Le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Kandia Camara a déclaré jeudi que les enseignants qui "s’agitent" en réaction à la réforme instituant les cours de mercredi matin au primaire à compter de l’année scolaire 2016-2017, le font dans leur "propre intérêt", au cours d’une cérémonie.
"Nous le disons haut et fort, avant de mener une réforme, nous en parlons avec les enseignants à travers les syndicats" dont "40 au moins ont été informés" sur les "76 que compte le ministère de l’Education nationale", a déclaré Mme Camara, à l’enregistrement de l’émission télévisée, les rendez vous du gouvernement, s’étonnant donc que "certains (enseignants) s’agitent et disent ne pas vouloir de cette mesure".
Mardi, à l’occasion de la rentrée scolaire 2016-2017 en Côte d’Ivoire, la presse ivoirienne a rapporté que des enseignants se réclamant du Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD) ont manifesté contre l’instauration des cours de mercredi matin, par des coups de sifflets et fait sortir des classes des élèves qui attendaient la visite de Kandia Camara, notamment à Cocody (Est d’Abidjan).
Pour la ministre, la raison de cette protestation que "nous avons constaté (…) n’a rien de pédagogique", estimant que ces personnes ont agi dans "leur propre intérêt" car, de tous les syndicats qui ont été informés depuis avril, "personne, n’a trouvé que cette mesure était mauvaise, bien au contraire", a-t-elle expliqué.
Avec la réforme des cours de mercredi, les jours de classe par semaine, en Côte d’Ivoire, pour les élèves du primaire passent de quatre à cinq. Pour les instituteurs, les heures de cours par an sont fixées à 165 contre 132 auparavant. Un ajout de 33 heures pour lesquelles "il n’y aura pas de compensation financière (…) parce que s’inscrivant dans les normes", selon la ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique.
ATI
"Nous le disons haut et fort, avant de mener une réforme, nous en parlons avec les enseignants à travers les syndicats" dont "40 au moins ont été informés" sur les "76 que compte le ministère de l’Education nationale", a déclaré Mme Camara, à l’enregistrement de l’émission télévisée, les rendez vous du gouvernement, s’étonnant donc que "certains (enseignants) s’agitent et disent ne pas vouloir de cette mesure".
Mardi, à l’occasion de la rentrée scolaire 2016-2017 en Côte d’Ivoire, la presse ivoirienne a rapporté que des enseignants se réclamant du Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD) ont manifesté contre l’instauration des cours de mercredi matin, par des coups de sifflets et fait sortir des classes des élèves qui attendaient la visite de Kandia Camara, notamment à Cocody (Est d’Abidjan).
Pour la ministre, la raison de cette protestation que "nous avons constaté (…) n’a rien de pédagogique", estimant que ces personnes ont agi dans "leur propre intérêt" car, de tous les syndicats qui ont été informés depuis avril, "personne, n’a trouvé que cette mesure était mauvaise, bien au contraire", a-t-elle expliqué.
Avec la réforme des cours de mercredi, les jours de classe par semaine, en Côte d’Ivoire, pour les élèves du primaire passent de quatre à cinq. Pour les instituteurs, les heures de cours par an sont fixées à 165 contre 132 auparavant. Un ajout de 33 heures pour lesquelles "il n’y aura pas de compensation financière (…) parce que s’inscrivant dans les normes", selon la ministre de l’Education nationale et de l’enseignement technique.
ATI