Près de "316.954" dossiers de victimes ont été validés sur les "874.056" enregistrés à la suite des crises politico-militaires survenues en Côte d’Ivoire, a révélé mardi le président de la Commission en charge des victimes, Monseigneur Siméon Ahouanan, lors d’une rencontre avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara à Abidjan.
"Avec le processus de tri et d’affinage, sur 874.056 dossiers soumis à la cellule vérification, 316.954 dossiers ont été validés et 557.102 ne l’ont pas été soit 36% des dossiers validés et 64% rejetés", a dit Monseigneur Ahouanan.
Selon les résultats de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire (CONARIV), "0.77%" des dossiers validés concernent les "violences basées sur le genre, 8.45% des blessures graves, 6% (portent sur des) meurtres et disparitions et 84,78%" renvoient à des "destructions de biens".
Sur les 557.102 dossiers non validés "38,9% de doublons" ont été enregistrés, essentiellement dus aux "inscriptions multiples de certaines victimes" auprès d’une même ONG et "12,3% de cas de fraude" ont été relevés, lors des différentes étapes de la vérification.
Monseigneur Ahouanan qui présentait le rapport final de la Conariv et le fichier unique consolidé des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire, a recommandé la "poursuite des enregistrements et des audiences en vue de la prise en compte des exilés et des refugiés".
Selon la Conariv qui appelle à renforcer "le dialogue au niveau national", des "poches de division demeurent et les liens sociaux sont fragilisés par la non adhésion de tous à la réconciliation", en témoignent "les conflits fonciers et les tensions au sein des partis politiques".
A la suite, M. Ouattara a dit noter les recommandations, assurant être à "l’écoute" de la Commission pour "apporter des solutions durables".
Il a salué "un fichier crédible" tout en appelant à rendre ce rapport public pour que les Ivoiriens "soient informés du travail important qui a été fait".
Le recensement qui s’est fait de mai à décembre 2015, prend en compte les victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990 jusqu’à la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait 3.000 morts officiellement.
DEK
"Avec le processus de tri et d’affinage, sur 874.056 dossiers soumis à la cellule vérification, 316.954 dossiers ont été validés et 557.102 ne l’ont pas été soit 36% des dossiers validés et 64% rejetés", a dit Monseigneur Ahouanan.
Selon les résultats de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire (CONARIV), "0.77%" des dossiers validés concernent les "violences basées sur le genre, 8.45% des blessures graves, 6% (portent sur des) meurtres et disparitions et 84,78%" renvoient à des "destructions de biens".
Sur les 557.102 dossiers non validés "38,9% de doublons" ont été enregistrés, essentiellement dus aux "inscriptions multiples de certaines victimes" auprès d’une même ONG et "12,3% de cas de fraude" ont été relevés, lors des différentes étapes de la vérification.
Monseigneur Ahouanan qui présentait le rapport final de la Conariv et le fichier unique consolidé des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire, a recommandé la "poursuite des enregistrements et des audiences en vue de la prise en compte des exilés et des refugiés".
Selon la Conariv qui appelle à renforcer "le dialogue au niveau national", des "poches de division demeurent et les liens sociaux sont fragilisés par la non adhésion de tous à la réconciliation", en témoignent "les conflits fonciers et les tensions au sein des partis politiques".
A la suite, M. Ouattara a dit noter les recommandations, assurant être à "l’écoute" de la Commission pour "apporter des solutions durables".
Il a salué "un fichier crédible" tout en appelant à rendre ce rapport public pour que les Ivoiriens "soient informés du travail important qui a été fait".
Le recensement qui s’est fait de mai à décembre 2015, prend en compte les victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1990 jusqu’à la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011 qui a fait 3.000 morts officiellement.
DEK