Ferkessédougou - Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a exprimé, jeudi, sa reconnaissance aux populations de Ferkessédougou, son département d’origine, pour leur soutien dans les « moments difficiles » qu’il traversés ces dernières semaines, notamment lors des « attaques » dont il a été l’objet.
« Mes premiers mots sont des mots de remerciements à chacun et à chacune. J’exprime toute ma reconnaissance aux jeunes, aux femmes, aux chefs religieux, aux chefs traditionnels pour leur soutien dans les moments difficiles ; (…) grâce aux réseaux sociaux, j’ai vu Ferké debout de façon spontanée. Ca nous a donné du baume au cœur », a dit M. Soro, à l’adresse lors d’une cérémonie au centre polyvalent qui porte son nom.
«Cette fin d’année a été particulièrement difficile pour moi ; j’ai été meurtri, j’ai été blessé par toutes ces attaques dont j’ai été l’objet, pendant des jours et des jours, des semaines, des mois, pour occuper la une sur toute l’actualité de la Côte d’Ivoire et de la sous région. Ça n’a pas été facile de se voir vilipendé, injurié », a –t-il poursuivi, faisant allusion aux récentes affaires des « affaires écoutes téléphoniques et du mandat d’amener d’une juge française à son encontre.
Concernant le Burkina-Faso, le président de l’assemblée nationale a expliqué à ses parents du Tchologo son attachement à ce pays, où il n’a que des amis, notamment l’ex-Premier ministre Zida Isaac Kaboré qui, il y a deux ans, a séjourné chez lui à Ferké pendant ses vacances.
Pour Soro Guillaume, «il ne faut pas sacrifier ses amitiés pour le pouvoir ; car le pouvoir est éphémère, alors que l’amitié est une vertu ».
« Des combats ont été menés dans ce pays pour que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso préservent leurs relations ; de jeunes ivoiriens sont morts dans ce combat pour que la Côte d’Ivoire et le Burkina puissent mener des conseils de ministre conjoints », a-t-il rappelé, réaffirmant son attachement au Burkina-Faso, « pays frère de la Côte d’Ivoire ».
Guillaume Soro a salué la spontanéité avec laquelle les populations du Tchologo, avec à leur tête, la chefferie traditionnelle, se sont levées pour le soutenir pendant ces moments.
Cadres, élus, autorités traditionnelles et les groupes de soutien ont une fois de plus réitéré leur soutien à leur « fils, frères et idoles ». « Vous n’êtes pas seul, vous ne serez jamais seul», a rassuré M.
Coulibaly M. Lambert, leur porte-parole.
Une prière œcuménique a été dite par les chefs religieux de Ferkessédougou, au cours de laquelle musulmans et chrétiens ont fait des bénédictions pour la paix en Côte d’ivoire.
Le ministre Mamadou Gnenema Coulibaly, et plusieurs personnalités du pays et de la sous région ont également apporté leur soutien au président de l’Assemblée nationale à cette occasion.
(AIP)
ti/tm
« Mes premiers mots sont des mots de remerciements à chacun et à chacune. J’exprime toute ma reconnaissance aux jeunes, aux femmes, aux chefs religieux, aux chefs traditionnels pour leur soutien dans les moments difficiles ; (…) grâce aux réseaux sociaux, j’ai vu Ferké debout de façon spontanée. Ca nous a donné du baume au cœur », a dit M. Soro, à l’adresse lors d’une cérémonie au centre polyvalent qui porte son nom.
«Cette fin d’année a été particulièrement difficile pour moi ; j’ai été meurtri, j’ai été blessé par toutes ces attaques dont j’ai été l’objet, pendant des jours et des jours, des semaines, des mois, pour occuper la une sur toute l’actualité de la Côte d’Ivoire et de la sous région. Ça n’a pas été facile de se voir vilipendé, injurié », a –t-il poursuivi, faisant allusion aux récentes affaires des « affaires écoutes téléphoniques et du mandat d’amener d’une juge française à son encontre.
Concernant le Burkina-Faso, le président de l’assemblée nationale a expliqué à ses parents du Tchologo son attachement à ce pays, où il n’a que des amis, notamment l’ex-Premier ministre Zida Isaac Kaboré qui, il y a deux ans, a séjourné chez lui à Ferké pendant ses vacances.
Pour Soro Guillaume, «il ne faut pas sacrifier ses amitiés pour le pouvoir ; car le pouvoir est éphémère, alors que l’amitié est une vertu ».
« Des combats ont été menés dans ce pays pour que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso préservent leurs relations ; de jeunes ivoiriens sont morts dans ce combat pour que la Côte d’Ivoire et le Burkina puissent mener des conseils de ministre conjoints », a-t-il rappelé, réaffirmant son attachement au Burkina-Faso, « pays frère de la Côte d’Ivoire ».
Guillaume Soro a salué la spontanéité avec laquelle les populations du Tchologo, avec à leur tête, la chefferie traditionnelle, se sont levées pour le soutenir pendant ces moments.
Cadres, élus, autorités traditionnelles et les groupes de soutien ont une fois de plus réitéré leur soutien à leur « fils, frères et idoles ». « Vous n’êtes pas seul, vous ne serez jamais seul», a rassuré M.
Coulibaly M. Lambert, leur porte-parole.
Une prière œcuménique a été dite par les chefs religieux de Ferkessédougou, au cours de laquelle musulmans et chrétiens ont fait des bénédictions pour la paix en Côte d’ivoire.
Le ministre Mamadou Gnenema Coulibaly, et plusieurs personnalités du pays et de la sous région ont également apporté leur soutien au président de l’Assemblée nationale à cette occasion.
(AIP)
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