Rien de tout cela!
C’est plutôt le mouvement que veut impulser les gouvernants à notre pays afin que la Côte d’Ivoire retrouve son lustre d’antan et joue pleinement son rôle dans le concert des nations.
En route pour l’émergence, c’est bien la conviction qu’a voulu partager le Premier Ministre, lors de sa 5è conférence de presse annuelle le lundi 06 juin dernier.
C’est aussi le sens que nous devons donner, d’abord au (PND) 2016-2020, plan évalué à 30.000 milliards de FCFA, contre 11.076 milliards de FCFA pour le PND 2012-2015, soit une augmentation d’environ 171 % ; Ensuite au Programme de Travail gouvernemental. Qui a été adopté le lundi 22 février 2016 et qui trace les grandes lignes de l’action gouvernementale ; Enfin à la tenue du Groupe consultatif, les 17 et 18 mai 2016 à Paris, dans le cadre du PND 2016-2020.
Des indices qui confirment la pleine adhésion et la confiance retrouvées de la Communauté internationale et la qualité du travail déjà abattu.
En route pour l’émergence, c’est également la connotation concrète à donner aux réformes vigoureuses entreprises pour améliorer la compétitivité de l’économie, notamment par la transparence et l’efficacité de l’action administrative, la restructuration des secteurs clés de l’économie et le développement du Secteur Privé à travers l’assainissement de l’environnement des affaires.
Notons au passage que la très récente nomination de M. Charles Koffi Diby à la tête du Conseil Economique et Social traduit la volonté de notre pays d’asseoir une rigueur à toute épreuve dans la lisibilité de ses stratégies économiques.
En route pour l’émergence, c’est enfin tout le sens à donner à la croissance économique moyenne annuelle de 8,7 % que doivent illustrer le recul de l’insécurité, le combat contre la cherté de la vie, la création d’emplois, la justice pour tous et le renforcement de la cohésion nationale…
Petits nids-de-poule sur la route pour l’émergence, autant sur la question de faire du Secteur Privé le principal moteur de la croissance économique, la réponse du Chef du gouvernement ne souffre d’aucune ambiguïté, autant sur la question de la prise en compte des conditions à créer pour l’épanouissement total et…définitif de notre secteur privé local, une insuffisance est à déplorer.
Les entreprises privées nationales n’ont, en effet, pas toujours le sentiment d’être l’objet d’une « préférence nationale » qui doit permettre d’empêcher la « fuite des capitaux » pour une meilleure redistribution des fruits de la croissance.
Cassis ou dos d’âne sur la route pour l’émergence, le fardeau fiscal pour les entreprises qui doit être allégé en élargissant et diversifiant l’assiette fiscale, par une politique d’incitation à la modernisation des entreprises du secteur informel.
Des chaussées dégarnies existent également sur la route pour l’émergence, notamment au niveau de l’inclusion financière qui doit être accélérée en faisant passer le taux de bancarisation d’environ 15% actuellement à 80% à l’horizon 2020.
On remarque en outre des chaussées rétrécies et chaussées glissantes par endroits sur la route pour l’émergence : il s’agit d’inventorier et lever les contraintes au financement du secteur de l’artisanat, des PME et des entreprises du secteur agricole, car solutionner ces contraintes, c’est améliorer les conditions de vie de la quasi-totalité de la population vivant en Côte d’Ivoire.
Enfin, virage dangereux à savoir négocier sur la route pour l’émergence, l’effectivité de la mise en œuvre de la convention sur la commande publique, qui devait permettre aux PME de profiter des opportunités d’affaires du nouveau budget, est en souffrance.
Les parties gagneraient à s’accorder sur le minimum et/ou l’essentiel afin de permettre aux entreprises de profiter de l’embellie, de créer de la richesse et de donner à notre pays, l’élan nécessaire pour son indépendance économique.
Il convient donc de garder le cap et l’objectif à atteindre requiert la mobilisation de tous.
C’est en cela que la mission du Comité de Concertation Etat- Secteur privé est à rappeler.
Une mission qui nécessite de multiplier les stratégies et les courroies de transmission afin de jouer au mieux son rôle d’interface entre l’Etat et le Secteur Privé.
C’est pour parcourir cette route qui doit nous mener à l’émergence que le neuvième numéro de TWINS a choisi de consacrer sa une au Premier Ministre, chef du gouvernement.
Le pilote de la voiture gouvernementale entend nous faire des commentaires sur le paysage économique de notre pays…
Il passera également en revue les pesanteurs et les leviers sur lesquels il faudra jouer afin que la Côte d’Ivoire voie ses populations profiter des retombées de la croissance.
En route pour l’émergence !
Bon voyage…. !
Bonne lecture et à très bientôt !
Par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en Chef / zokosebe@yahoo.fr
www.inspecteurgeneralzoko.ci
C’est plutôt le mouvement que veut impulser les gouvernants à notre pays afin que la Côte d’Ivoire retrouve son lustre d’antan et joue pleinement son rôle dans le concert des nations.
En route pour l’émergence, c’est bien la conviction qu’a voulu partager le Premier Ministre, lors de sa 5è conférence de presse annuelle le lundi 06 juin dernier.
C’est aussi le sens que nous devons donner, d’abord au (PND) 2016-2020, plan évalué à 30.000 milliards de FCFA, contre 11.076 milliards de FCFA pour le PND 2012-2015, soit une augmentation d’environ 171 % ; Ensuite au Programme de Travail gouvernemental. Qui a été adopté le lundi 22 février 2016 et qui trace les grandes lignes de l’action gouvernementale ; Enfin à la tenue du Groupe consultatif, les 17 et 18 mai 2016 à Paris, dans le cadre du PND 2016-2020.
Des indices qui confirment la pleine adhésion et la confiance retrouvées de la Communauté internationale et la qualité du travail déjà abattu.
En route pour l’émergence, c’est également la connotation concrète à donner aux réformes vigoureuses entreprises pour améliorer la compétitivité de l’économie, notamment par la transparence et l’efficacité de l’action administrative, la restructuration des secteurs clés de l’économie et le développement du Secteur Privé à travers l’assainissement de l’environnement des affaires.
Notons au passage que la très récente nomination de M. Charles Koffi Diby à la tête du Conseil Economique et Social traduit la volonté de notre pays d’asseoir une rigueur à toute épreuve dans la lisibilité de ses stratégies économiques.
En route pour l’émergence, c’est enfin tout le sens à donner à la croissance économique moyenne annuelle de 8,7 % que doivent illustrer le recul de l’insécurité, le combat contre la cherté de la vie, la création d’emplois, la justice pour tous et le renforcement de la cohésion nationale…
Petits nids-de-poule sur la route pour l’émergence, autant sur la question de faire du Secteur Privé le principal moteur de la croissance économique, la réponse du Chef du gouvernement ne souffre d’aucune ambiguïté, autant sur la question de la prise en compte des conditions à créer pour l’épanouissement total et…définitif de notre secteur privé local, une insuffisance est à déplorer.
Les entreprises privées nationales n’ont, en effet, pas toujours le sentiment d’être l’objet d’une « préférence nationale » qui doit permettre d’empêcher la « fuite des capitaux » pour une meilleure redistribution des fruits de la croissance.
Cassis ou dos d’âne sur la route pour l’émergence, le fardeau fiscal pour les entreprises qui doit être allégé en élargissant et diversifiant l’assiette fiscale, par une politique d’incitation à la modernisation des entreprises du secteur informel.
Des chaussées dégarnies existent également sur la route pour l’émergence, notamment au niveau de l’inclusion financière qui doit être accélérée en faisant passer le taux de bancarisation d’environ 15% actuellement à 80% à l’horizon 2020.
On remarque en outre des chaussées rétrécies et chaussées glissantes par endroits sur la route pour l’émergence : il s’agit d’inventorier et lever les contraintes au financement du secteur de l’artisanat, des PME et des entreprises du secteur agricole, car solutionner ces contraintes, c’est améliorer les conditions de vie de la quasi-totalité de la population vivant en Côte d’Ivoire.
Enfin, virage dangereux à savoir négocier sur la route pour l’émergence, l’effectivité de la mise en œuvre de la convention sur la commande publique, qui devait permettre aux PME de profiter des opportunités d’affaires du nouveau budget, est en souffrance.
Les parties gagneraient à s’accorder sur le minimum et/ou l’essentiel afin de permettre aux entreprises de profiter de l’embellie, de créer de la richesse et de donner à notre pays, l’élan nécessaire pour son indépendance économique.
Il convient donc de garder le cap et l’objectif à atteindre requiert la mobilisation de tous.
C’est en cela que la mission du Comité de Concertation Etat- Secteur privé est à rappeler.
Une mission qui nécessite de multiplier les stratégies et les courroies de transmission afin de jouer au mieux son rôle d’interface entre l’Etat et le Secteur Privé.
C’est pour parcourir cette route qui doit nous mener à l’émergence que le neuvième numéro de TWINS a choisi de consacrer sa une au Premier Ministre, chef du gouvernement.
Le pilote de la voiture gouvernementale entend nous faire des commentaires sur le paysage économique de notre pays…
Il passera également en revue les pesanteurs et les leviers sur lesquels il faudra jouer afin que la Côte d’Ivoire voie ses populations profiter des retombées de la croissance.
En route pour l’émergence !
Bon voyage…. !
Bonne lecture et à très bientôt !
Par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en Chef / zokosebe@yahoo.fr
www.inspecteurgeneralzoko.ci
