Un discours qui pourrait être appréhendé diversement par les Ivoiriens, au moment où la question de l’électricité suscite des manifestations populaires en Côte d’Ivoire. Lors du conseil conjoint de gouvernements de la 5ème conférence sur le Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire (Tac), hier , à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, le Premier ministre burkinabé, Paul Thiéba, a salué la Côte d’Ivoire pour la fourniture d’électricité et d’hydrocarbures au « pays des hommes intègres », conformément aux clauses des accords entre les deux pays. « C’est le lieu, pour moi, d’adresser mes sincères remerciements au gouvernement de la République de Côte d’Ivoire pour les efforts consentis dans l’approvisionnement du Burkina Faso en énergie électrique et hydrocarbures », a affirmé le chef du gouvernement burkinabé.
Paul Thiéba a proposé que la 5ème conférence du Traité d’amitié et de coopération soit une opportunité pour la redynamisation des relations historiques entre les deux pays. « L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Si la satisfaction actuelle est légitime, nous nous devons de redoubler d’efforts et de détermination pour conduire à terme les multiples chantiers ouverts dans le cadre de notre Traité et dont l’objectif est le développement de nos deux pays et l’épanouissement des peuples ivoirien et burkinabè », soutient-t-il. Avant de souligner la nécessité de mettre l’accent sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, deux défis majeurs qui demandent les efforts conjoints des deux gouvernements. Entre autres avancées relevées, les projets relatifs à la libre-circulation des personnes et des biens, la coopération administrative décentralisée, le commerce et l’artisanat, le tourisme, la recherche scientifique, pour ne citer que ces cas. Le Premier ministre burkinabé a révélé que son gouvernement vise une croissance de 8,5% à travers son programme de développement économique et social qui sera mis en œuvre en œuvre de 2016 à 2020.
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a souhaité que la présente rencontre soit l’occasion d’examiner certaines questions cruciales comme l’évacuation de la réserve Mont Péko occupée jusque-là par une forte colonie de paysans burkinabé, en violation totale de la loi. « La vision commune que nous avons du développement de nos pays respectifs constituera, à n’en point douter, un facteur supplémentaire de renforcement de notre coopération, dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération (Tac) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso », a-t-il poursuivi.
César ébrokié
Envoyé spécial à Yamoussoukro
Paul Thiéba a proposé que la 5ème conférence du Traité d’amitié et de coopération soit une opportunité pour la redynamisation des relations historiques entre les deux pays. « L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Si la satisfaction actuelle est légitime, nous nous devons de redoubler d’efforts et de détermination pour conduire à terme les multiples chantiers ouverts dans le cadre de notre Traité et dont l’objectif est le développement de nos deux pays et l’épanouissement des peuples ivoirien et burkinabè », soutient-t-il. Avant de souligner la nécessité de mettre l’accent sur la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, deux défis majeurs qui demandent les efforts conjoints des deux gouvernements. Entre autres avancées relevées, les projets relatifs à la libre-circulation des personnes et des biens, la coopération administrative décentralisée, le commerce et l’artisanat, le tourisme, la recherche scientifique, pour ne citer que ces cas. Le Premier ministre burkinabé a révélé que son gouvernement vise une croissance de 8,5% à travers son programme de développement économique et social qui sera mis en œuvre en œuvre de 2016 à 2020.
Le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a souhaité que la présente rencontre soit l’occasion d’examiner certaines questions cruciales comme l’évacuation de la réserve Mont Péko occupée jusque-là par une forte colonie de paysans burkinabé, en violation totale de la loi. « La vision commune que nous avons du développement de nos pays respectifs constituera, à n’en point douter, un facteur supplémentaire de renforcement de notre coopération, dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération (Tac) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso », a-t-il poursuivi.
César ébrokié
Envoyé spécial à Yamoussoukro