Abidjan, 11 mai (AIP)– Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), Nicolas Djibo, invite le gouvernement à lever certaines « pesanteurs » pour une meilleure implication du secteur privé dans la réalisation du plan national de développement (PND) 2016-2020.
« Le plan national de développement 2016-2020 demande davantage d’entreprises. Pour y parvenir plusieurs pesanteurs doivent être levées », a relevé, mardi, Nicolas Djibo, invité de la troisième édition de Twins Time, une tribune d’échanges organisée par le comité de concertation Etat/secteur privé, sur le thème « Emergence économique, enjeux et défis pour les entreprises ».
Le président de la CCI-CI a cité comme pesanteurs, l’environnement des affaires où la Côte d’Ivoire est toujours mal classée malgré les efforts consentis, la gestion de la dette intérieure qui reste « peu fluide ». D’ailleurs, M. Djibo souhaite la création d’un observatoire de la commande publique.
Le président de la CCI a également dénoncé une fiscalité « complexe » et déploré les conditions dans lesquelles se fera la participation du secteur privé qui, selon lui, ne sont pas « incitatives ».
« Le secteur privé s’interroge sur les avantages réels liés à sa participation au financement de cet ambitieux programme », a-t-il commenté, ajoutant qu’un « signal fort » de l’Etat est attendu notamment au plan fiscal.
« La levée de ces pesanteurs pourraient conduire la Côte d’Ivoire à l’émergence », a-t-il indiqué.
Le PND 2016-2020 est évalué près de 30.000 milliards de francs CFA dont 70% attendus du secteur privé. Il sera présenté aux bailleurs de fonds au cours du groupe consultatif de Paris prévu du 17 au 18 mai.
Kkf/kp
« Le plan national de développement 2016-2020 demande davantage d’entreprises. Pour y parvenir plusieurs pesanteurs doivent être levées », a relevé, mardi, Nicolas Djibo, invité de la troisième édition de Twins Time, une tribune d’échanges organisée par le comité de concertation Etat/secteur privé, sur le thème « Emergence économique, enjeux et défis pour les entreprises ».
Le président de la CCI-CI a cité comme pesanteurs, l’environnement des affaires où la Côte d’Ivoire est toujours mal classée malgré les efforts consentis, la gestion de la dette intérieure qui reste « peu fluide ». D’ailleurs, M. Djibo souhaite la création d’un observatoire de la commande publique.
Le président de la CCI a également dénoncé une fiscalité « complexe » et déploré les conditions dans lesquelles se fera la participation du secteur privé qui, selon lui, ne sont pas « incitatives ».
« Le secteur privé s’interroge sur les avantages réels liés à sa participation au financement de cet ambitieux programme », a-t-il commenté, ajoutant qu’un « signal fort » de l’Etat est attendu notamment au plan fiscal.
« La levée de ces pesanteurs pourraient conduire la Côte d’Ivoire à l’émergence », a-t-il indiqué.
Le PND 2016-2020 est évalué près de 30.000 milliards de francs CFA dont 70% attendus du secteur privé. Il sera présenté aux bailleurs de fonds au cours du groupe consultatif de Paris prévu du 17 au 18 mai.
Kkf/kp