paris, en 2012.En 2013, le même Michel Gbagbo a été jugé et condamné par la justice ivoirienne pour atteinte à la sureté de l'Etat.
A la veille de l'élection présidentielle pour laquelle M.Soro jouait un rôle important, en qualité de président du conseil politique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le même dossier ressurgit avec convocation, en qualité de témoin assisté devant la juge française, Sabine Khéris.
LS/APA
‘'En mission officielle en France pour rencontrer ses homologues du parlement français et prendre part à la Conférence sur le climat (COP 21) au nom de la République de Côte d'Ivoire, le Président Soro Guillaume fait l'objet d'un mandat d'amener, délivré'' par Sabine Khéris, juge au Tribunal de grande instance de Paris, a rappelé M. Latte Ahouanzi, Secrétaire général de l'Assemblée nationale ivoirienne au cours d'un point de presse.
‘'Devant cette situation, le Bureau de l'Assemblée nationale se réunira, en session extraordinaire, ce jour 8 décembre 2015, à 15 heures'', a-t-il ajouté, soulignant que ‘'ces faits remontent à la crise post-électorale de 2010 à la suite de laquelle des dirigeants et militants de l'ancien régime, dont Michel Gbagbo, citoyen ivoirien, ont été arrêtés et incarcérés pour les faits d'atteinte à la sureté de l'Etat, constitution de bandes armées, meurtres et assassinats''.
‘'Nous avons demandé l'annulation de ce mandat d'amener'', a déclaré le ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères Charles Koffi Diby qui a convoqué l'Ambassadeur de la France en Côte d'Ivoire Georges Serre.
En novembre 2011, Michel Gbagbo a porté une première plainte contre M. Guillaume Soro et dix officiers des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), pour ‘' séquestration, traitement dégradant et inhumain'', devant le tribunal de Paris. Cette plainte a été classée sans suite par le parquet de Paris, en 2012.En 2013, le même Michel Gbagbo a été jugé et condamné par la justice ivoirienne pour atteinte à la sureté de l'Etat.
A la veille de l'élection présidentielle pour laquelle M.Soro jouait un rôle important, en qualité de président du conseil politique du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le même dossier ressurgit avec convocation, en qualité de témoin assisté devant la juge française, Sabine Khéris.
LS/APA