L’assemblée nationale ivoirienne a reporté lundi l’examen du projet de loi portant statut du chef de file de l’opposition politique à la demande des cinq groupes parlementaires qui veulent avoir "plus de temps pour une analyse plus profonde", lors d'une séance à l'Hémicycle à Abidjan.
Les cinq groupes parlementaires dont le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Rassemblement des républicains (Rdr) qui forment le gros de la coalition au pouvoir, ont demandé "le report du projet de loi à une date ultérieure".
Dans un communiqué conjoint lu par le secrétaire général par intérim du Rdr (parti du président ivoirien Alassane Ouattara), Amadou Soumahoro, les députés veulent se "donner plus de temps pour une analyse plus profonde" du projet de loi portant statut du chef de file de l’opposition politique.
Venu défendre ce projet, le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko dit avoir "pris acte de la décision" des députés et se tenir à leur "disposition pour la suite".
Dans l’élaboration de ce projet qui porte sur trois chapitres, le chef de l’opposition sera "le candidat arrivé en deuxième position aux dernières élections présidentielles". Il a "rang de président d’institution" et la durée de son mandat correspond à celui du président élu.
Le poste du chef de file de l’opposition devrait donc revenir à Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ancien chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo), arrivé 2e à l’élection présidentielle d’octobre 2015 avec 9% des suffrages exprimés derrière M. Ouattara.
LIB
Les cinq groupes parlementaires dont le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et Rassemblement des républicains (Rdr) qui forment le gros de la coalition au pouvoir, ont demandé "le report du projet de loi à une date ultérieure".
Dans un communiqué conjoint lu par le secrétaire général par intérim du Rdr (parti du président ivoirien Alassane Ouattara), Amadou Soumahoro, les députés veulent se "donner plus de temps pour une analyse plus profonde" du projet de loi portant statut du chef de file de l’opposition politique.
Venu défendre ce projet, le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko dit avoir "pris acte de la décision" des députés et se tenir à leur "disposition pour la suite".
Dans l’élaboration de ce projet qui porte sur trois chapitres, le chef de l’opposition sera "le candidat arrivé en deuxième position aux dernières élections présidentielles". Il a "rang de président d’institution" et la durée de son mandat correspond à celui du président élu.
Le poste du chef de file de l’opposition devrait donc revenir à Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l’ancien chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo), arrivé 2e à l’élection présidentielle d’octobre 2015 avec 9% des suffrages exprimés derrière M. Ouattara.
LIB