« Les Etats unis auraient fait tomber une note d’alerte à leurs ressortissants qui vivent à Dakar et à Abidjan, il y a une minute : éviter les lieux touristiques et publics. Ils auraient en leur possession des écoutes mentionnant des attaques terroristes dans ces deux capitales ». Ce message a abondamment circulé sur les téléphones portables à Abidjan. Voilà de quoi donner la trouille non seulement aux occidentaux qui vivent dans ces deux villes mais aussi à tous ceux qui y vivent. De graves menaces terroristes planent sur le Sénégal et sur la Côte d’Ivoire, à la lecture de ce message qui donne franchement froid dans le dos. Il y a quelques jours, nous avons attiré l’attention des autorités ivoirienne qui semblent ne pas percevoir le péril qui guette le pays.
Nous nous posions justement certaines questions qui nous paraissent essentielles : « quelles dispositions prend-on en Côte d’Ivoire pour prévenir toute attaque terroriste ? Les lieux fréquentés par les occidentaux, qui sont en général la cible des terroristes, font-ils l’objet d’une surveillance particulière ? Sur le terrain, pour le peu que l’on constate, il n’y rien de visible. Allons-nous attendre que le cœur du pays soit frappé pour que l’on réagisse ? Il serait bon que des mesures de sécurité les plus accrues soient prises à présent pour dissuader ces tueurs sans foi, plutôt que de croire que ce genre de faits dramatiques et tragique n’arrivent qu’aux autres », écrivions-nous.
On comprend l’attitude des autorités ivoiriennes qui ne veulent, sans doute, pas apeuré les habitants de ce pays en s’enfermant dans un silence. Mais en pareille circonstance, n’est-il pas judicieux de donner des consignes et d’indiquer la conduite à tenir ? L’alerte susmentionnée n’a rien d’un bluff. Le danger est réel et il est bon de l’anticiper à travers des mesures concrètes.
Alain BOUABRE
Nous nous posions justement certaines questions qui nous paraissent essentielles : « quelles dispositions prend-on en Côte d’Ivoire pour prévenir toute attaque terroriste ? Les lieux fréquentés par les occidentaux, qui sont en général la cible des terroristes, font-ils l’objet d’une surveillance particulière ? Sur le terrain, pour le peu que l’on constate, il n’y rien de visible. Allons-nous attendre que le cœur du pays soit frappé pour que l’on réagisse ? Il serait bon que des mesures de sécurité les plus accrues soient prises à présent pour dissuader ces tueurs sans foi, plutôt que de croire que ce genre de faits dramatiques et tragique n’arrivent qu’aux autres », écrivions-nous.
On comprend l’attitude des autorités ivoiriennes qui ne veulent, sans doute, pas apeuré les habitants de ce pays en s’enfermant dans un silence. Mais en pareille circonstance, n’est-il pas judicieux de donner des consignes et d’indiquer la conduite à tenir ? L’alerte susmentionnée n’a rien d’un bluff. Le danger est réel et il est bon de l’anticiper à travers des mesures concrètes.
Alain BOUABRE