Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
La Journée Mondiale de Lutte contre les Mutilations Génitales Féminines est célébrée ce samedi 06 Février 2016, autour du thème :
«Réaliser les nouveaux Objectifs de développement durable en éliminant les mutilations génitales féminines d’ici à 2030»
A la faveur de cette Journée, je voudrais rappeler que les Mutilations Génitales Féminines (MGF) recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales.
Les mutilations sont le reflet d’une inégalité profondément enracinée entre les sexes.
Elles portent atteintes aux droits fondamentaux de ces dernières notamment ceux relatifs à la santé, à l’intégrité physique et même à la vie, lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.
Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,
La forme de Mutilation Génitale Féminine la plus répandue en Côte d’Ivoire est l’excision.
En effet, près de deux femmes sur cinq soit 38% sont excisées dans notre pays. La majorité de ces femmes l’ont été avant l’âge de 5 ans selon l’Enquête de Démographie et de Santé (EDS 2011-2012).
Cette pratique persiste malheureusement dans toutes les régions du pays avec une prédominance dans les régions Nord-Ouest et Nord qui passent la barre des 70% de femmes excisées suivies des régions de l’Ouest et du Centre-Nord où plus 50% des femmes sont concernées. Par ailleurs, la seule ville d’Abidjan présente un pourcentage de femmes excisées de l’ordre de 36,1%.
Chers Compatriotes,
Ces statistiques nous interpellent tous et le Gouvernement en premier car l’excision est une grave menace pour la santé et la vie de nos enfants, au regard des conséquences graves qu’elle peut engendrer.
Ces conséquences sont notamment la transmission du virus du VIH/Sida, les hémorragies, les fistules obstétricales, les nombreuses complications liées à la santé sexuelle et reproductive etc.
Il nous faut donc tous continuer d’intensifier nos efforts en vue de l’élimination totale de cette pratique qui est une violation de l’intégrité physique de l’enfant et constitue une forme extrême de discrimination à l’égard des femmes et des filles.
Mesdames et Messieurs,
Le Gouvernement entend prendre toutes ses responsabilités dans cette lutte. En inscrivant la Promotion de la Femme et des jeunes au nombre des cinq priorités de son second mandat. Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire entend s’attaquer de façon déterminée et rapide à toutes les dispositions et pratiques discriminatoires qui entravent le plein épanouissement des filles, des femmes et des jeunes.
C’est pourquoi, après plusieurs années de sensibilisation, le Gouvernement décide à présent de passer au stade de la répression avec l’application effective de la loi n°98-757 du 23 décembre 1998 portant interdiction de la Mutilation Génitale Féminine. Cette loi prévoit des peines pouvant aller « jusqu’à 20 ans en cas de décès de la victime ».
Les auteurs, commanditaires et complices de tels agissements doivent comprendre qu’ils s’exposent désormais à la rigueur de la loi.
Le temps est venu de traduire notre « NON à L’EXCISION » en actions concrètes en refusant de faire exciser nos enfants et en dénonçant les auteurs. Rien ne justifie de telles pratiques.
Mesdames et Messieurs,
Le Gouvernement compte poursuivre dans cette lutte sa collaboration avec l’ensemble des décideurs, les acteurs communautaires, les autorités administratives, les Organisations Non Gouvernementales et les réseaux locaux de femmes et d’hommes engagés en faveur de la lutte.
A ce stade de mon propos, je voudrais exprimer toute la reconnaissance du Gouvernement ivoirien à l’endroit des professionnels des Médias, des ONG internationales et nationales, ainsi que de tous les acteurs qui apportent leur contribution à la lutte contre ce fléau, au quotidien.
L’édition 2016 de la Journée Mondiale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines sera célébrée aussi bien à Abidjan que dans les autres régions du pays, notamment celles où la prévalence est des plus fortes.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
J’en appelle à la mobilisation de tous, afin que la politique de tolérance Zero contre les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire soit une réalité. « Seuls, nous pouvons aller vite, mais, c’est ensemble que nous irons plus loin ».
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
JE VOUS REMERCIE
Chers compatriotes,
La Journée Mondiale de Lutte contre les Mutilations Génitales Féminines est célébrée ce samedi 06 Février 2016, autour du thème :
«Réaliser les nouveaux Objectifs de développement durable en éliminant les mutilations génitales féminines d’ici à 2030»
A la faveur de cette Journée, je voudrais rappeler que les Mutilations Génitales Féminines (MGF) recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales.
Les mutilations sont le reflet d’une inégalité profondément enracinée entre les sexes.
Elles portent atteintes aux droits fondamentaux de ces dernières notamment ceux relatifs à la santé, à l’intégrité physique et même à la vie, lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.
Mesdames et Messieurs,
Chers Compatriotes,
La forme de Mutilation Génitale Féminine la plus répandue en Côte d’Ivoire est l’excision.
En effet, près de deux femmes sur cinq soit 38% sont excisées dans notre pays. La majorité de ces femmes l’ont été avant l’âge de 5 ans selon l’Enquête de Démographie et de Santé (EDS 2011-2012).
Cette pratique persiste malheureusement dans toutes les régions du pays avec une prédominance dans les régions Nord-Ouest et Nord qui passent la barre des 70% de femmes excisées suivies des régions de l’Ouest et du Centre-Nord où plus 50% des femmes sont concernées. Par ailleurs, la seule ville d’Abidjan présente un pourcentage de femmes excisées de l’ordre de 36,1%.
Chers Compatriotes,
Ces statistiques nous interpellent tous et le Gouvernement en premier car l’excision est une grave menace pour la santé et la vie de nos enfants, au regard des conséquences graves qu’elle peut engendrer.
Ces conséquences sont notamment la transmission du virus du VIH/Sida, les hémorragies, les fistules obstétricales, les nombreuses complications liées à la santé sexuelle et reproductive etc.
Il nous faut donc tous continuer d’intensifier nos efforts en vue de l’élimination totale de cette pratique qui est une violation de l’intégrité physique de l’enfant et constitue une forme extrême de discrimination à l’égard des femmes et des filles.
Mesdames et Messieurs,
Le Gouvernement entend prendre toutes ses responsabilités dans cette lutte. En inscrivant la Promotion de la Femme et des jeunes au nombre des cinq priorités de son second mandat. Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire entend s’attaquer de façon déterminée et rapide à toutes les dispositions et pratiques discriminatoires qui entravent le plein épanouissement des filles, des femmes et des jeunes.
C’est pourquoi, après plusieurs années de sensibilisation, le Gouvernement décide à présent de passer au stade de la répression avec l’application effective de la loi n°98-757 du 23 décembre 1998 portant interdiction de la Mutilation Génitale Féminine. Cette loi prévoit des peines pouvant aller « jusqu’à 20 ans en cas de décès de la victime ».
Les auteurs, commanditaires et complices de tels agissements doivent comprendre qu’ils s’exposent désormais à la rigueur de la loi.
Le temps est venu de traduire notre « NON à L’EXCISION » en actions concrètes en refusant de faire exciser nos enfants et en dénonçant les auteurs. Rien ne justifie de telles pratiques.
Mesdames et Messieurs,
Le Gouvernement compte poursuivre dans cette lutte sa collaboration avec l’ensemble des décideurs, les acteurs communautaires, les autorités administratives, les Organisations Non Gouvernementales et les réseaux locaux de femmes et d’hommes engagés en faveur de la lutte.
A ce stade de mon propos, je voudrais exprimer toute la reconnaissance du Gouvernement ivoirien à l’endroit des professionnels des Médias, des ONG internationales et nationales, ainsi que de tous les acteurs qui apportent leur contribution à la lutte contre ce fléau, au quotidien.
L’édition 2016 de la Journée Mondiale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines sera célébrée aussi bien à Abidjan que dans les autres régions du pays, notamment celles où la prévalence est des plus fortes.
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
J’en appelle à la mobilisation de tous, afin que la politique de tolérance Zero contre les mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire soit une réalité. « Seuls, nous pouvons aller vite, mais, c’est ensemble que nous irons plus loin ».
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
JE VOUS REMERCIE