Le ton à la solennité, Soro Guillaume, le président de l’Assemblée nationale, de retour au pays, au terme d’une visite mouvementé en France, a dit sa part de vérité, devant ses collègues députés, la semaine dernière. Ceux-ci avaient soif de l’écouter au sujet de cette plainte de Michel Gbagbo et pour laquelle un mandat d’amener a été pris contre Soro par la Justice française.
Dans un discours musclé, le chef du Parlement ivoirien a volé dans les plumes de la Justice française, singulièrement dans celles du juge Kheris. « C’est incompréhensible et relève de l’abus de pouvoir (...) C’est un outrage fait à la représentation nationale, à notre institution, à notre nation », a commenté l’ancien Premier ministre d’Alassane Ouattara. Et dénonçant la Justice impérialiste, Soro, s’inspirant de la fable de La Fontaine, assène : « Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de la Cour vous rendront blanc ou noir", a-t-il lancé, reprenant la fable de La Fontaine. On aurait simplement dit qu’il s’agissait d’un discours d’un panafricaniste qu’on ne se serait pas vraiment trompé.
Outre le fait de s’être soulagé et d’avoir soulagé tous ceux qui voulaient l’entendre sur la question, que change vraiment le discours de Soro Guillaume dans la procédure relative à cette plainte Michel Gbagbo ? L’intention de Soro est-elle de freiner la Justice française dans sa volonté de l’auditionner ? Le président de l’Assemblée nationale reconnait lui-même que si la Justice française a l’habitude de pêcher de gros poissons, ce n’est certainement pas le ‘’menu fretin’’ qui la ferait reculer.
Au-delà de beaux discours pour se faire applaudir, il est que l’on sache véritablement de quoi retourne cette affaire de la plainte de Michel Gbagbo. Pourquoi s’acharner sur quelqu’un qui n’est qu’un simple témoin dans une procédure ? Comment se fait-il, par ailleurs, qu’un témoin qui n’a véritablement rien à se reprocher a autant de mal à répondre à une convocation ? Formidable jeu de cache-cache certainement mis sur écoute !
Dans un discours musclé, le chef du Parlement ivoirien a volé dans les plumes de la Justice française, singulièrement dans celles du juge Kheris. « C’est incompréhensible et relève de l’abus de pouvoir (...) C’est un outrage fait à la représentation nationale, à notre institution, à notre nation », a commenté l’ancien Premier ministre d’Alassane Ouattara. Et dénonçant la Justice impérialiste, Soro, s’inspirant de la fable de La Fontaine, assène : « Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de la Cour vous rendront blanc ou noir", a-t-il lancé, reprenant la fable de La Fontaine. On aurait simplement dit qu’il s’agissait d’un discours d’un panafricaniste qu’on ne se serait pas vraiment trompé.
Outre le fait de s’être soulagé et d’avoir soulagé tous ceux qui voulaient l’entendre sur la question, que change vraiment le discours de Soro Guillaume dans la procédure relative à cette plainte Michel Gbagbo ? L’intention de Soro est-elle de freiner la Justice française dans sa volonté de l’auditionner ? Le président de l’Assemblée nationale reconnait lui-même que si la Justice française a l’habitude de pêcher de gros poissons, ce n’est certainement pas le ‘’menu fretin’’ qui la ferait reculer.
Au-delà de beaux discours pour se faire applaudir, il est que l’on sache véritablement de quoi retourne cette affaire de la plainte de Michel Gbagbo. Pourquoi s’acharner sur quelqu’un qui n’est qu’un simple témoin dans une procédure ? Comment se fait-il, par ailleurs, qu’un témoin qui n’a véritablement rien à se reprocher a autant de mal à répondre à une convocation ? Formidable jeu de cache-cache certainement mis sur écoute !
