Les récents événements au Burkina Faso ne laissent guère indifférents. Il sied d’en dire un mot et d’attirer l’attention des autorités d’ici qui semblent ne pas prendre la question du terrorisme au sérieux. De fait, les terroristes ont frappé au Burkina Faso, cette fin de semaine, comme ils l’ont fait au Mali, Niger, Kenya et dans bien d’autres pays, endeuillant ainsi des familles et des nations. En Côte d’Ivoire, pays voisin du Burkina et du Mali, on a donc de bonnes raisons d’avoir peur et de craindre pour la vie des habitants de ce pays. Il clair que ces meurtriers des temps modernes ne portent pas la Côte d’Ivoire dans leur cœur, surtout qu’elle fait partie de la coalition des 34 pays engagés dans la lutte contre le terrorisme.
En effet, cette coalition, placée sous la conduite de l’Arabie saoudite, sera dotée d’un centre de commandement basé à Ryad pour "soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme", indique l’agence Spa. Elle témoigne "du souci du monde islamique à combattre le terrorisme et à être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau", avait affirmé le ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Salmane, qui donnait une conférence de presse à Ryad, il y a quelques semaines. Forcément, une telle coalition s’érige en ennemi ou en cible de ces hommes à la détente facile.
Mais au fait, quelles dispositions prend-on en Côte d’Ivoire pour prévenir toute attaque terroriste ? Les lieux fréquentés par les occidentaux, qui sont en général la cible des terroristes, font-ils l’objet d’une surveillance particulière ? Sur le terrain, pour le peu que l’on constate, il n’y rien de visible. Allons-nous attendre que le cœur du pays soit frappé pour que l’on réagisse ? Il serait bon que des mesures de sécurité les plus accrues soient prises à présent pour dissuader ces tueurs sans foi, plutôt que de croire que ce genre de faits dramatiques et tragique n’arrivent qu’aux autres.
Alain BOUABRE
En effet, cette coalition, placée sous la conduite de l’Arabie saoudite, sera dotée d’un centre de commandement basé à Ryad pour "soutenir les opérations militaires dans la lutte contre le terrorisme", indique l’agence Spa. Elle témoigne "du souci du monde islamique à combattre le terrorisme et à être un partenaire dans la lutte mondiale contre ce fléau", avait affirmé le ministre saoudien de la Défense, Mohamed Ben Salmane, qui donnait une conférence de presse à Ryad, il y a quelques semaines. Forcément, une telle coalition s’érige en ennemi ou en cible de ces hommes à la détente facile.
Mais au fait, quelles dispositions prend-on en Côte d’Ivoire pour prévenir toute attaque terroriste ? Les lieux fréquentés par les occidentaux, qui sont en général la cible des terroristes, font-ils l’objet d’une surveillance particulière ? Sur le terrain, pour le peu que l’on constate, il n’y rien de visible. Allons-nous attendre que le cœur du pays soit frappé pour que l’on réagisse ? Il serait bon que des mesures de sécurité les plus accrues soient prises à présent pour dissuader ces tueurs sans foi, plutôt que de croire que ce genre de faits dramatiques et tragique n’arrivent qu’aux autres.
Alain BOUABRE