L’honorable Traoré Adjaratou a interpellé le ministre des transports, M.Gaoussou Touré, sur « l’univers des transports à Abidjan ». C’était le 30 juin 2016 lors de la question orale avec débat qui s’est tenue à l’hémicycle. Pour la députée de la commune de Koumassi « le secteur du transport routier en Côte d’Ivoire est caractérisé par l’informel, le désordre et l’anarchie totale, donnant l’impression d’un manque de contrôle des autorités de tutelles sur le secteur. A cela s’ajoutent le racket et la corruption à grande échelle, les mauvais traitements et humiliations dont les usagers sont l’objet du fait de conducteurs, des apprentis, des multiples syndicats exerçant dans le secteur, et des agents de police et de gendarmerie indélicats ». En dépit des réformes initiées par le ministère des transports, Madame Traoré Adjaratou soutient que le désordre perdure et s’est même étendu à Abidjan sud avec les Gbakas et mini cars qui y ont fait leur apparition avec leurs cortèges de désagréments. Quant aux syndicats de chauffeur, ils continuent de pulluler dans des gares improvisées. A cela, elle soutient que l’insécurité des usagers dans les véhicules de transports y est de mise. Fort de cela, l’honorable Traoré Adjaratou a posé huit questions de fond à l’émissaire du gouvernement :
- Quelle est l’évaluation faite par le gouvernement sur l’organisation du secteur du transport routier en général et plus particulièrement du transport privé à Abidjan et les mesures concrètes et appropriées envisagées.
- Comment les syndicats du secteur du transport sont créés et selon quel mode opératoire fonctionnent-ils ?
- Quelles sont les autorités chargées de la création des gares routières et des « têtes de taxis » et quel est le rôle de l’Etat dans cette activité ?
- Comment juguler la recrudescence des violences dans le milieu des transports en milieu urbain ?
- Quelles sont les conditions de délivrance des agréments aux personnes physiques et morales propriétaires de Gbakas et les modalités d’identification des chauffeurs desdits véhicules ?
- Quelles relations le ministère des transports et le ministère de l’intérieur ont dans la gestion de l’environnement des transports ?
- Qu’est-ce qui justifie l’existence de certaines auto-écoles non conventionnelles, sous équipées et incompétentes dans la formation des candidats au permis de conduire ?
- Quelles sont les raisons qui fondent la détention du permis de conduire par certains conducteurs qui n’ont jamais été dans une auto-école ?
A ces interrogations, le ministre Gaoussou Touré a répondu sans faux fuyant. A l’en croire, beaucoup a été fait par son ministère afin de sortir le secteur du transport du sinistre dans lequel il était plongé avant son avènement à ce département en 2012. Et cela par la réforme du transport routier initiée par son ministère portant sur 10 axes principaux. Il s’agit de la révision de tous les textes en vigueur au niveau du transport routier, de la reforme institutionnel du secteur du transport routier, de la mise en place d’une base de données unique, de la construction d’infrastructures de transport moderne et fonctionnels dans tous les chefs-lieux de région, de la création du haut conseil du patronat des entreprises de transport, du renouvellement du parc automobile , de l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan national stratégique de la fluidité routière, de l’amélioration de la fluidité urbaine, de la modernisation et l’automatisation du contrôle de la visite technique.
Pour ce qui concerne les auto-écoles, le ministre a expliqué aux parlementaires que la reforme a permis de faire un tamisage afin de ne laisser en activité que celles qui remplissent les critères en la matière. Ainsi sur les 350 auto-écoles répertoriées seules 200 ont eu la caution du ministère pour exercer.
Quant à la fraude sur le permis de conduire, l’émissaire du gouvernement a dit que son ministère s’est montré ferme en la matière en mettant à la disposition de la fonction publique les inspecteurs des auto-écoles véreux, en fermant des auto-écoles passés maitre en matière de fraude. Mieux la traçabilité des impétrants est désormais faite par des moyens technologiques afin de mettre un terme à la fraude.
Pour les gares routières, les choses ont changé a martelé le ministre. A ce propos, il a soutenu que la loi d’orientation adoptée leur a permis de règlementer le processus de création des gares routières. Celles du district d’Abidjan ont été répertoriées et l’Etat a pris l’engagement de faire disparaitre toutes les gares qui ne répondent pas aux normes édictées en la matière.
Pour l’organisation des syndicats, il a été mis sur pied le haut conseil du patronat des entreprises de transport, désormais seul interlocuteur de l’Etat.
Quant à l’éradication du phénomène des gnambros dans les gares l’état met en place des mesures d’accompagnement pour ces derniers afin qu’ils quittent les gares en douceur. A ce propos 400 jeunes gnambros ont été formés afin d’être propriétaires de leur taxi.
Quant au renouvellement du parc automobile, il est prévu de mobiliser 750 milliards FCFA sur cinq ans pour l’acquisition de 50 milles véhicules neufs.
Pour la fluidité routière il est prévu de mettre en place un système multimodal de transport afin de rendre fluide les déplacements des usagers et réduire les embouteillages.
Il faut indiquer que cette question orale avec débat a duré environ trois heures et trente minutes, à la grande joie des députés qui ont pu s’étaler sur tout ce qui les préoccupait sur l’univers des transports. Au demeurant, le ministre des transports a soutenu que son ministère met tout en œuvre afin que les Ivoiriens aient les commodités modernes de transport. Selon lui, cela sera réalisé à l’horizon 2020 avec un système multimodal de transport, un parc automobile renouvelé, des gares routières de qualité desquelles les Gnambros auront disparu, des permis de conduire sécurisés, un système de contrôle radars performant, des chauffeurs de transport en commun bien formés...
- Quelle est l’évaluation faite par le gouvernement sur l’organisation du secteur du transport routier en général et plus particulièrement du transport privé à Abidjan et les mesures concrètes et appropriées envisagées.
- Comment les syndicats du secteur du transport sont créés et selon quel mode opératoire fonctionnent-ils ?
- Quelles sont les autorités chargées de la création des gares routières et des « têtes de taxis » et quel est le rôle de l’Etat dans cette activité ?
- Comment juguler la recrudescence des violences dans le milieu des transports en milieu urbain ?
- Quelles sont les conditions de délivrance des agréments aux personnes physiques et morales propriétaires de Gbakas et les modalités d’identification des chauffeurs desdits véhicules ?
- Quelles relations le ministère des transports et le ministère de l’intérieur ont dans la gestion de l’environnement des transports ?
- Qu’est-ce qui justifie l’existence de certaines auto-écoles non conventionnelles, sous équipées et incompétentes dans la formation des candidats au permis de conduire ?
- Quelles sont les raisons qui fondent la détention du permis de conduire par certains conducteurs qui n’ont jamais été dans une auto-école ?
A ces interrogations, le ministre Gaoussou Touré a répondu sans faux fuyant. A l’en croire, beaucoup a été fait par son ministère afin de sortir le secteur du transport du sinistre dans lequel il était plongé avant son avènement à ce département en 2012. Et cela par la réforme du transport routier initiée par son ministère portant sur 10 axes principaux. Il s’agit de la révision de tous les textes en vigueur au niveau du transport routier, de la reforme institutionnel du secteur du transport routier, de la mise en place d’une base de données unique, de la construction d’infrastructures de transport moderne et fonctionnels dans tous les chefs-lieux de région, de la création du haut conseil du patronat des entreprises de transport, du renouvellement du parc automobile , de l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan national stratégique de la fluidité routière, de l’amélioration de la fluidité urbaine, de la modernisation et l’automatisation du contrôle de la visite technique.
Pour ce qui concerne les auto-écoles, le ministre a expliqué aux parlementaires que la reforme a permis de faire un tamisage afin de ne laisser en activité que celles qui remplissent les critères en la matière. Ainsi sur les 350 auto-écoles répertoriées seules 200 ont eu la caution du ministère pour exercer.
Quant à la fraude sur le permis de conduire, l’émissaire du gouvernement a dit que son ministère s’est montré ferme en la matière en mettant à la disposition de la fonction publique les inspecteurs des auto-écoles véreux, en fermant des auto-écoles passés maitre en matière de fraude. Mieux la traçabilité des impétrants est désormais faite par des moyens technologiques afin de mettre un terme à la fraude.
Pour les gares routières, les choses ont changé a martelé le ministre. A ce propos, il a soutenu que la loi d’orientation adoptée leur a permis de règlementer le processus de création des gares routières. Celles du district d’Abidjan ont été répertoriées et l’Etat a pris l’engagement de faire disparaitre toutes les gares qui ne répondent pas aux normes édictées en la matière.
Pour l’organisation des syndicats, il a été mis sur pied le haut conseil du patronat des entreprises de transport, désormais seul interlocuteur de l’Etat.
Quant à l’éradication du phénomène des gnambros dans les gares l’état met en place des mesures d’accompagnement pour ces derniers afin qu’ils quittent les gares en douceur. A ce propos 400 jeunes gnambros ont été formés afin d’être propriétaires de leur taxi.
Quant au renouvellement du parc automobile, il est prévu de mobiliser 750 milliards FCFA sur cinq ans pour l’acquisition de 50 milles véhicules neufs.
Pour la fluidité routière il est prévu de mettre en place un système multimodal de transport afin de rendre fluide les déplacements des usagers et réduire les embouteillages.
Il faut indiquer que cette question orale avec débat a duré environ trois heures et trente minutes, à la grande joie des députés qui ont pu s’étaler sur tout ce qui les préoccupait sur l’univers des transports. Au demeurant, le ministre des transports a soutenu que son ministère met tout en œuvre afin que les Ivoiriens aient les commodités modernes de transport. Selon lui, cela sera réalisé à l’horizon 2020 avec un système multimodal de transport, un parc automobile renouvelé, des gares routières de qualité desquelles les Gnambros auront disparu, des permis de conduire sécurisés, un système de contrôle radars performant, des chauffeurs de transport en commun bien formés...