Abidjan - Les instituteurs de Côte d’Ivoire par le biais de leur syndicat, le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD) ont décidé samedi en assemblée générale, au groupe scolaire Amon D'Aby du Plateau, de s’opposer au nouveau rythme scolaire arrêté par le ministère de l’Education nationale cette année scolaire, leur demandant notamment de dispenser les cours le mercredi matin.
Selon le secrétaire général national du MIDD, Mesmin Komoé, ce nouveau rythme scolaire ne repose pas sur des fondements scientifiques, pédagogiques et psychopédagogiques. « Le bureau du MIDD demande d’approuver que les instituteurs de Côte d’Ivoire n’aillent point à l’école le mercredi », a lancé M. Komoé à ses « camarades » qui ont approuvé cette décision par des acclamations.
Il a expliqué que la norme en la matière en ce qui concerne le quantum horaire est de 900 heures selon le rapport d’expérimentation du nouveau régime pédagogique du 19 août 2013, au lieu de 990 au regard du nouvel emploi du temps. « Le nouvel emploi du temps n’étant pas conforme, nous le rejetons », a insisté Mesmin Komoé.
Pour le secrétaire général national du MIDD, rien ne justifie un changement dans le précédant rythme scolaire, mettant en garde contre une quelconque sanction à l’endroit des membres de sa corporation. « Si un seul instituteur est sanctionné, cela équivaudra à une déclaration de grève sauvage et illimitée jusqu’à ce que justice soit faite », a-t-il prévenu.
Il a invité sa tutelle à « retirer purement et simplement cette décision, à mettre en place un groupe d’experts en associant tous les acteurs pour des débats francs et constructifs sur l’école ».
gak/akn/kam
Selon le secrétaire général national du MIDD, Mesmin Komoé, ce nouveau rythme scolaire ne repose pas sur des fondements scientifiques, pédagogiques et psychopédagogiques. « Le bureau du MIDD demande d’approuver que les instituteurs de Côte d’Ivoire n’aillent point à l’école le mercredi », a lancé M. Komoé à ses « camarades » qui ont approuvé cette décision par des acclamations.
Il a expliqué que la norme en la matière en ce qui concerne le quantum horaire est de 900 heures selon le rapport d’expérimentation du nouveau régime pédagogique du 19 août 2013, au lieu de 990 au regard du nouvel emploi du temps. « Le nouvel emploi du temps n’étant pas conforme, nous le rejetons », a insisté Mesmin Komoé.
Pour le secrétaire général national du MIDD, rien ne justifie un changement dans le précédant rythme scolaire, mettant en garde contre une quelconque sanction à l’endroit des membres de sa corporation. « Si un seul instituteur est sanctionné, cela équivaudra à une déclaration de grève sauvage et illimitée jusqu’à ce que justice soit faite », a-t-il prévenu.
Il a invité sa tutelle à « retirer purement et simplement cette décision, à mettre en place un groupe d’experts en associant tous les acteurs pour des débats francs et constructifs sur l’école ».
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