Abidjan (Côte d'Ivoire) - Plus de 82 milliards de FCFA de crédits TVA (taxes à valeur ajoutées) ont été remboursés de janvier à fin novembre 2015, a annoncé, vendredi soir, le ministre auprès du Premier ministre ivoirien chargé du budget, Abdourahmane Cissé.
Il a fait cette annonce à l'occasion de la cérémonie officielle de lancement de l'applicatif de gestion des remboursements des crédits de TVA, en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
A l'en croire, grâce à ce nouveau dispositif, les arriérés de crédits de TVA à fin décembre 2014 ont été apurés en totalité, en même temps que le paiement des encours était traité de façon concomitante.
Des améliorations significatives ont été ainsi enregistrées en matière de réduction de délais de paiement, dans un contexte général d'amélioration de la transparence et d'équité de traitement des entreprises, avec la systématisation du principe du « First in, First Out », s'est félicité le ministre Abdourahmane Cissé.
La mise en place de ce nouvel outil fait suite, selon le ministre du budget à plusieurs défaillances de l'ancien système. «Les crédits de TVA n'ont pas toujours été remboursés à bonne date comme le prévoit un dispositif moderne de gestion de la TVA », a fait remarquer Abdourahmane Cissé.
« Cette problématique qui perdure depuis plusieurs années, pourrait même être analysée comme une sorte de financement indirecte de l'Etat par le secteur privé avec des ressources qui devraient servir, notamment de fonds de roulement pour les entreprises », a-t-il indiqué.
Pour le ministre du budget, le développement de l'économie ivoirienne doit être impulsé par le secteur privé. Au-delà de la disponibilité des fonds, la réforme « matérialise le changement de la perception des partenaires du secteur privé, qui, doivent désormais être considérés et traités par nos administrations comme des clients, au lieu d'être des contribuables », a ajouté M. Cissé.
Félicitant les agents des régies financiers surtout ceux des impôts, le ministre du budget a toutefois « exhorté à redoubler d'effort pour un travail bien fait, à la recherche de la meilleure performance, voire de l'excellence et à cultiver les valeurs de la bonne gouvernance ».
S/sy
Il a fait cette annonce à l'occasion de la cérémonie officielle de lancement de l'applicatif de gestion des remboursements des crédits de TVA, en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
A l'en croire, grâce à ce nouveau dispositif, les arriérés de crédits de TVA à fin décembre 2014 ont été apurés en totalité, en même temps que le paiement des encours était traité de façon concomitante.
Des améliorations significatives ont été ainsi enregistrées en matière de réduction de délais de paiement, dans un contexte général d'amélioration de la transparence et d'équité de traitement des entreprises, avec la systématisation du principe du « First in, First Out », s'est félicité le ministre Abdourahmane Cissé.
La mise en place de ce nouvel outil fait suite, selon le ministre du budget à plusieurs défaillances de l'ancien système. «Les crédits de TVA n'ont pas toujours été remboursés à bonne date comme le prévoit un dispositif moderne de gestion de la TVA », a fait remarquer Abdourahmane Cissé.
« Cette problématique qui perdure depuis plusieurs années, pourrait même être analysée comme une sorte de financement indirecte de l'Etat par le secteur privé avec des ressources qui devraient servir, notamment de fonds de roulement pour les entreprises », a-t-il indiqué.
Pour le ministre du budget, le développement de l'économie ivoirienne doit être impulsé par le secteur privé. Au-delà de la disponibilité des fonds, la réforme « matérialise le changement de la perception des partenaires du secteur privé, qui, doivent désormais être considérés et traités par nos administrations comme des clients, au lieu d'être des contribuables », a ajouté M. Cissé.
Félicitant les agents des régies financiers surtout ceux des impôts, le ministre du budget a toutefois « exhorté à redoubler d'effort pour un travail bien fait, à la recherche de la meilleure performance, voire de l'excellence et à cultiver les valeurs de la bonne gouvernance ».
S/sy