Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi "l’institution d’un chef de l’opposition qui sera le candidat arrivé deuxième" à l’élection présidentielle d’octobre 2015, après un conseil des ministres à Abidjan.
"Le chef de l’opposition sera le candidat ou le chef de parti ou groupement politique arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle", a indiqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
Pascal Affi N’Guessan, le leader du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) est arrivé en deuxième position avec 9,29% des suffrages derrière le président Alassane Ouattara qui a obtenu 83,66% des voix, à l’issue du premier tour de la présidentielle de 2015.
"Ce projet de loi va permettre de consolider la démocratie en cours en Côte d’Ivoire (et) renforcer le rôle des partis politiques", a ajouté M. Koné pour qui "il n’est pas incongru" que la personnalité de l’opposition arrivée en deuxième position à la présidentielle soit le chef de file de l’opposition.
Le gouvernement ivoirien a toujours reconnu M. Affi comme son "seul interlocuteur" au sein du FPI, le parti de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, confronté à une crise interne.
EFI
"Le chef de l’opposition sera le candidat ou le chef de parti ou groupement politique arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle", a indiqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.
Pascal Affi N’Guessan, le leader du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) est arrivé en deuxième position avec 9,29% des suffrages derrière le président Alassane Ouattara qui a obtenu 83,66% des voix, à l’issue du premier tour de la présidentielle de 2015.
"Ce projet de loi va permettre de consolider la démocratie en cours en Côte d’Ivoire (et) renforcer le rôle des partis politiques", a ajouté M. Koné pour qui "il n’est pas incongru" que la personnalité de l’opposition arrivée en deuxième position à la présidentielle soit le chef de file de l’opposition.
Le gouvernement ivoirien a toujours reconnu M. Affi comme son "seul interlocuteur" au sein du FPI, le parti de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, confronté à une crise interne.
EFI