Abidjan, La ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Euphrasie Yao Kouassi, a souligné samedi à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre les Mutilations génitales féminines(MGF), que le gouvernement compte prendre ses responsabilités pour combattre ce fléau.
« Le gouvernement entend prendre toutes ses responsabilités dans cette lutte. En inscrivant la Promotion de la femme et des jeunes au nombre des cinq priorités de son second mandat. C’est pourquoi, après plusieurs années de sensibilisation, le gouvernement décide à présent de passer au stade de la répression avec l’application effective de la loi n°98-757 du 23 décembre 1998 portant interdiction de la mutilation génitale féminine. Cette loi prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans en cas de décès de la victime », a-t-elle prévenu.
Mme Yao rappelle dans son message adressé à la nation que près de deux femmes sur cinq soit 38% sont excisées en Côte d’Ivoire. La majorité de ces femmes l’ayant été avant l’âge de cinq ans selon l’Enquête de démographie et de santé (EDS 2011-2012). « Cette pratique persiste malheureusement dans toutes les régions du pays avec une prédominance dans les régions Nord-ouest et Nord qui passent la barre des 70% de femmes excisées suivies des régions de l’Ouest et du Centre-nord où plus 50% des femmes sont concernées. Par ailleurs, la seule ville d’Abidjan présente un pourcentage de femmes excisées de l’ordre de 36,1% », déplore-t-elle.
Fort de ce constat la ministre indique que le temps est venu de traduire notre « non à l’excision » en actions concrètes en refusant de faire exciser les enfants et en dénonçant les auteurs. « Rien ne justifie de telles pratiques », rappelle-t-elle.
Les MGF recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. La Journée mondiale de lutte contre les MGF est célébrée pour cette édition 2016, autour du thème «Réaliser les nouveaux objectifs de développement durable en éliminant les mutilations génitales féminines d’ici à 2030».
(AIP)
amak/kam
« Le gouvernement entend prendre toutes ses responsabilités dans cette lutte. En inscrivant la Promotion de la femme et des jeunes au nombre des cinq priorités de son second mandat. C’est pourquoi, après plusieurs années de sensibilisation, le gouvernement décide à présent de passer au stade de la répression avec l’application effective de la loi n°98-757 du 23 décembre 1998 portant interdiction de la mutilation génitale féminine. Cette loi prévoit des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans en cas de décès de la victime », a-t-elle prévenu.
Mme Yao rappelle dans son message adressé à la nation que près de deux femmes sur cinq soit 38% sont excisées en Côte d’Ivoire. La majorité de ces femmes l’ayant été avant l’âge de cinq ans selon l’Enquête de démographie et de santé (EDS 2011-2012). « Cette pratique persiste malheureusement dans toutes les régions du pays avec une prédominance dans les régions Nord-ouest et Nord qui passent la barre des 70% de femmes excisées suivies des régions de l’Ouest et du Centre-nord où plus 50% des femmes sont concernées. Par ailleurs, la seule ville d’Abidjan présente un pourcentage de femmes excisées de l’ordre de 36,1% », déplore-t-elle.
Fort de ce constat la ministre indique que le temps est venu de traduire notre « non à l’excision » en actions concrètes en refusant de faire exciser les enfants et en dénonçant les auteurs. « Rien ne justifie de telles pratiques », rappelle-t-elle.
Les MGF recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. La Journée mondiale de lutte contre les MGF est célébrée pour cette édition 2016, autour du thème «Réaliser les nouveaux objectifs de développement durable en éliminant les mutilations génitales féminines d’ici à 2030».
(AIP)
amak/kam