Abidjan, Une trentaine de réfugiés ivoiriens sont arrivés jeudi soir à Abidjan, en provenance du Ghana qui accueille près de 11.000 Ivoiriens ayant fui le pays après la grave crise postélectorale 2010-2011.
"Un convoi de trente-deux réfugiés ivoiriens en provenance du Ghana est arrivé en Côte d’Ivoire (...), ce jeudi 25 août 2016", selon un communiqué du Service d’Aide et d’Assistance aux Réfugiés et Apatrides (SAARA) du ministère des Affaires étrangères, transmis à l’AFP.
Il s’agit du plus gros contingent en provenance de ce pays "depuis le début du processus de rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens en 2011", a roprécisé le SAARA.
Fin juin, quatre réfugiés pro-Gbagbo, dont l’ex-ministre de la Défense Kadet Bertin, étaient rentrés à Abidjan.
Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et le gouvernement ivoirien s’étaient réunis mi-juillet afin d’accélérer le retour des quelque 50.000 réfugiés de la crise postélectorale de 2010-11 qui ne sont pas encore rentrés au pays et lutter contre la "manipulation" politique dont certains feraient l’objet.
D’après le HCR, plus des deux tiers des 300.000 Ivoiriens ayant fui leur pays pendant ou après le conflit sont déjà rentrés chez eux. Il resterait 20.000 réfugiés au Liberia, 7.000 en Guinée ainsi que 11.000 exilés pro-Gbagbo au Ghana et environ 2.000 au Togo. Ces derniers avaient majoritairement fui après la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Le retour des réfugiés est un enjeu majeur pour la réconciliation nationale, et l’une des priorités du président Alassane Ouattara, plus de cinq ans après la fin de la crise provoquée par le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival.
"Pour le Liberia, il y a plus d’engouement avec plus de 16.000 retours.
Alors que pour le Ghana, en dehors des ministres (un ancien ministre et trois personnalités sont rentrés le 30 juin, ndlr), il n’y a que deux personnes qui s’étaient portées volontaires pour rentrer sur les 11.000. Sur le Togo, c’est 9 personnes sur 2.000... On sent la réticence de réfugiés du Ghana et du Togo", avait souligné Liz Kapam Ahua, la représentante régionale du HCR.
La ministre de la Cohésion sociale Mariatou Koné a assuré qu’il "n’y a pas de raison que ces frères et soeurs restent. (...)Aujourd’hui l’heure est à la paix, à la sécurité et au pardon".
eak/mf
"Un convoi de trente-deux réfugiés ivoiriens en provenance du Ghana est arrivé en Côte d’Ivoire (...), ce jeudi 25 août 2016", selon un communiqué du Service d’Aide et d’Assistance aux Réfugiés et Apatrides (SAARA) du ministère des Affaires étrangères, transmis à l’AFP.
Il s’agit du plus gros contingent en provenance de ce pays "depuis le début du processus de rapatriement volontaire des réfugiés ivoiriens en 2011", a roprécisé le SAARA.
Fin juin, quatre réfugiés pro-Gbagbo, dont l’ex-ministre de la Défense Kadet Bertin, étaient rentrés à Abidjan.
Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et le gouvernement ivoirien s’étaient réunis mi-juillet afin d’accélérer le retour des quelque 50.000 réfugiés de la crise postélectorale de 2010-11 qui ne sont pas encore rentrés au pays et lutter contre la "manipulation" politique dont certains feraient l’objet.
D’après le HCR, plus des deux tiers des 300.000 Ivoiriens ayant fui leur pays pendant ou après le conflit sont déjà rentrés chez eux. Il resterait 20.000 réfugiés au Liberia, 7.000 en Guinée ainsi que 11.000 exilés pro-Gbagbo au Ghana et environ 2.000 au Togo. Ces derniers avaient majoritairement fui après la crise postélectorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois.
Le retour des réfugiés est un enjeu majeur pour la réconciliation nationale, et l’une des priorités du président Alassane Ouattara, plus de cinq ans après la fin de la crise provoquée par le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival.
"Pour le Liberia, il y a plus d’engouement avec plus de 16.000 retours.
Alors que pour le Ghana, en dehors des ministres (un ancien ministre et trois personnalités sont rentrés le 30 juin, ndlr), il n’y a que deux personnes qui s’étaient portées volontaires pour rentrer sur les 11.000. Sur le Togo, c’est 9 personnes sur 2.000... On sent la réticence de réfugiés du Ghana et du Togo", avait souligné Liz Kapam Ahua, la représentante régionale du HCR.
La ministre de la Cohésion sociale Mariatou Koné a assuré qu’il "n’y a pas de raison que ces frères et soeurs restent. (...)Aujourd’hui l’heure est à la paix, à la sécurité et au pardon".
eak/mf