Les locaux de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à Daloa (centre-ouest ivoirien) ont été saccagés et pillés mercredi par près de 500 manifestants qui protestaient contre le coût élevé de la facture d’électricité, a rapporté le correspondant de Alerte Info.
Les premiers manifestants estimés à environ 200 personnes sont arrivés vers 10H00 GMT devant le siège la CIE, situé au quartier commerce de la ville. Rapidement, ils y ont érigé des barricades et incendiés des pneus.
Les forces de l’ordre déployées ont dans un premier temps usé de lacrymogène pour disperser les manifestants dont le nombre a rapidement doublé.
Visiblement débordées, les policiers et les gendarmes, ont quelque peu relâché le dispositif, ouvrant la voie aux manifestants qui ont finalement accédé aux locaux, les saccageant et les pillant.
Des mobiliers aux ordinateurs en passant par les climatiseurs, presque tout a été emporté par les manifestants.
Mardi à Yamoussoukro, la capitale politique, une manifestation similaire avait visé les locaux de la CIE. Plus de deux cent personnes, avaient également saccagé le siège et tenté d’y mettre le feu pour les mêmes raisons.
D’abord silencieuse, la grogne des Ivoiriens se fait de plus en plus bruyante, concernant le coût jugé élevé de leurs factures d’électricité.
En janvier, les factures avaient connu une augmentation allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait annoncé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et demandé le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Mais les deux dernières factures distribuées par la CIE à ses abonnés semblent ne pas avoir prises en compte les décisions du chef de l’Etat, amplifiant davantage la grogne sociale dans le pays.
Serge Alain KOFFI
Les premiers manifestants estimés à environ 200 personnes sont arrivés vers 10H00 GMT devant le siège la CIE, situé au quartier commerce de la ville. Rapidement, ils y ont érigé des barricades et incendiés des pneus.
Les forces de l’ordre déployées ont dans un premier temps usé de lacrymogène pour disperser les manifestants dont le nombre a rapidement doublé.
Visiblement débordées, les policiers et les gendarmes, ont quelque peu relâché le dispositif, ouvrant la voie aux manifestants qui ont finalement accédé aux locaux, les saccageant et les pillant.
Des mobiliers aux ordinateurs en passant par les climatiseurs, presque tout a été emporté par les manifestants.
Mardi à Yamoussoukro, la capitale politique, une manifestation similaire avait visé les locaux de la CIE. Plus de deux cent personnes, avaient également saccagé le siège et tenté d’y mettre le feu pour les mêmes raisons.
D’abord silencieuse, la grogne des Ivoiriens se fait de plus en plus bruyante, concernant le coût jugé élevé de leurs factures d’électricité.
En janvier, les factures avaient connu une augmentation allant jusqu’à 50% contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara avait annoncé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et demandé le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Mais les deux dernières factures distribuées par la CIE à ses abonnés semblent ne pas avoir prises en compte les décisions du chef de l’Etat, amplifiant davantage la grogne sociale dans le pays.
Serge Alain KOFFI