Avant, durant et après les fêtes de Noël et du nouvel an, que de jérémiades on n’a pas entendu des commerçants, petits ou grands. Chacun se plaignait de la baisse de ses ventes. Je ne me laisse pas du tout émouvoir par ces habituelles plaintes de ceux qui veulent toujours gagner plus sans rien faire. Pour de nombreux commerçants, le monde serait beau s’ils étaient les seuls, dans leur domaine à vendre à une clientèle captive. Exposer la marchandise, croiser les bras et tout descendra du ciel pour eux. Ainsi, tout ira bien dans le pays et chez eux. Trop facile.
La concurrence dans une économie capitaliste est salutaire. Seuls les plus doués auront la chance de résister de nombreuses années au moment où les faibles disparaîtront en quelques mois croyant bénéficier tous les mois des grâces de Papa Noël. Faire des bénéfices dans une affaire obéit à trop de techniques. S’il fallait s’asseoir devant son tablier pour que les clients affluent, ce serait inutile de créer des écoles de commerce pour ne pas parler de Harvard. Toute réussite obéit à des techniques qu’il faut absolument apprivoiser. L’exemple de l’Amérique est une référence à recopier. Les affaires marchent par deux mamelles que sont : le crédit et la publicité. On sait bien que l’Africain est fâché avec le crédit, de nombreux emprunteurs ont montré leur mauvaise foi dans le remboursement et aucun commerçant sérieux ne va pas brader sa marchandise au premier venu parce qu’il le connaît dans le quartier. Néanmoins, si on veut que les affaires marchent, il faut creuser dans ce domaine pour trouver une solution satisfaisante pour les deux parties. L’arbitre ne sera pas forcement la banque ou l’Etat mais on peut trouver une tierce personne pour servir de garantie d’une manière ou d’une autre. Car, aucun commerce ne peut être rentable sans une grande partie des marchandises à crédit. Il faut finir avec ce : « ils ne vont pas embourser ho ! », il faut trouver la solution. Il est mieux de gagner quatre-vingt pour cent et de perdre vingt pour cent. L’exemple des vendeurs ambulants de pagnes doit faire école. Ils ont compris la psychologie du client africain sans avoir été dans les grandes écoles de commerce. Beaucoup d’hommes d’affaires ont une approche de la clientèle comme s’ils vendaient à des occidentaux. Le langage ne passe pas. Il est temps qu’une pédagogie de vente soit élaborée pour nos écoles de commerce. Cela passe par des ouvrages édités en Afrique et par des Africains que le ministère adéquat et les écoles accepteront de mettre dans les programmes. Ici et là, sur le contient, notamment dans les zones francophones où le mythe de l’ouvrage venu de l’Occident persiste. Il faut absolument échanger dans des réunions, des conférences, des colloques sur la problématique du comment réalisé des performances de rentabilité dans le commerce en Afrique à tous les niveaux. La publicité. Elle est encore à l’état zéro, disons à un pour cent. Elle ne se pratique que par les mêmes.
Pas plus d’une dizaine. Quant aux petits qui peuvent s’élever grâce à la publicité ou à la communication presqu’aucun sens de la communication. On préfère continuer comme à l’époque du grand-père, ouvrir la boutique et s’asseoir au comptoir et attendre le client comme au marché pour dire à la fin de la journée que rien n’a pas marché. Même dans les marchés tout est calme, tranquille. Or, il est possible de créer sur place une radio entendue par tous les clients et les commerçants. Une radio qui diffuse de la publicité à des prix bas. Des radios appartenant aux mairies. Au cours d’un journal télévisé, des vendeuses ont affirmé n’avoir jamais appris que le gouvernement avait supprimé les sachets plastiques. Cela paraît invraisemblable et pourtant c’est la réalité. De nombreux intellectuels ne regardent pas le journal télévisé, donc ne parlons pas des analphabètes. Une radio dans un marché avec de la publicité, de la musique et de l’information serait un vrai canal de savoir et de profit.
Tout comme cela se pratique dans les foires commerciales. Nos vendeurs peuvent collaborer avec des chômeurs d’écoles commerciales pour leur donner des idées. Pourquoi une vendeuse de tomates ne confiera pas la promotion de ses produits à deux ou trois jeunes pour rabattre des clients sur son ’’étable’’ tout comme les vendeurs de poulets qui ont vraiment réussi dans ce domaine. Comme l’a dit la philosophe indienne Raja Rao qui n’a pas tout tenté ne doit pas se plaindre de la médiocrité de sa vie. Dans les pays de l’Amérique du nord que de paperasses ne distribue-t-on pas chaque jour dans les ménages pour les attirer vers un produit. Si de nombreux commerçants s’y mettent les imprimeurs seront contraints à baisser leur prix à cause de la concurrence même si ce n’est pas demain que nos maisons seront remplies de dépliants sur les marchandises à payer. Pour le moment de nombreux téméraires se sont jetés sur la toile, principalement facebook, le plus gros marché au monde et gratuit en plus. Et savent s’en servir surtout. Eux ne pourront pas dire que ça ne marche pas oh. Dans son livre : « Le défi mondial » Jean-Jacques Servan-Schreiber disait que l’Afrique rattrapera son retard grâce à Internet. Ainsi, va l’Afrique et à la semaine prochaine.
La concurrence dans une économie capitaliste est salutaire. Seuls les plus doués auront la chance de résister de nombreuses années au moment où les faibles disparaîtront en quelques mois croyant bénéficier tous les mois des grâces de Papa Noël. Faire des bénéfices dans une affaire obéit à trop de techniques. S’il fallait s’asseoir devant son tablier pour que les clients affluent, ce serait inutile de créer des écoles de commerce pour ne pas parler de Harvard. Toute réussite obéit à des techniques qu’il faut absolument apprivoiser. L’exemple de l’Amérique est une référence à recopier. Les affaires marchent par deux mamelles que sont : le crédit et la publicité. On sait bien que l’Africain est fâché avec le crédit, de nombreux emprunteurs ont montré leur mauvaise foi dans le remboursement et aucun commerçant sérieux ne va pas brader sa marchandise au premier venu parce qu’il le connaît dans le quartier. Néanmoins, si on veut que les affaires marchent, il faut creuser dans ce domaine pour trouver une solution satisfaisante pour les deux parties. L’arbitre ne sera pas forcement la banque ou l’Etat mais on peut trouver une tierce personne pour servir de garantie d’une manière ou d’une autre. Car, aucun commerce ne peut être rentable sans une grande partie des marchandises à crédit. Il faut finir avec ce : « ils ne vont pas embourser ho ! », il faut trouver la solution. Il est mieux de gagner quatre-vingt pour cent et de perdre vingt pour cent. L’exemple des vendeurs ambulants de pagnes doit faire école. Ils ont compris la psychologie du client africain sans avoir été dans les grandes écoles de commerce. Beaucoup d’hommes d’affaires ont une approche de la clientèle comme s’ils vendaient à des occidentaux. Le langage ne passe pas. Il est temps qu’une pédagogie de vente soit élaborée pour nos écoles de commerce. Cela passe par des ouvrages édités en Afrique et par des Africains que le ministère adéquat et les écoles accepteront de mettre dans les programmes. Ici et là, sur le contient, notamment dans les zones francophones où le mythe de l’ouvrage venu de l’Occident persiste. Il faut absolument échanger dans des réunions, des conférences, des colloques sur la problématique du comment réalisé des performances de rentabilité dans le commerce en Afrique à tous les niveaux. La publicité. Elle est encore à l’état zéro, disons à un pour cent. Elle ne se pratique que par les mêmes.
Pas plus d’une dizaine. Quant aux petits qui peuvent s’élever grâce à la publicité ou à la communication presqu’aucun sens de la communication. On préfère continuer comme à l’époque du grand-père, ouvrir la boutique et s’asseoir au comptoir et attendre le client comme au marché pour dire à la fin de la journée que rien n’a pas marché. Même dans les marchés tout est calme, tranquille. Or, il est possible de créer sur place une radio entendue par tous les clients et les commerçants. Une radio qui diffuse de la publicité à des prix bas. Des radios appartenant aux mairies. Au cours d’un journal télévisé, des vendeuses ont affirmé n’avoir jamais appris que le gouvernement avait supprimé les sachets plastiques. Cela paraît invraisemblable et pourtant c’est la réalité. De nombreux intellectuels ne regardent pas le journal télévisé, donc ne parlons pas des analphabètes. Une radio dans un marché avec de la publicité, de la musique et de l’information serait un vrai canal de savoir et de profit.
Tout comme cela se pratique dans les foires commerciales. Nos vendeurs peuvent collaborer avec des chômeurs d’écoles commerciales pour leur donner des idées. Pourquoi une vendeuse de tomates ne confiera pas la promotion de ses produits à deux ou trois jeunes pour rabattre des clients sur son ’’étable’’ tout comme les vendeurs de poulets qui ont vraiment réussi dans ce domaine. Comme l’a dit la philosophe indienne Raja Rao qui n’a pas tout tenté ne doit pas se plaindre de la médiocrité de sa vie. Dans les pays de l’Amérique du nord que de paperasses ne distribue-t-on pas chaque jour dans les ménages pour les attirer vers un produit. Si de nombreux commerçants s’y mettent les imprimeurs seront contraints à baisser leur prix à cause de la concurrence même si ce n’est pas demain que nos maisons seront remplies de dépliants sur les marchandises à payer. Pour le moment de nombreux téméraires se sont jetés sur la toile, principalement facebook, le plus gros marché au monde et gratuit en plus. Et savent s’en servir surtout. Eux ne pourront pas dire que ça ne marche pas oh. Dans son livre : « Le défi mondial » Jean-Jacques Servan-Schreiber disait que l’Afrique rattrapera son retard grâce à Internet. Ainsi, va l’Afrique et à la semaine prochaine.