Abidjan - Des organisations ivoiriennes de défense des droits de l’homme, parties civiles au procès de Simone Gbagbo, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, ont annoncé lundi leur refus d’ y participer, dénonçant, à la veille de son ouverture, un jugement "organisé à la va-vite".
Dans un communiqué conjoint, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) et le Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH) qui disent représenter "près de 250 victimes", ont annoncé leur décision de "se tenir à l’écart de ce procès".
"Nos avocats n’ont pas eu accès à toutes les étapes de la procédure. N’y ayant pas eu accès, sur quelle base vont-ils défendre leurs dossiers ?", s’interroge Pierre Kouamé Adjoumani, président de la LIDHO, joint par l’AFP.
"Cela ne servira à rien d’aller faire de la simulation", a-t-il ajouté, évoquant un procès qui manque de "pertinence".
Mme Gbagbo "est accusée de +crime contre l’humanité+, un acte qu’elle aurait commis en bande organisée, alors pourquoi est-elle jugée seule ? ", se demande encore Pierre Kouamé Adjoumani.
Déjà condamnée par la justice de son pays à 20 ans de prison pour "atteinte à la sureté de l’Etat", l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire comparaîtra mardi à Abidjan, dans un nouveau procès court-circuitant la Cour pénale internationale (CPI) qui la réclame, et qui juge actuellement son époux Laurent Gbagbo.
L’épouse de l’ancien président, actuellement incarcérée à Abidjan, est accusée de "crime contre l’humanité", "crime contre les prisonniers de guerre" et "crimes contre les populations civiles", commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011, selon les termes de l’ordonnance de renvoi devant les assises d’Abidjan dont l’AFP a obtenu copie.
La crise qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois a été provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Simone Gbagbo, 66 ans, est également poursuivie pour "crimes contre l’humanité" par la CPI. Mais Abidjan refuse son transfèrement à La Haye, affirmant être en mesure d’assurer une justice exemplaire sur le sol ivoirien.
"Ces accusations sont créées de toute pièce pour faire plaisir à une certaine communauté internationale. C’est dommage! Trop c’est trop!", s’est emporté un de ses avocats, Me Mathurin Dirabou, en dénonçant des accusations "fantaisistes" formulées contre sa cliente.
ck/eak/jl/de
Dans un communiqué conjoint, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) et le Mouvement ivoirien des droits de l’homme (MIDH) qui disent représenter "près de 250 victimes", ont annoncé leur décision de "se tenir à l’écart de ce procès".
"Nos avocats n’ont pas eu accès à toutes les étapes de la procédure. N’y ayant pas eu accès, sur quelle base vont-ils défendre leurs dossiers ?", s’interroge Pierre Kouamé Adjoumani, président de la LIDHO, joint par l’AFP.
"Cela ne servira à rien d’aller faire de la simulation", a-t-il ajouté, évoquant un procès qui manque de "pertinence".
Mme Gbagbo "est accusée de +crime contre l’humanité+, un acte qu’elle aurait commis en bande organisée, alors pourquoi est-elle jugée seule ? ", se demande encore Pierre Kouamé Adjoumani.
Déjà condamnée par la justice de son pays à 20 ans de prison pour "atteinte à la sureté de l’Etat", l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire comparaîtra mardi à Abidjan, dans un nouveau procès court-circuitant la Cour pénale internationale (CPI) qui la réclame, et qui juge actuellement son époux Laurent Gbagbo.
L’épouse de l’ancien président, actuellement incarcérée à Abidjan, est accusée de "crime contre l’humanité", "crime contre les prisonniers de guerre" et "crimes contre les populations civiles", commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011, selon les termes de l’ordonnance de renvoi devant les assises d’Abidjan dont l’AFP a obtenu copie.
La crise qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois a été provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
Simone Gbagbo, 66 ans, est également poursuivie pour "crimes contre l’humanité" par la CPI. Mais Abidjan refuse son transfèrement à La Haye, affirmant être en mesure d’assurer une justice exemplaire sur le sol ivoirien.
"Ces accusations sont créées de toute pièce pour faire plaisir à une certaine communauté internationale. C’est dommage! Trop c’est trop!", s’est emporté un de ses avocats, Me Mathurin Dirabou, en dénonçant des accusations "fantaisistes" formulées contre sa cliente.
ck/eak/jl/de
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