Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Député ivoirien Zié Konaté a invité, mardi, le gouvernement à rappeler son ambassadeur en poste à Paris pour protester contre le mandat d’amener qui a visé le président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro.
« Nous ignorons les origines des attaques. Plus de pleurs. Il faut agir. Je salue le communiqué du gouvernement mais je suis resté sur ma faim. L’acte que vit Soro est crapuleux. Le communiqué du gouvernement est léger sur le sujet », a déploré dans un point de presse l’honorable Aboubakar Zié Konaté.
« Il faut rappeler l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France », a-t-il ajouté. Pour le parlementaire ivoirien, «vu le pas posé par la juge française, l’Etat de Côte d’Ivoire devrait aller plus loin. Si Soro avait été arrêté l’humiliation serait grande pour la Côte d’Ivoire. Au-delà de la dénonciation, il faut des actes forts ».
« Le fils de Gbagbo a été arrêté dans le cadre de la crise postélectorale. La Côte d’Ivoire n’était pas seule. C’était la communauté internationale et la Côte d’Ivoire. C’est l’Etat de Côte d’Ivoire qui a arrêté Michel Gbagbo et non Guillaume Soro », a-t-il expliqué peu avant la réunion extraordinaire du bureau de l’Assemblée nationale sur cette question.
A travers cet acte, Zié Konaté estime qu’il s’agit d’un « mépris pour le Parlement ivoirien et pour la Côte d’Ivoire. C’est une humiliation de trop. Il faut agir vite par des actes forts ».
Dans la matinée, le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères Charles Koffi Diby avait convoqué l’ambassadeur de France (Georges Serre) pour lui remettre une lettre de vive protestation.
En début de soirée, les avocats de M. Soro ont annoncé que la juge d’instruction parisienne Sabine Khéris a levé ce mandat d’amener à l’encontre du Président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
LS/sy/APA
« Nous ignorons les origines des attaques. Plus de pleurs. Il faut agir. Je salue le communiqué du gouvernement mais je suis resté sur ma faim. L’acte que vit Soro est crapuleux. Le communiqué du gouvernement est léger sur le sujet », a déploré dans un point de presse l’honorable Aboubakar Zié Konaté.
« Il faut rappeler l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France », a-t-il ajouté. Pour le parlementaire ivoirien, «vu le pas posé par la juge française, l’Etat de Côte d’Ivoire devrait aller plus loin. Si Soro avait été arrêté l’humiliation serait grande pour la Côte d’Ivoire. Au-delà de la dénonciation, il faut des actes forts ».
« Le fils de Gbagbo a été arrêté dans le cadre de la crise postélectorale. La Côte d’Ivoire n’était pas seule. C’était la communauté internationale et la Côte d’Ivoire. C’est l’Etat de Côte d’Ivoire qui a arrêté Michel Gbagbo et non Guillaume Soro », a-t-il expliqué peu avant la réunion extraordinaire du bureau de l’Assemblée nationale sur cette question.
A travers cet acte, Zié Konaté estime qu’il s’agit d’un « mépris pour le Parlement ivoirien et pour la Côte d’Ivoire. C’est une humiliation de trop. Il faut agir vite par des actes forts ».
Dans la matinée, le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères Charles Koffi Diby avait convoqué l’ambassadeur de France (Georges Serre) pour lui remettre une lettre de vive protestation.
En début de soirée, les avocats de M. Soro ont annoncé que la juge d’instruction parisienne Sabine Khéris a levé ce mandat d’amener à l’encontre du Président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
LS/sy/APA