Mme Anne Ouloto, ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, accompagnée de M. Jean Claude Brou, ministre des Mines et de l’Energie, a rencontré à leur demande, des représentants de la Chambre d’Industrie et de Commerce Libanaise de Côte d’Ivoire. Cette rencontre qui a eu lieu le vendredi 15 juillet 2015 au cabinet de Mme Ouloto, a essentiellement porté sur le décret d’interdiction de la production, de la fabrication et de la vente des sachets plastiques et la difficulté de son application.
La délégation de la Chambre d’Industrie libanaise, conduite par son DG, a expliqué les raisons de cette demande d’audience. Il s’agit pour la chambre de travailler avec les autorités pour solutionner le problème posé par les déchets plastiques dans le cadre de la salubrité. La délégation a essayé une tentative de plaidoyer pour un assouplissement des mesures contenues dans ledit décret. Pour cela, ces représentants ont présenté chiffres à l’appui, l’importance de ce secteur pour l’emploi (60.000 emplois directs et indirects), et l’investissement (60 milliards de FCFA pour l’exportation ; 120 milliards de chiffre d’affaire ; 30 milliards d’imposition). Pour finir, ils ont mis en avant, une nouvelle filière, celle du recyclage des sachets plastiques qui s’avèrerait très porteuse.
Malgré toutes ces propositions, les membres de la chambre se sont trouvés confrontés à la fermeté des deux ministres. Celle d’abord de M. Jean Claude Brou qui a rappelé tous les engagements non tenus par les opérateurs libanais dans le cadre de l’interdiction de la production et de la commercialisation des sachets plastiques. « Vous tergiversez avec nous ! Vous nous menez depuis en bateau ! Pourtant vous aviez promis avec des échéanciers bien précis, d’arrêter le processus de fabrication de ces produits et de basculer vers d’autres produits qui ne dégradent pas l’environnement », a dénoncé le ministre de l’Industrie, qui dit avoir trop longtemps joué le rôle de l’Avocat le plus fidèle de ces industriels.
Pour Anne Ouloto, « il n’est pas question de contourner le décret d’interdiction des sachets plastiques. C’est sur cette seule base que l’on peut ouvrir toute négociation ». Elle a indiqué qu’un décret s’exécute. C’est pourquoi, les industriels libanais devront s’y plier surtout que, selon la ministre de la Salubrité urbaine, c’est la tendance mondiale à supprimer ce genre de produit. Selon elle, le District d’Abidjan et les villes de l’Intérieur du pays sont de plus en plus sales. « Cela est insupportable. Nous voulons aider nos opérateurs économiques à développer leurs affaires et cela passe par une collaboration étroite sur des sujets sensibles », a indiqué la ministre. C’est pourquoi, elle a mis sur pied un comité de travail entre toutes les parties, afin de répertorier les avancées et les difficultés liées à l’application du décret d’interdiction. Il s’agit de travailler rapidement pour lever toutes équivoques, afin d’œuvrer avec chacun, au ramassage de tous les sachets plastiques dans le pays.
Les représentants de la chambre de commerce et d’industrie libanaise se sont dits satisfaits de l’audience que leur a accordée Mme Ouloto. Pour eux, il n’est pas question de ruser avec le décret pris par le chef de l’Etat. Il s’agira, selon eux, de travailler de façon coordonnée avec les autorités, pour régler de façon pérenne ce problème.
OG
La délégation de la Chambre d’Industrie libanaise, conduite par son DG, a expliqué les raisons de cette demande d’audience. Il s’agit pour la chambre de travailler avec les autorités pour solutionner le problème posé par les déchets plastiques dans le cadre de la salubrité. La délégation a essayé une tentative de plaidoyer pour un assouplissement des mesures contenues dans ledit décret. Pour cela, ces représentants ont présenté chiffres à l’appui, l’importance de ce secteur pour l’emploi (60.000 emplois directs et indirects), et l’investissement (60 milliards de FCFA pour l’exportation ; 120 milliards de chiffre d’affaire ; 30 milliards d’imposition). Pour finir, ils ont mis en avant, une nouvelle filière, celle du recyclage des sachets plastiques qui s’avèrerait très porteuse.
Malgré toutes ces propositions, les membres de la chambre se sont trouvés confrontés à la fermeté des deux ministres. Celle d’abord de M. Jean Claude Brou qui a rappelé tous les engagements non tenus par les opérateurs libanais dans le cadre de l’interdiction de la production et de la commercialisation des sachets plastiques. « Vous tergiversez avec nous ! Vous nous menez depuis en bateau ! Pourtant vous aviez promis avec des échéanciers bien précis, d’arrêter le processus de fabrication de ces produits et de basculer vers d’autres produits qui ne dégradent pas l’environnement », a dénoncé le ministre de l’Industrie, qui dit avoir trop longtemps joué le rôle de l’Avocat le plus fidèle de ces industriels.
Pour Anne Ouloto, « il n’est pas question de contourner le décret d’interdiction des sachets plastiques. C’est sur cette seule base que l’on peut ouvrir toute négociation ». Elle a indiqué qu’un décret s’exécute. C’est pourquoi, les industriels libanais devront s’y plier surtout que, selon la ministre de la Salubrité urbaine, c’est la tendance mondiale à supprimer ce genre de produit. Selon elle, le District d’Abidjan et les villes de l’Intérieur du pays sont de plus en plus sales. « Cela est insupportable. Nous voulons aider nos opérateurs économiques à développer leurs affaires et cela passe par une collaboration étroite sur des sujets sensibles », a indiqué la ministre. C’est pourquoi, elle a mis sur pied un comité de travail entre toutes les parties, afin de répertorier les avancées et les difficultés liées à l’application du décret d’interdiction. Il s’agit de travailler rapidement pour lever toutes équivoques, afin d’œuvrer avec chacun, au ramassage de tous les sachets plastiques dans le pays.
Les représentants de la chambre de commerce et d’industrie libanaise se sont dits satisfaits de l’audience que leur a accordée Mme Ouloto. Pour eux, il n’est pas question de ruser avec le décret pris par le chef de l’Etat. Il s’agira, selon eux, de travailler de façon coordonnée avec les autorités, pour régler de façon pérenne ce problème.
OG