Abidjan (Côte d'Ivoire) - La 2ème édition de la Conférence internationale sur la certification (ICC) des produits agricoles s’est ouverte, mardi, à Abidjan, à l’initiative de K’Origins, autour du thème ‘’ Certification : outil de valorisation et de compétitivité des filières agricoles’’ en présence de représentants des ministères ivoiriens de l’agriculture et du commerce et de participants venus d’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique du Sud.
Durant trois jours, a espéré la Directrice générale de K'Origins, Korotoum Doumbia, organisatrice de la conférence, experts et acteurs contribueront à ‘'trouver autour du thème de la certification des stratégies pour améliorer la compétitivité des entreprises agricoles''.
Rappelant les acquis de la précédente édition, Mme Doumbia a souligné que ‘'la participation de plus de 225 personnes venues de plusieurs pays nous a permis de prendre la mesure des enjeux que revêt la certification de nos produits agricoles pour nos économies locales d'une part et dans les échanges commerciaux internationaux d'autre part''.
Pour Soumaïla Kouassi Brédoumy, directeur général des productions et de la sécurité alimentaire, représentant le ministre de l'Agriculture, ICC 2015 revêt une importance capitale tant pour les acteurs de la filière agricole que pour le gouvernement ivoirien.
Car, a-t-il expliqué, à l'instar des différents secteurs de la vie économique, l'agriculture doit s'adapter aux grandes mutations et faire face aux enjeux et exigences que lui imposent celles-ci.
‘'La certification de nos produits agricoles est devenue une condition sine qua none à m'exportation sur bon nombre de marchés internationaux et permet aux entreprises labellisées d'être plus compétitives'', a relevé M. Kouassi, soulignant que la certification ‘'devenue un enjeu stratégique, constitue un des moteurs essentiels de la compétitivité moderne''.
D'une manière générale, a poursuivi Soumaïla Kouassi Brédoumy, les effets induits de la certification impactent positivement sur l'amélioration des revenus et des conditions sociales des producteurs, indiquant que ‘'la labellisation de notre cacao doit s'accompagner d'une certification plus accentuée''.
Selon lui, l'objectif à terme de la certification est ‘'d'assurer un autocontrôle qui soit intégré dans le fonctionnement des coopératives agricoles. Il ne s'agit plus de prouver seulement d'être en règle lors d'une inspection mais de prouver que les producteurs adhèrent à des procédures internes qui leur permettent de minimiser les défauts de qualité'', a souligné le directeur général des productions et de la sécurité alimentaire.
ICC 2015 qui prendra fin jeudi, se décline en des séances plénières thématiques et des rencontres B to B, a pour pays invités d'honneur le Gabon et les Pays-Bas.
HS/ls/APA
Durant trois jours, a espéré la Directrice générale de K'Origins, Korotoum Doumbia, organisatrice de la conférence, experts et acteurs contribueront à ‘'trouver autour du thème de la certification des stratégies pour améliorer la compétitivité des entreprises agricoles''.
Rappelant les acquis de la précédente édition, Mme Doumbia a souligné que ‘'la participation de plus de 225 personnes venues de plusieurs pays nous a permis de prendre la mesure des enjeux que revêt la certification de nos produits agricoles pour nos économies locales d'une part et dans les échanges commerciaux internationaux d'autre part''.
Pour Soumaïla Kouassi Brédoumy, directeur général des productions et de la sécurité alimentaire, représentant le ministre de l'Agriculture, ICC 2015 revêt une importance capitale tant pour les acteurs de la filière agricole que pour le gouvernement ivoirien.
Car, a-t-il expliqué, à l'instar des différents secteurs de la vie économique, l'agriculture doit s'adapter aux grandes mutations et faire face aux enjeux et exigences que lui imposent celles-ci.
‘'La certification de nos produits agricoles est devenue une condition sine qua none à m'exportation sur bon nombre de marchés internationaux et permet aux entreprises labellisées d'être plus compétitives'', a relevé M. Kouassi, soulignant que la certification ‘'devenue un enjeu stratégique, constitue un des moteurs essentiels de la compétitivité moderne''.
D'une manière générale, a poursuivi Soumaïla Kouassi Brédoumy, les effets induits de la certification impactent positivement sur l'amélioration des revenus et des conditions sociales des producteurs, indiquant que ‘'la labellisation de notre cacao doit s'accompagner d'une certification plus accentuée''.
Selon lui, l'objectif à terme de la certification est ‘'d'assurer un autocontrôle qui soit intégré dans le fonctionnement des coopératives agricoles. Il ne s'agit plus de prouver seulement d'être en règle lors d'une inspection mais de prouver que les producteurs adhèrent à des procédures internes qui leur permettent de minimiser les défauts de qualité'', a souligné le directeur général des productions et de la sécurité alimentaire.
ICC 2015 qui prendra fin jeudi, se décline en des séances plénières thématiques et des rencontres B to B, a pour pays invités d'honneur le Gabon et les Pays-Bas.
HS/ls/APA