Le commandant Anselme Séka Yapo dit "Séka Séka", l’un des prévenus dans le procès de l’assassinat de l’ex-chef d’Etat ivoirien, Robert Guéi, a affirmé mardi avoir été "informé de la mort du général et ses proches" par l’animateur télé Yves Zogbo Junior, lors de sa comparution devant le tribunal militaire d'Abidjan.
"Au moment des attaques, Yves Zogbo Junior était venu me voir pour m’informer de la mort de Guéi avec tous ceux qui y étaient", a dit M. Séka en service au Groupe de la sécurité de la présidence de la République (GSPR) pendant les faits, appelant Yves Zogbo à "témoigner à la barre".
Depuis l’ouverture du procès il y a une semaine, plusieurs prévenus ont soutenu avoir aperçu M. Guéi qui s’était réfugié au sein de la cathédrale Saint-Paul du Plateau (centre des affaires), pour la dernière fois lorsqu’il montait à bord d’un véhicule blindé de la gendarmerie dans lequel se trouvait Anselme Séka.
Interrogé sur sa présence sur les lieux, le commandant de gendarmerie a répondu "je n’ai jamais été à la cathédrale", pour tuer celui qui pour moi est le père de l'armée ivoirienne".
Au cours du procès, le sergent-chef Kouadio, l’un des prévenus, a indiqué s’être rendu au domicile de l’ex-chef d’Etat où il a entendu deux coups de feu et vu quelques minutes après "le corps de l’ex-Première dame Rose Guéi dans (un) caniveau".
A la question de savoir qui était responsable de cet acte, M. Kouadio a témoigné que le général Dogbo Blé lui a répondu: "c’est le fou de Séka".
Les deux hommes interrogés sur cette affaire ont répondu face au juge n'avoir pas mis pied sur les lieux indiqués.
Anselme Séka poursuivi pour l’assassinat de Robert Guéi et des membres de sa garde rapprochée a déjà été condamné en août 2015 à 20 ans de prison ferme pour "meurtre, détournement de deniers, violations de consignes" lors de la crise postélectorale de 2010.
Une vingtaine de personnes sont poursuivies pour assassinat et complicité d'assassinat du chef de la junte militaire (1999-2000), son épouse et une partie de sa garde rapprochée le 19 septembre 2002, lors du coup d'Etat manqué qui s'est mué en rébellion en Côte d'Ivoire.
DEK
"Au moment des attaques, Yves Zogbo Junior était venu me voir pour m’informer de la mort de Guéi avec tous ceux qui y étaient", a dit M. Séka en service au Groupe de la sécurité de la présidence de la République (GSPR) pendant les faits, appelant Yves Zogbo à "témoigner à la barre".
Depuis l’ouverture du procès il y a une semaine, plusieurs prévenus ont soutenu avoir aperçu M. Guéi qui s’était réfugié au sein de la cathédrale Saint-Paul du Plateau (centre des affaires), pour la dernière fois lorsqu’il montait à bord d’un véhicule blindé de la gendarmerie dans lequel se trouvait Anselme Séka.
Interrogé sur sa présence sur les lieux, le commandant de gendarmerie a répondu "je n’ai jamais été à la cathédrale", pour tuer celui qui pour moi est le père de l'armée ivoirienne".
Au cours du procès, le sergent-chef Kouadio, l’un des prévenus, a indiqué s’être rendu au domicile de l’ex-chef d’Etat où il a entendu deux coups de feu et vu quelques minutes après "le corps de l’ex-Première dame Rose Guéi dans (un) caniveau".
A la question de savoir qui était responsable de cet acte, M. Kouadio a témoigné que le général Dogbo Blé lui a répondu: "c’est le fou de Séka".
Les deux hommes interrogés sur cette affaire ont répondu face au juge n'avoir pas mis pied sur les lieux indiqués.
Anselme Séka poursuivi pour l’assassinat de Robert Guéi et des membres de sa garde rapprochée a déjà été condamné en août 2015 à 20 ans de prison ferme pour "meurtre, détournement de deniers, violations de consignes" lors de la crise postélectorale de 2010.
Une vingtaine de personnes sont poursuivies pour assassinat et complicité d'assassinat du chef de la junte militaire (1999-2000), son épouse et une partie de sa garde rapprochée le 19 septembre 2002, lors du coup d'Etat manqué qui s'est mué en rébellion en Côte d'Ivoire.
DEK
