La Côte d’Ivoire a décidé d’augmenter de 70 à 80 mégawatts (Mw) sa fourniture d’électricité au Burkina Faso, selon le communiqué final qui a sanctionné le 5e traité d’amitié et de coopération entre les deux pays vendredi à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
"S’agissant de la décision portant approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures par la Côte d’Ivoire, la Partie burkinabè a réitéré ses remerciements à la Partie ivoirienne pour sa décision d’augmenter la fourniture d’électricité de 70 à 80 Mw", selon le communiqué lu par le ministre ivoirien des Affaires Etrangères, Albert Mabri Toikeusse.
A l’issue du sommet, les deux pays ont également décidé d’élaborer un "plan directeur commun de développement des capacités de production et de transport de l’électricité".
Le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue burkinabè Roch Kaboré ont "instruit les deux Ministres en charge de l’énergie à soumettre ce plan à la prochaine Conférence au sommet" en juillet 2017 à Ouagadougou.
L’électricité en Côte d’Ivoire est produite au niveau des barrages hydroélectriques et des centrales thermiques. Elle est transportée à travers des câbles puis stockée dans des posts (panneaux électriques) d’où le courant est distribué dans les différentes communes et villes de l’intérieur du pays.
La capacité de production du système électrique ivoirien est de l’ordre de 1.210 Mw dont environ 604 MW pour les six usines hydroélectriques et près de 606 Mw pour les centrales thermiques fonctionnant avec le gaz naturel (506 Mw de puissance installée pour les opérateurs privés CIPREL et AZITO).
La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité à plusieurs pays de la sous-région notamment le Ghana, le Togo, Le Bénin, le Libéria et envisage approvisionner la Sierra Leone, un pays qui a connu de récentes manifestations violentes en raison de la hausse du prix de l’électricité dans les ménages.
En janvier, les factures avaient connu une augmentation en Côte d'Ivoire, allant jusqu’à 50%, contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne, M. Ouattara avait annoncé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et demandé le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Mais les deux dernières factures distribuées par la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) à ses abonnés semblent ne pas avoir pris en compte les décisions du chef de l’Etat, amplifiant davantage la grogne des abonnés qui ont manifesté dans plusieurs villes du pays.
SKO
"S’agissant de la décision portant approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures par la Côte d’Ivoire, la Partie burkinabè a réitéré ses remerciements à la Partie ivoirienne pour sa décision d’augmenter la fourniture d’électricité de 70 à 80 Mw", selon le communiqué lu par le ministre ivoirien des Affaires Etrangères, Albert Mabri Toikeusse.
A l’issue du sommet, les deux pays ont également décidé d’élaborer un "plan directeur commun de développement des capacités de production et de transport de l’électricité".
Le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue burkinabè Roch Kaboré ont "instruit les deux Ministres en charge de l’énergie à soumettre ce plan à la prochaine Conférence au sommet" en juillet 2017 à Ouagadougou.
L’électricité en Côte d’Ivoire est produite au niveau des barrages hydroélectriques et des centrales thermiques. Elle est transportée à travers des câbles puis stockée dans des posts (panneaux électriques) d’où le courant est distribué dans les différentes communes et villes de l’intérieur du pays.
La capacité de production du système électrique ivoirien est de l’ordre de 1.210 Mw dont environ 604 MW pour les six usines hydroélectriques et près de 606 Mw pour les centrales thermiques fonctionnant avec le gaz naturel (506 Mw de puissance installée pour les opérateurs privés CIPREL et AZITO).
La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité à plusieurs pays de la sous-région notamment le Ghana, le Togo, Le Bénin, le Libéria et envisage approvisionner la Sierra Leone, un pays qui a connu de récentes manifestations violentes en raison de la hausse du prix de l’électricité dans les ménages.
En janvier, les factures avaient connu une augmentation en Côte d'Ivoire, allant jusqu’à 50%, contrairement aux 16% prévus par le gouvernement.
Pour calmer la grogne, M. Ouattara avait annoncé l’annulation de cet ajustement tarifaire du coût de l’électricité et demandé le remboursement du trop-perçu aux abonnés.
Mais les deux dernières factures distribuées par la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) à ses abonnés semblent ne pas avoir pris en compte les décisions du chef de l’Etat, amplifiant davantage la grogne des abonnés qui ont manifesté dans plusieurs villes du pays.
SKO