20 ans d’emprisonnement et 1 million F CFA d’amende chacun contre Gbagbo, Aké N’Gbo, Désiré Dallo et Koné Katinan ainsi qu’un mandat d’arrêt international contre ce dernier, a requis le procureur de la République dans ce qu’on pourrait appeler « l’affaire du braquage de la BCEAO ». Contre sept autres personnes, des huissiers, le procureur a souhaité qu’ils soient condamnés à 5 ans de privation de liberté plus 500 000 F d’amende chacun.
Le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, présidé par le juge Coulibaly Hamed, a rouvert ce lundi 4 avril le procès « Ministère public contre Laurent Gbagbo et autres » poursuivis pour « vol en réunion ; par effraction, destruction d’installation appartenant à autrui, détournement de deniers public ».
Les avocats de la partie civile qui ont fait leur plaidoirie, ce jour, ont enfoncé le clou. L’Etat de Côte d’Ivoire réclame la somme de 827, 858 380 milliards F pour réparation de préjudices causés. La BNI qui s’est également constituée partie civile exige 1, 134 229 075 milliard F pour réparation de ses installations détruites. Quant à la SOTRA, qui a subi d’importants dégâts, vols et pillages aggravés, a souhaité être dédommagée à hauteur de 2, 527 milliards F. Estimant que « les préjudices subis sont les conséquences prévisibles de la confiscation du pouvoir par Gbagbo »
L’audience a été suspendue pour reprendre demain mardi à la demande des avocats de la défense. Ils ont souhaité prendre connaissance des nouvelles pièces versées au dossier afin de mieux préparer leur plaidoirie.
Rappelons que l’ex-Chef d’Etat Laurent Gbagbo, Aké N’Gbo son Premier ministre, Désiré Dallo ministre de l’Economie et des finances (ces deux présents à l’audience) et Koné Katinan au Budget (hors du pays) sont poursuivis pour « braquage » de la BCEAO pendant la crise postélectorale de 2010-2011.
Koné Katinan particulièrement, est accusé d’être allé en personne ordonner l’ouverture et le transfert des fonds de l’agence nationale de la BCEAO vers la présidence en compagnie de militaires et 7 huissiers, Antoine Oulaï Crépin, Yacouba Kéïta, Edmond Amon Loesse, Gnéplé Séri, Kouadio Brou, André Marie Té Beignant et Lucien Séka Money qui ont dressé le procès verbal de l’opération. Ils sont, eux aussi, poursuivis pour « complicité ».
Danielle Tagro
Le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, présidé par le juge Coulibaly Hamed, a rouvert ce lundi 4 avril le procès « Ministère public contre Laurent Gbagbo et autres » poursuivis pour « vol en réunion ; par effraction, destruction d’installation appartenant à autrui, détournement de deniers public ».
Les avocats de la partie civile qui ont fait leur plaidoirie, ce jour, ont enfoncé le clou. L’Etat de Côte d’Ivoire réclame la somme de 827, 858 380 milliards F pour réparation de préjudices causés. La BNI qui s’est également constituée partie civile exige 1, 134 229 075 milliard F pour réparation de ses installations détruites. Quant à la SOTRA, qui a subi d’importants dégâts, vols et pillages aggravés, a souhaité être dédommagée à hauteur de 2, 527 milliards F. Estimant que « les préjudices subis sont les conséquences prévisibles de la confiscation du pouvoir par Gbagbo »
L’audience a été suspendue pour reprendre demain mardi à la demande des avocats de la défense. Ils ont souhaité prendre connaissance des nouvelles pièces versées au dossier afin de mieux préparer leur plaidoirie.
Rappelons que l’ex-Chef d’Etat Laurent Gbagbo, Aké N’Gbo son Premier ministre, Désiré Dallo ministre de l’Economie et des finances (ces deux présents à l’audience) et Koné Katinan au Budget (hors du pays) sont poursuivis pour « braquage » de la BCEAO pendant la crise postélectorale de 2010-2011.
Koné Katinan particulièrement, est accusé d’être allé en personne ordonner l’ouverture et le transfert des fonds de l’agence nationale de la BCEAO vers la présidence en compagnie de militaires et 7 huissiers, Antoine Oulaï Crépin, Yacouba Kéïta, Edmond Amon Loesse, Gnéplé Séri, Kouadio Brou, André Marie Té Beignant et Lucien Séka Money qui ont dressé le procès verbal de l’opération. Ils sont, eux aussi, poursuivis pour « complicité ».
Danielle Tagro