C’est une affaire bien délicate. J’ai longtemps hésité avant de produire ces lignes sur cette affaire qui, le long week-end dernier a servi de matière à la confrontation des points de vue. Résumons : une jeune dame, ancienne reine de beauté de la région des Savanes, n’a pas accès à l’agence de la Sgbci où est logé son compte. La raison, les portes de la Banque ne peuvent lui être ouvertes grandement, puisqu’elle se déplace avec une chaise roulante, ayant été victime d’un accident de la circulation. La Banque évoque des questions de sécurité. Dans son esprit, des bandits pourraient profiter de la grande ouverture des portes pour s’y infiltrer et dépouiller l’établissement de tout ce qu’il possède ! D’ailleurs, on estime que l’on ne peut pas prendre des dispositions particulières pour une seule cliente qui, même si elle a été reine de beauté, n’est cependant pas reine chez la banque.
L’humiliation pour l’ancienne miss est grande. Une frustration qui l’a pousse à assigner l’établissement financier en justice. La Banque est condamnée à permettre à la jeune dame d’aller et de venir sans contrainte dans l’agence, afin d’effectuer librement ses opérations. Décision que la Sgbci conteste et interjette appel. En attendant le verdict, que pensez de cette affaire ?
D’abord que la jeune dame n’a pas demandé à être dans une chaise roulante. Trivialement, elle n’a pas acheté ce handicap comme on achèterait un morceau de pain au marché. Humainement, on ne peut pas lui tenir rigueur, si elle a perdu l’usage de ses membres. C’est peut-être cela qui fonde la première décision de justice. Faut-il, ensuite, comprendre que la Sgbci est une banque fermée aux personnes handicapées ? Dans tous les cas, on pourrait penser que les responsables de la banque ont appris, de la part de ses servies de renseignements, que des bandits attendent impatiemment que la miss pénètre dans les locaux de l’agence en question pour mettre à exécution leur plan de cambriolage…ainsi va la méchanceté des hommes !
Alain BOUABRE
L’humiliation pour l’ancienne miss est grande. Une frustration qui l’a pousse à assigner l’établissement financier en justice. La Banque est condamnée à permettre à la jeune dame d’aller et de venir sans contrainte dans l’agence, afin d’effectuer librement ses opérations. Décision que la Sgbci conteste et interjette appel. En attendant le verdict, que pensez de cette affaire ?
D’abord que la jeune dame n’a pas demandé à être dans une chaise roulante. Trivialement, elle n’a pas acheté ce handicap comme on achèterait un morceau de pain au marché. Humainement, on ne peut pas lui tenir rigueur, si elle a perdu l’usage de ses membres. C’est peut-être cela qui fonde la première décision de justice. Faut-il, ensuite, comprendre que la Sgbci est une banque fermée aux personnes handicapées ? Dans tous les cas, on pourrait penser que les responsables de la banque ont appris, de la part de ses servies de renseignements, que des bandits attendent impatiemment que la miss pénètre dans les locaux de l’agence en question pour mettre à exécution leur plan de cambriolage…ainsi va la méchanceté des hommes !
Alain BOUABRE