Abidjan – Le Ministère de l’Economie numérique et de la Poste (MENUP), par la voix du directeur de cabinet André Apété, a clarifié le « lien relationnel » existant entre ce démembrement de l’Etat et l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC en Côte d’Ivoire (ARTCI).
Au cours d’un point presse organisé vendredi après-midi au cabinet, au lendemain d’une réaction d’un membre du Conseil de régulation, en l’occurrence Demba Diop, sur « l’indépendance » de l’ARTCI vis-à-vis de la tutelle, le premier collaborateur du ministre Bruno Nabagné Koné a déclaré que cet organe est bel et bien une création de l’Etat et par délégation, du MENUP.
Entre le Ministère et l’ARTCI, assène-t-il, « l’un demande à l’autre de faire des choses et de lui rendre compte. La situation inverse n’existe pas », a insisté le directeur de cabinet, après avoir lu, devant la presse, des articles de lois sur les prérogatives dévolues à chacune de ces instances.
« C’est l’Etat qui a créé l’Autorité de régulation, nomme ses membres, fixe ses missions, garantit ce qu’on appelle son indépendance… », a fait observer M. Apété. Il a souligné que cette indépendance accordée à l’Autorité de régulation l’est surtout vis-à-vis de « toute force extérieure à même d’être un frein à l’exercice de ses missions », notamment les puissants opérateurs du secteur.
Le directeur de cabinet a précisé que cette rencontre avec la presse s’inscrit dans un devoir de vérité vis-à-vis des journalistes, et partant, « pour ne pas laisser les citoyens dans les amalgames ».
Presqu’à la même période, le président du Conseil de régulation des télécommunications, Lémassou Fofana, se désolidarisait de l’initiative de Demba Diop. « Aucune déclaration écrite, orale ou vidéographique émanant d’un membre du Conseil de régulation ou du personnel de l’ARTCI n’engage nullement l’ARTCI », a-t-il écrit dans une note transmise à l’AIP.
Jeudi en mi-journée, M. Diop affirmait, lors d’un point presse, que « l’ARTCI exerce ses missions de façon indépendante, impartiale et transparente ». Il réagissait ainsi à une mise au point du MENUP publiée mercredi nuit par l’AIP, qui rappelait que « l’ARTCI est une structure sous sa tutelle » et que ses actions « ne sauraient se départir de l’objectif général de développement du secteur du numérique en Côte d’Ivoire ».
(AIP)
cmas
Au cours d’un point presse organisé vendredi après-midi au cabinet, au lendemain d’une réaction d’un membre du Conseil de régulation, en l’occurrence Demba Diop, sur « l’indépendance » de l’ARTCI vis-à-vis de la tutelle, le premier collaborateur du ministre Bruno Nabagné Koné a déclaré que cet organe est bel et bien une création de l’Etat et par délégation, du MENUP.
Entre le Ministère et l’ARTCI, assène-t-il, « l’un demande à l’autre de faire des choses et de lui rendre compte. La situation inverse n’existe pas », a insisté le directeur de cabinet, après avoir lu, devant la presse, des articles de lois sur les prérogatives dévolues à chacune de ces instances.
« C’est l’Etat qui a créé l’Autorité de régulation, nomme ses membres, fixe ses missions, garantit ce qu’on appelle son indépendance… », a fait observer M. Apété. Il a souligné que cette indépendance accordée à l’Autorité de régulation l’est surtout vis-à-vis de « toute force extérieure à même d’être un frein à l’exercice de ses missions », notamment les puissants opérateurs du secteur.
Le directeur de cabinet a précisé que cette rencontre avec la presse s’inscrit dans un devoir de vérité vis-à-vis des journalistes, et partant, « pour ne pas laisser les citoyens dans les amalgames ».
Presqu’à la même période, le président du Conseil de régulation des télécommunications, Lémassou Fofana, se désolidarisait de l’initiative de Demba Diop. « Aucune déclaration écrite, orale ou vidéographique émanant d’un membre du Conseil de régulation ou du personnel de l’ARTCI n’engage nullement l’ARTCI », a-t-il écrit dans une note transmise à l’AIP.
Jeudi en mi-journée, M. Diop affirmait, lors d’un point presse, que « l’ARTCI exerce ses missions de façon indépendante, impartiale et transparente ». Il réagissait ainsi à une mise au point du MENUP publiée mercredi nuit par l’AIP, qui rappelait que « l’ARTCI est une structure sous sa tutelle » et que ses actions « ne sauraient se départir de l’objectif général de développement du secteur du numérique en Côte d’Ivoire ».
(AIP)
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